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Aux Pays-Bas

Une motion de Geert Wilders, demandant au gouvernement de « tout mettre en œuvre pour organiser au plus tôt un référendum sur l’appartenance des Pays-Bas à l’UE » a été rejetée lundi soir par 124 voix contre 14. Ce qui n’est pas étonnant. L’information est que la motion existe et a été discutée.

Dans le même temps, on apprend qu’une pétition réclamant ce même référendum a recueilli 56.710 signatures et a été remise au Parlement.

Pour l’heure le gouvernement des Pays-Bas est aux prises avec le problème posé par le dernier référendum en date : celui sur l’accord UE-Ukraine. Alors que l’élite néerlandaise est fanatiquement européiste, le peuple néerlandais, contre toute attente, s’est servi de ce référendum a priori technique pour montrer son euroscepticisme. C’était le 6 avril, et la question n’est toujours pas réglée. Le gouvernement et l’UE se trouvent devant un problème insoluble. Car l’accord (en réalité un coup politique contre Poutine) qui était passé partout (y compris évidemment au Parlement néerlandais) comme une lettre à la poste, est entré en application avant même que tout le monde l’ait ratifié… Le Premier ministre Mark Rutte a déclaré hier : « Ou bien nous modifions le texte, ou bien nous trouvons une solution qui n’implique pas de modifier le texte. » En attendant, les Pays-Bas ne peuvent pas ratifier l’accord. Lequel est depuis longtemps mis en application, de façon parfaitement illégale, comme c’est de plus en plus souvent le cas dans cette UE où le droit ne sert plus qu’à légitimer les attaques contre les méchants eurosceptiques…

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