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  • C’est tous les jours dans les banlieues

    Communiqué du Front national

    Les ministres de l’Intérieur passent et s’en vont, les problèmes restent et s’aggravent. S’il en était besoin, les incidents survenus hier soir à la gare du Nord le démontreraient à tous ceux - de plus en plus rares - qui n’en sont pas convaincus.

    Avant tout, il convient de rappeler que ces événements ne sont hélas même pas exceptionnels : seule leur localisation à Paris et la présence de caméras et photographes leur ont conféré cet impact médiatique particulier. Mais ils se déroulent quasiment tous les jours, à plus ou moins grande échelle, dans certains « quartiers » et banlieues.

    Ces émeutes à répétition mettent en évidence la faillite de la soi-disant « politique de sécurité » de l’ex-ministre de l’Intérieur et candidat permanent Nicolas Sarkozy. Le climat quasi insurrectionnel que connaît la France prouve que rien n’a été réglé depuis novembre 2005.

    Au-delà des tabous et de l’omerta médiatique, il faut souligner que cette situation est la conséquence directe de la politique d’immigration massive et aberrante menée par les gouvernements successifs depuis trente ans.

    Certains candidats semblent le découvrir aujourd’hui. Que les Français ne s’y trompent pas : pourquoi feraient-ils demain ce qu’ils n’ont ni su, ni voulu faire hier ?

    Les politiciens qui en novembre 2005 ont cru acheter la paix civile à grands coups de subventions ou par des reculades dans les banlieues risquent bien d’avoir le réveil douloureux. Les Français sauront y contribuer les 22 avril et 6 mai prochains.

  • A trois jours près, le clandestin de la gare du Nord était en règle…

    Communiqué de Marine Le Pen

    Le clandestin qui, en refusant de se faire contrôler, a provoqué une émeute à la gare du Nord mardi soir, aurait dû attendre trois jours : en effet, grâce au président du conseil régional d'Ile-de-France il n'aurait pas du tout payé son titre de transport !

    Depuis le 1er octobre, les bénéficiaires de minima sociaux comme l'AME ou la CMU ont droit à une réduction de 75% sur la carte orange, et le 31 mars les titulaires du RMI ne la paieront même plus du tout. Le groupe Front national au Conseil Régional d'Ile-de-France aurait approuvé cette mesure si elle s'était appliquée aux Français uniquement, mais M. Huchon a tenu à l'étendre aux étrangers en situation régulière et aux clandestins.

    Ceux qui sont en infraction avec la loi bénéficient ainsi de plus de droits que les Français honnêtes !

    Il est vrai qu'en accordant la gratuité des transports publics aux clandestins on évite par définition tout problème de contrôle des billets !

    Faisons une suggestion à M. Huchon, pour encore diminuer à l'avenir les altercations lors des contrôles des titres de transport : « La région Ile-de-France accorde la gratuité des transports publics à toute personne qui présentera un casier judiciaire copieusement rempli. »

  • La Turquie et l’UE : c’est reparti !

    L’Union européenne a relancé aujourd’hui les négociations d’adhésion de la Turquie, en donnant le feu vert à l’ouverture du chapitre « politique industrielle et entreprise ». Le chapitre sera formellement ouvert à Bruxelles demain matin.

    L’AFP rappelle que le refus turc d’étendre son union douanière aux dix nouveaux Etats de l’UE (extension qui constituerait une reconnaissance de fait de Chypre, à défaut de la reconnaissance formelle qui devrait être exigée) a conduit à la suspension de 8 des 35 chapitres, et ajoute que « cette décision a paradoxalement permis de relancer les discussions sur les chapitres non gelés ».

    Il n’y a là rien de paradoxal. Dès l’accord entre les ministres des Affaires étrangères sur les « sanctions », le 12 décembre dernier, Jean-Marie Le Pen avait souligné que cet accord avait pour but de relancer les négociations et non de les geler :

    « Cet accord, nous dit-on, est une sanction qui ralentit les négociations avec la Turquie, en gelant huit chapitres. C’est tout le contraire. Jusqu’ici, Chypre opposait son veto à l’ouverture de tout chapitre de négociation. Puisque l’Union européenne prend des « sanctions », Chypre ne pourra  plus opposer son veto. Donc les négociations, qui étaient au point mort, vont pouvoir s’ouvrir. En gelant les négociations sur 8 chapitres, l’accord européen permet en réalité de les ouvrir sur 26 chapitres. Ce n’est ni une sanction ni un gel, c’est un coup d’accélérateur. Et une trahison de plus des peuples d’Europe. »

    Et le 15 décembre, quand les 25 réunis en sommet ont avalisé cet accord sans la moindre discussion, le ministre finlandais des Affaires étrangères (la Finlande présidait alors l’UE) avait ouvertement déclaré qu’une relance des négociations sur les chapitres qui ne sont pas gelés « serait dans l’esprit des conclusions que nous avons adoptées ».

    Désormais, la Commission européenne et la Turquie espèrent que trois autres chapitres pourront être ouverts pendant la présidence allemande.

    Ainsi l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne peut-elle progresser, alors que ce pays ne reconnaît pas l’un des Etats membres de l’Union, et passe son temps à tout critiquer, jusqu'à la chope de bière de Chirac…

    NB. Dans son discours de Toulouse, Jean-Marie Le Pen a rappelé aux distraits que l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne repousserait la frontière de « l’Europe » à… la Chine, puisque les ressortissants de tous les pays turcophones de l’ex-URSS peuvent acquérir la nationalité turque sur simple demande. Et comme les Ouïgours, les musulmans chinois, sont également turcophones, l’Union européenne pourra même s’étendre jusqu’à l’intérieur de la Chine…

  • En défense de ce pauvre sans-papiers de la gare du Nord

    A propos de ce pauvre « sans-papiers » qui est à l’origine des émeutes de la gare du Nord, il faut raison garder, surtout en considération de ce qui pourrait se passer.

    D’abord, il est tout à fait normal que cet homme n’ait pas eu de billet. Puisqu’il n’a pas de papiers, il n’a pas non plus de billet, car c’est aussi un papier. Cela va de soi. Il est donc injuste de lui demander ce qu’il ne peut pas avoir. Après, qu'on ne s'étonne pas des conséquences...

    Ensuite, on espère que ce brave et courageux garçon (il en faut du courage, pour venir dans un pays aussi hostile, où l’on est confronté au racisme quotidien des franchouillards et à l’agressivité gratuite des gendarmes) a un enfant scolarisé. Si tel est le cas, et si Marie-Ségolène devient présidente, il sera automatiquement régularisé. Avec les félicitations du jury. Et alors il pourra se retourner contre ceux qui ont dit du mal de lui.

    C’est pourquoi je prends mes précautions…

  • Sans commentaire (colère froide)

    Mgr Cattenoz : « Mesdames et Messieurs les candidats, (...) je suis consterné par vos programmes qui portent en eux les germes d’une culture de mort pour notre société. »

    « Je constate combien en laissant fragiliser la famille, vous portez atteinte au patrimoine de l’humanité. La famille est le sanctuaire de la vie, une réalité décisive et irremplaçable pour le bien commun des peuples. Elle est la cellule vitale et la pilier de toute vie en société, (...) elle est une école d’humanisation de l’homme où il peut grandir et devenir pleinement homme. La famille est le lieu privilégié irremplaçable où l’homme apprend à recevoir et à donner l’amour qui seul donne sens à la vie. »

    Jean-Marie Le Pen : « Il faut le rappeler sans cesse : la famille est la cellule de base de notre société. Elle est le socle de l'identité de la Nation et de son avenir. Elle est le lieu privilégié de l'éducation des enfants et de la transmission des patrimoines matériels et culturels, ainsi que des valeurs morales. » « La famille a été une des premières victimes de la désintégration morale des piliers institutionnels de notre pays. Oui, il faut le dire : la famille traditionnelle, au cœur de la transmission des grandes valeurs morales et sociales qui structuraient notre peuple, est en train de disparaître. (...) C'est dans la famille que dans les premières années de la vie de l'enfant s'acquièrent par mimétisme et par éducation les fondements sociaux et affectifs de la vie.

    Mgr Cattenoz : « L’institution du mariage, fondement de la famille, échappe à la fantaisie de l’homme. (...) Impossible de contester cette norme sans que la société ne soit dramatiquement blessée dans ce qui constitue son fondement. L’oublier signifierait fragiliser la famille, pénaliser les enfants et précariser l’avenir de la société. (...) Le nombre de séparations et de divorces s’accroît, rompant l’unité familiale et créant de nombreux problèmes aux enfants, victimes innocentes de ces situations. La fragilité et le nombre de foyers monoparentaux ne sont pas sans poser question. La stabilité de la famille est aujourd’hui menacée ; pour la sauvegarder, il ne faut pas avoir peur d’aller à contre-courant de la culture ambiante. »

    Jean-Marie Le Pen : « Pour les politiciens qui nous gouvernent, la famille française n'est plus, en effet, la valeur essentielle à défendre. En abandonnant la famille, on a contribué à dévaloriser le mariage. Il y a aujourd'hui près de 3 millions de familles monoparentales. Ce chiffre a augmenté de 22% en 10 ans. C'est la conséquence de la dévalorisation de la famille depuis 68, de l'hyper-individualisme contemporain et du refus des engagements durables. Malheureusement, les premiers à en souffrir sont les enfants, dont l'équilibre est toujours perturbé par la séparation des parents : chez ces enfants-là, les troubles affectifs et les échecs scolaires sont bien plus nombreux que chez les autres. L'équilibre social s'en ressent, au travers de la multiplication des transgressions des jeunes, au travers de la délinquance des mineurs. L'homme ou la femme ne peuvent pas vivre seuls. La nature humaine est sociable, familiale, et pousse chacun à la stabilité.

    Mgr Cattenoz : « Le respect envers les personnes homosexuelles ne saurait en aucune manière conduire à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles. »

    Jean-Marie Le Pen : « Institution irremplaçable, la famille doit se fonder exclusivement sur l’union d’un homme et d’une femme et accueillir des enfants nés d’un père et d’une mère. Nous nous opposerons donc à toute demande de création d’un mariage homosexuel ou d’une adoption par des couples homosexuels. »

    Mgr Cattenoz : « La banalisation de l’avortement et le silence sur les conséquences psychologiques, les blessures et les souffrances cachées qui marquent à jamais les femmes sont intolérables. »

    Jean-Marie Le Pen : « Ils ont cassé la natalité, par la banalisation de l’avortement où l’enfant, réduit à un objet pénible à produire, n’est plus conçu comme le vital renouvellement des générations, et le vecteur de l’amour entre elles mais comme une charge qu’ils veulent faire assumer demain par l’immigration. » « Concernant l'accueil de la vie, j'observe que la législation mise en place depuis la loi Giscard-Chirac-Veil ne répond pas aux objectifs initialement fixés par le législateur: protéger la vie et répondre à la détresse des femmes ayant recours à l'avortement. J'entends donc mettre en place une véritable politique de fond, une politique préventive, une politique incitative: l'adoption prénatale, la création d'un revenu parental, la définition d'un statut juridique et social pour la mère de famille et la revalorisation des allocations familiales réservées aux familles françaises constitueront les moyens concrets pour réduire le nombre des avortements et relancer la natalité française. Parallèlement à ces mesures nouvelles de valorisation et de protection de la famille, je m'engage à demander aux Français à l'occasion du dernier referendum du quinquennat de promouvoir une nation moderne soucieuse du respect de la dignité humaine par l'inscription dans les textes qui fondent son existence et son développement du caractère sacré de la vie. » « Si cette politique de soutien aux familles, y compris monoparentales, existait, la jeune Aline n’aurait peut être pas, à 19 ans, cru devoir faire un choix criminel entre son enfant et son travail. »

    Mgr Cattenoz : « L’acceptation de l’euthanasie fait peser des menaces graves sur les malades incurables et sur les mourants. »

    Jean-Marie Le Pen : « Mépris des vieux, rebaptisés « seniors » quand ils ont un pouvoir d’achat, et sinon abandonnés à la solitude par cette société qui a détruit la famille et ses liens affectifs, et qui ne parle plus, en guise de solution, que de légaliser l’euthanasie. » « Refuser l’euthanasie médicalement assistée mais autoriser l’arrêt clairement exprimé de l’acharnement thérapeutique. »

    Mgr Cattenoz : « La manipulation des embryons fait peser une lourde menace sur notre société. »

    Jean-Marie Le Pen : « Les impératifs de la bioéthique doivent permettre d’aboutir à une loi interdisant la recherche médicale et la thérapie génique sur l’embryon, et le clonage, même thérapeutique, en l’attente de progrès de la recherche sur les cellules souches. »

    Mgr Cattenoz (rappel) : « Mesdames et Messieurs les candidats, (...) je suis consterné par vos programmes qui portent en eux les germes d’une culture de mort pour notre société. »

    Jesus Christus : « Et cognoscetis veritatem, et veritas liberabit vos. »

  • Les Turcs, ça suffit !

    Le gouvernement turc avait protesté, officiellement, contre le fait qu’il n’était pas invité aux célébrations du cinquantenaire des traités de Rome.

    Aujourd’hui, il s’en prend au cadeau offert par Angela Merkel à Jacques Chirac : la fameuse chope de bière. Au motif que cette chope serait décorée d’une scène de la défaite en Egypte de l’armée ottomane face aux troupes de Napoléon.

    « Si l’Union européenne a une vision de l’avenir, elle devrait se tourner vers cet avenir. Ressasser le passé ne peut pas servir sa vision d’avenir », tonne Abdullah Gul. Mais qui ressasse le passé, en l’occurrence ?

    Ce serait proprement ridicule, si ce n’était tristement révélateur de la psychologie turque, et, surtout, de ce que peut impliquer l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.

  • La grève ubuesque

    Le conflit au port de Marseille dure désormais depuis 15 jours. « Une nouvelle fois, une poignée de syndicalistes communistes porte gravement atteinte au fonctionnement et à la réputation du port de Marseille, et menace carrément de mettre en péril l’économie française, puisque la moitié de nos raffineries risquent la paralysie totale », constate Jean-Marie Le Pen dans un communiqué. En effet, si la grève se poursuit, la moitié des raffineries françaises sera en panne à la fin de la semaine, et la pénurie de carburants commencera moins de dix jours plus tard.

    Hier, les 200 agents du port autonome (tous CGT puisque c’est un monopole) ont rejeté le « protocole de sortie de crise » et décidé de poursuivre le mouvement (c’est-à-dire le blocage du terminal pétrolier).

    La direction du port a appris ce vote avec « étonnement », soulignant qu’elle était allée « aux limites de ses propositions », qui constituaient selon elle une véritable avancée. Il s’agit d’une charte pour l’emploi public sur le domaine public maritime, il est vrai sans rapport direct avec l’objet du conflit, pour la bonne raison que l’objet du conflit ne concerne pas la direction du PAM (elle est donc illégale...).

    La CGT exige l’emploi d’agents portuaires pour le branchement et le débranchement des méthaniers au futur terminal de GDF. Lequel ouvrira en 2008, mais on fait grève tout de suite... GDF refuse, pour des motifs de sécurité. L’installation est classée Seveso : il s’agit d’une opération à haut risque, pour laquelle il ne peut y avoir qu’un seul responsable, à savoir GDF. Du reste, la direction régionale de l’industrie, qui a accordé l’autorisation à GDF, refuse que des personnels d’autres entreprises puissent intervenir. En outre, les opérations en question représentent 1.000 heures de travail par an, soit moins d’un emploi à temps plein...

    « Alors que le protocole de sortie de crise leur propose de développer l’emploi public, la CGT se focalise sur un seul emploi ! », s’exclame le préfet.

    C’est qu’il s’agit pour la CGT d’une question de principe. Tout ce qui se fait sur un port doit être sous le contrôle de la CGT.. .

    Le port de Marseille est passé du 2e au 4e rang européen pour le trafic global depuis le conflit de 2005. Le secteur pétrolier est crucial pour son équilibre.

    « Là comme ailleurs, commente Jean-Marie Le Pen, le gouvernement se montre impuissant à défendre le bien commun. Il se montre même incapable de dénoncer une grève à l’évidence illégale, puisque les revendications concernent une future installation de GDF sur laquelle le port autonome n’a aucune autorité, et illégitime, puisqu’elle vise à garantir le contrôle de la CGT sur toutes les activités portuaires. » « Il est urgent, ajoute-t-il, que la France se dote d’un gouvernement capable de rétablir l’Etat de droit, aujourd’hui réduit en charpie dans tous les domaines. »

  • Je leur donne la vie éternelle

    Ce n’était pas sans intention que les Juifs interrogeaient Jésus-Christ. S’il répondait : Je suis le Christ, comme ils ne voyaient en lui que sa descendance de la race de David, ils l’accuseraient malicieusement de s’arroger le pouvoir royal ; mais il leur fit une réponse bien plus relevée ; ils ne voulaient l’accuser que de se faire le fils de David, il leur répondit qu’il était le Fils de Dieu. Et comment ? Ecoutez : « Jésus leur répondit : Je vous parle et vous ne me croyez pas ; les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi ; mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. ». On devient brebis en croyant, en suivant le Pasteur, en ne méprisant pas le Rédempteur, en entrant par la porte, en sortant et en trouvant les pâturages, en jouissant de la vie éternelle. Comment donc leur dit-il: « Vous n’êtes pas de mes brebis ? » Parce qu’il les voyait prédestinés à la mort éternelle, et non pas rachetés au prix de son sang pour la vie éternelle. « Mes brebis écoutent ma voix, et je les connais, et elles me suivent, et moi je leur  donne la vie éternelle». Voilà les pâturages. Si vous vous le rappelez, il avait dit plus haut : « Et il entrera, et il sortira, et il trouvera des pâturages». Nous sommes entrés en croyant, nous sortons en mourant. Mais comme nous sommes entrés par la porte de la foi, de même soyons pleins de foi en sortant de notre corps. C’est ainsi qu’il nous faut sortir par la porte même, pour trouver les pâturages. Ces bons pâturages, c’est la vie éternelle. Là, aucune herbe ne sèche ; tout y est vert, tout y est vigoureux. Il est une herbe qu’on appelle toujours vivante ; mais là seulement se trouve la vraie vie. « Je leur donnerai », dit-il, « la vie éternelle » ; à mes brebis.

    (saint Augustin, commentaires sur saint Jean)