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Benoît XVI aux séminaristes

Trois extraits de son homélie.

Le corps lacéré et le sang versé du Christ, c’est-à-dire sa liberté offerte, sont devenus, par les signes eucharistiques, la nouvelle source de la liberté rachetée des hommes. En Lui, nous avons la promesse d’une rédemption définitive et la ferme espérance des biens à venir. Par le Christ, nous savons que nous ne sommes pas en train de marcher vers l’abîme, vers le silence du néant ou de la mort, mais que nous allons jusqu’à une terre promise, jusqu’à Celui qui est notre but en même temps que notre principe.

(...) La sainteté de l’Église est avant tout la sainteté objective de la personne même du Christ, de son Évangile et de ses sacrements, la sainteté de la force d’en-haut qui l’anime et la stimule. Nous devons être saints pour éviter la contradiction entre le signe que nous sommes et la réalité que nous voulons signifier.

(...) Appuyés sur son amour, ne vous laissez pas intimider par un environnement qui prétend exclure Dieu et dans lequel le pouvoir, l’avoir ou le plaire à peu de frais sont les critères principaux qui dirigent l’existence. Il peut se faire que vous soyez méprisés, comme il arrive d’ordinaire à ceux qui recherchent des buts plus élevés ou démasquent les idoles devant lesquelles nombreux sont aujourd’hui ceux qui se prosternent. C’est alors qu’une vie profondément enracinée dans le Christ se montrera réellement comme une nouveauté et attirera avec force ceux qui cherchent vraiment Dieu, la vérité et la justice.

 A la fin de cette homélie, le pape a annoncé qu’il déclarerait bientôt saint Jean d’Avila docteur de l’Eglise. La congrégation pour la cause des saints l’avait proposé le 3 mai dernier. Saint Jean d’Avila est déjà patron du clergé séculier espagnol. Il est le saint espagnol qui a le plus pâti de l’Inquisition. Il fut emprisonné pendant plusieurs mois sous l’accusation d’illuminisme, avant d’être acquitté à son procès. Puis son plus célèbre livre, Audi Filia, fut mis à l’index pour luthéranisme. La version remaniée ne parut qu’après sa mort. Cette persécution était due en partie au fait que saint Jean d’Avila était d’origine juive et que les « nouveaux catholiques » du sud de l’Espagne étaient suspectés d’être des convertis de façade.

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