Un médecin, fort estimé dans la pratique de son art, se présenta un jour à l'Oratoire de Saint-François de Sales, à Turin, et demanda à parler à Don Bosco.
— On dit que vous guérissez toutes sortes de maladies ?
— Moi ! Pas du tout.
— On me l'a assuré, me citant le nom des personnes et la nature des maladies.
— Beaucoup de personnes viennent ici, demandant des grâces par l'intermédiaire de Notre-Dame Auxiliatrice. Si, après un triduum ou une neuvaine, il arrive qu'elles sont guéries, je n'y suis pour rien ; cette faveur est due uniquement à la Sainte Vierge.
— Eh bien ! Quelle me guérisse, moi aussi, et je croirai à ces miracles.
— Et quelle est votre maladie ?
Le docteur raconta qu'il était atteint d'épilepsie et que, depuis un an surtout, les crises étaient devenues si fortes qu'il ne pouvait sortir sans être accompagné, de crainte d'un accident.
Rien n'avait pu le soulager et, en désespoir de cause il était venu chercher la guérison en ce lieu, comme tant d'autres.
— Alors faites comme les autres : mettez-vous à genoux, récitez avec moi quelque prière, disposez-vous à purifier et réconforter votre âme par la confession et la communion, et la Sainte Vierge vous consolera.
— Ordonnez-moi autre chose, car cela je ne puis le faire.
— Et pourquoi ?
— Ce serait de ma part hypocrisie : je ne crois ni à Dieu, ni à la Sainte Vierge, ni à la prière, ni aux miracles.
Don Bosco resta d'abord consterné ; mais avec l'aide de Dieu, il trouva des paroles si pénétrantes que le docteur se mit à genoux et fit le signe de la croix.
— Je suis étonné de savoir encore le faire, dit-il ; car il y a quarante ans que cela ne m'était pas arrivé.
Il pria, et finit par se confesser.
Aussitôt après, il se sentit comme intérieurement guéri.
Depuis il n'a jamais eu la moindre atteinte de son mal.
Et il est venu souvent rendre grâce à Notre-Dame Auxiliatrice, qui avait guéri son corps et son âme
Vie de Don Bosco, par le Docteur Charles d’Espiney
Commentaires
Merveilleux saint Jean Bosco. Qu'il intercède pour les enseignants. Sur le même thème, regardez le film russe L'île Ostrov, un très bon film.
C'était à peu près la méthode du cher abbé Blanchard, recteur de Quistinic et exorciste du diocèse de Vannes...
https://www.salesien.com/wp-content/uploads/2018/01/Mot-daccueil-du-Provincial.jpg
Un père "néo"-salésien ....
Au moins, il a une croix pectorale visible.