Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Chômage : les chiffres du mensonge

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le gouvernement s’empresse de faire savoir, avant même la publication officielle des chiffres, que le chômage a baissé de 1 % en février.

    Il ne pouvait en être autrement, à l’approche des élections...

    Mais cette annonce tombe à plat, car personne ne prend plus au sérieux les chiffres de l’ANPE, dont on voit mois après mois comment ils sont manipulés.

    Le clou de l’imposture est que le gouvernement ose aussi publier le taux de chômage au sens du BIT, également en baisse bien entendu, alors même qu’il a repoussé à plus tard (après les élections), les résultats de l’enquête qui permet de le calculer.

    La fin de l’ère Chirac : un sommet de mensonge et de mépris des citoyens.

  • Gérard Schivardi et le Parti des travailleurs

    L’Association des maires de France a porté plainte contre Gérard Schivardi, qui se présente comme « le candidat des maires », alors qu’il n’est mandaté par aucune organisation de maires. En réponse, Gérard Schivardi a publié un appel de 103 maires (sur 36.000) l’encourageant à maintenir son slogan.

    Cette polémique a attiré l’attention sur ce candidat dont on ne parlait guère. Et les médias incultes se demandent qui il est. Gérard Schivardi affirme qu’il n’est membre d’aucun parti. Mais certains croient pouvoir dire qu’il est depuis longtemps membre du Parti des travailleurs. Et l’on peut constater que le secrétaire national du PT, Daniel Gluckstein, qui était le candidat de son parti en 2002, et dont le slogan était : « le candidat des maires »... est aujourd’hui le directeur de campagne de Gérard Schivardi. Lequel a annoncé sa candidature à l’issue d’une manifestation contre l’Union européenne, organisée par le Parti des travailleurs.

    « Tout ça est ridicule », riposte Gluckstein, qui annonce des plaintes contre ceux qui répandent de telles rumeurs. « Les gens veulent embrouiller les choses délibérément », alors que c’est très simple : « J’ai rencontré pour la première fois Gérard Schivardi en février 2002, durant ma campagne présidentielle. » Et il en profite pour rappeler que le Parti des travailleurs « n’est pas trotskiste », même s’il y a des trotskistes et une composante trotskiste au sein du parti... (Car il y a officiellement quatre courants au PT, mais le principal est le très trotskiste « Courant communiste internationaliste », nom donné en 1992 au PCI qui est le nom qu’avait pris l’OCI en 1982 : ce sont les « lambertistes », qui contrôlent notamment cinq fédérations de Force ouvrière.)

    Ce qui est simple à comprendre, en réalité, est que le Parti des travailleurs est, comme l’ancienne OCI, et comme Lutte ouvrière (mais sans atteindre la paranoïa de LO), une organisation secrète. Personne ne peut donc savoir si Gérard Schivardi est ou n’est pas membre du Parti des travailleurs, et cela n’a strictement aucune importance. Sa candidature est « soutenue » par le Parti des travailleurs, son directeur de campagne est le secrétaire national du Parti des travailleurs. Cela suffit, à moins d’être aveugle et de ne rien connaître aux tactiques communistes.

    Le coup de maître du « Parti » est d’avoir trouvé un maire, cette fois-ci, qui peut donc assumer son slogan, et surtout un maire qui a une bonne gueule et un sympathique accent du terroir, ce qui change du terne apparatchik Gluckstein. Reste à savoir si ça suffira pour faire mieux que les 0,47% de son « directeur de campagne »...

  • Chirac et Villepin recasent leurs potes

    Au conseil des ministres d’hier, Alain Seban, conseiller de Jacques Chirac pour la culture, a été nommé président du centre Pompidou. Il y remplacera Bruno Racine, ancien directeur des affaires culturelles de la Ville de Paris et collaborateur d’Alain Juppé, qui avait été nommé en 2002 à la tête de l’établissement. Bruno Racine est nommé à la tête de la Bibliothèque de France. Il remplacera Jean-Noël Jeanneney, atteint par la limite d’âge, qui avait été nommé par Jospin à la veille de l’élection présidentielle de 2002...

    Il y a trois semaines avait été nommée à la direction de l’ONF Annie Lhéritier, proche de Chirac depuis 1977. Et Augustin Romanet, ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée, était nommé directeur général de la Caisse des dépôts.

    Pour mémoire, on rappellera que Jean-Louis Debré a quitté le perchoir pour devenir président du Conseil constitutionnel.

    Auparavant, il y avait eu la nomination de Michel Boyon, l’ancien directeur de cabinet de Raffarin, à la tête du CSA. Tandis qu’à Frédéric de Saint-Sernin, ancien ministre et conseiller politique de Jacques Chirac, était offerte la présidence du Stade rennais.

    Dès l’été 2006, Dominique de Villepin avait obtenu la présidence de la RATP pour son directeur de cabinet Pierre Mongin.

    Trois autres proches du Premier ministre sont bien récompensés : Jérôme Fournel (conseiller au budget) a été nommé directeur général des douanes, Pierre-Franck Chevet (conseiller à l’industrie) directeur général de l’énergie, et sa conseillère parlementaire Florence Berthout a pris la direction de la Grand Halle de La Villette.

    Les prochains sur la liste sont Christophe Farnaud, conseiller diplomatique du Premier ministre, qui devrait devenir ambassadeur... en Grèce, et Véronique Guillermo, chef de son service de presse, qui devrait être recasée à l’IGAS.

    Il reste encore quelques jours pour placer quelques copains...

  • Pascal Galeoté

    Pascal Galeoté est l’homme qui mène la grève au port de Marseille. Agé de 33 ans, il était inconnu jusqu’ici en dehors du port. Pascal Galeoté est secrétaire général adjoint de la CGT du port autonome.

    Pourquoi le conflit est-il orchestré par le secrétaire général adjoint du syndicat unique, et non par son secrétaire général ? Parce que celui-ci, Raymond Maldacena, va devenir... administrateur du PAM, et laisser la place à son poulain. Lequel doit donc faire ses preuves afin d’être triomphalement élu à la tête de la section locale CGT des ports et docks lors du congrès du mois prochain...

    Bien entendu, Pascal Galeoté est le fils d’un agent du PAM, et le petit-fils d’un docker de Marseille. Car il ne suffit pas d’avoir sa carte CGT pour être embauché et bénéficier des alléchants avantages de la profession : la préférence familiale est de rigueur.

  • Un bon scoop

    Le Figaro a retrouvé la religieuse miraculée par l’intercession de Jean-Paul II, dont le dossier a été retenu dans la cause de béatification du pape. Sœur Marie-Simon-Pierre, de la congrégation des Petites sœurs des maternités catholiques, était alors à la maison mère de sa congrégation, à Puyricard. Après sa subite guérison de la maladie de Parkinson, elle travaille à la maternité Sainte-Félicité à Paris.

    Au-delà de l’émouvant récit qu’elle fait de son expérience, on constate que les miracles attribués à l’intercession de Jean-Paul II sont très souvent liés à la maternité et à la naissance, comme pour souligner l’importance de son incessant combat pour la culture de vie. L’histoire de la religieuse dont on ne disait rien jusqu’ici paraissait être une exception. Il n’en est rien, puisqu’au contraire elle travaille dans un établissement où l’on met des enfants au monde. Et près de 3.000 par an.

    Mieux encore, la clinique Sainte-Félicité est une maternité de niveau 2, autrement dit spécialisée en néonatalogie et soins intensifs de pédiatrie.

    Signalons que le 19 février 2006, l’agence Zenit publiait une interview assez stupéfiante du « Doc », l’animateur radio qui s’était fait connaître aux côtés de « Difool » sur Fun Radio, dans des émissions abjectes. Il se trouve que le « Doc », Christian Spitz, est pédiatre à Sainte-Félicité. Voici ce qu’il disait à propos des parents auxquels on apprend que leur enfant est atteint de trisomie 21 :

    « Aujourd’hui, ils ont le sentiment qu’on leur intime l’ordre d’interrompre la grossesse. Je suis effrayé de voir la pression psychologique que l’on fait subir aux parents. Tous les parents ont besoin de réfléchir. Il faut leur laisser du temps. Les réactions d’un homme et d’une femme sont bien différentes. Pour la mère, ce bébé a déjà envahi son imaginaire et l’a confirmée dans son rôle de femme. Le père a tendance à se demander : pourquoi le garder ? A la clinique Sainte Félicité, nous accueillons les parents en service prénatal et nous les accompagnons. Nous avons eu 3 naissances « surprise » d’enfants trisomiques 21. Les parents ont accepté de les garder. »

    Et encore :

    « L’annonce de malformation est toujours un choc. Il est essentiel de parler avec les parents, de leur proposer d’aller jusqu’au bout, même si la vie de l’enfant doit s’arrêter après quelques jours, semaines ou mois de vie in utero ou à la naissance. L’enfant a une existence propre qu’il peut vivre jusqu’à sa fin naturelle. Les parents que nous accompagnons nous remercient par la suite de leur avoir permis de vivre avec leur enfant, le temps qu’ils avaient à vivre ensemble. Interrompre une vie ne résout pas le problème : quelqu’un a disparu. Nous vivons dans une ambiance d’eugénisme dictatorial. (...) Je trouve, par exemple que les propos du Téléthon sur le dépistage sont d’une violence médicale inouïe. Je soutiens un dépistage anténatal qui permette d’adapter la prise en charge de l’enfant le plus vite possible après le diagnostic. »

    Et aussi :

    « Je suis contre l’avortement pour des raisons personnelles. En tant que médecin, je ne peux le dire. Nous nous devons d’informer les parents de toutes les possibilités. C’est ce qu’indique la loi mais cela reste théorique. Aujourd’hui, les médecins pratiquent une information unidirectionnelle, violente et péremptoire où les parents n’ont pas le droit à la parole. Ils ne laissent pas le temps aux parents de réfléchir parce qu’eux-mêmes ont du mal à assumer. Quand un handicap est diagnostiqué avant la naissance, la première réaction devient : « il ne faut pas que ça naisse ». L’enfant n’est pas considéré. On veut gommer cette réalité mais l’expérience prouve pourtant qu’on ne le peut pas. Ce n’est jamais facile de faire le deuil d’un enfant... Dans notre société, l’interruption médicale de grossesse (IMG) se propose comme une façon de régler l’anomalie. Avec le dépistage, on croit avoir tout réglé. La trisomie 21 m’apparaît comme l’exutoire de cette politique, alors que l’on est capable de déployer des trésors d’idées pour aider le handicap. »

    Rappelons que sainte Félicité, dont le nom au martyrologe est inséparable de celui de sainte Perpétue, était enceinte lorsqu'elle fut condamnée à mort. On la fit accoucher et son bébé fut adopté par une chrétienne.

  • L’église Sainte-Croix d’Aghtamar

    medium_Mar_20070328_04_36_48.jpg
    L’inauguration de l’église restaurée de la Sainte-Croix d’Aghtamar, sur le lac Van, en Turquie, doit avoir lieu aujourd’hui. Il s’agit d’une magnifique église arménienne du Xe siècle, qui avait été « abandonnée » au début du XXe siècle après le génocide arménien.

    Le gouvernement turc avait fait l’effort sans précédent d’inviter à la cérémonie le catholicos arménien, Karekine II. Mais celui-ci a fait savoir qu’il n’était pas question que le patriarcat participe à une cérémonie laïque pour l’inauguration d’une église transformée en musée.

    Car si le gouvernement turc aime à restaurer les vestiges chrétiens pour faire venir les touristes occidentaux, et prétendre ainsi qu’il est tolérant, il n’est évidemment pas question de les ouvrir au culte.

    Il y a eu des discussions pour savoir si on devait rétablir la croix au sommet de l’édifice. L’architecte turc a fait valoir que la croix est un signe distinctif des églises et que la silhouette de celle-ci serait incomplète si on n’y remettait pas la croix (comme cela se voit de façon manifeste sur la photo). Mais il n’a pas eu gain de cause... Même pour une église qui s’appelle Sainte-Croix...

  • Les raisons du célibat sacerdotal

    A l’occasion du 40e anniversaire de l’encyclique Sacerdotalis caelibatus, le cardinal Claudio Hummes, préfet de la Congrégation du clergé, a publié dans l’Osservatore romano un article qui résume fort bien les raisons pour lesquelles l’Eglise catholique tient au célibat sacerdotal, et il insiste sur ce qu’il y a de plus profond dans cet enseignement, à savoir le caractère de signe du Royaume, de signe eschatologique, du célibat sacerdotal. On ne peut que remercier l’agence Zenit de l’avoir reproduit.

  • La ségolangue

    Si Marie-Ségolène devenait Présidente, il y a au moins une catégorie de Français qui ne sera pas au chômage, ce sont les spécialistes de la langue française. Car l’exégèse de ses propos sera une occupation à plein temps et devra faire l’objet permanent de savantes expertises et contre-expertises.

     Dans un entretien paraissant aujourd’hui dans l’hebdomadaire Challenges, la candidate déclare qu’il faut « sortir de l’idéologie punitive du profit ».

    Le mot « punitive » n’est guère employé que dans l’expression « expédition punitive » : une action militaire de représailles. On croit comprendre qu’une « idéologie punitive » est une idéologie qui vise principalement à punir. Mais punir qui ? « L’idéologie punitive du profit », a priori, c’est l’idéologie du profit, qui « punit » ceux qui ne bénéficient pas de ce profit parce qu’il est accaparé par les profiteurs. On en revient à « l’exploitation de l’homme par l’homme », au capitalisme qui opprime les prolétaires, et autres clichés marxistes.

    Le problème, c’est que cette interprétation est fausse. En examinant le contexte, on s’aperçoit que Marie-Ségolène veut dire exactement le contraire. Elle dit que les profits sont nécessaires, qu’il n’y a pas de honte à dégager des bénéfices et à augmenter ses revenus, etc.

    Donc, « l’idéologie punitive du profit », ce serait l’idéologie qui punit ceux qui font du profit.

    Le problème est que ça ne veut rien dire. Il n’existe pas d’idéologie qui punisse ceux qui font des profits. Il existe une idéologie qui conduit à une politique « confiscatoire » pouvant être perçue comme une punition. Ce n’est pas vraiment la même chose.

    Mais de bravitude en sororité, en passant par la France respirante qui va devenir la France présidente, on n’est plus à ça près.

  • Ça va encore faire des histoires...

    Jean-Marie Le Pen, à propos de la devise de la République, dans un entretien au Progrès de Lyon : « Elle dit un certain nombre d’objectifs et de vertus qu’elle propose d’observer. Il y a la liberté, puis, presque son contraire, l’égalité, et pour arranger les choses, on a ajouté la fraternité. C’est une devise qui en vaut une autre. C’est Honneur et Patrie, Valeurs et Discipline, Tiens voilà du boudin, etc. »

    Il dit d’autre part, à propos de ses concurrents : « Royal est la fille spirituelle de Mitterrand, Sarkozy est le fils de Chirac, et Bayrou celui de Giscard. Ils sont tous les trois représentatifs des trois partis responsables du déclin de la France depuis 30 ans. »

  • National Hebdo N° 1184

    « L’Europe à refaire : Le Pen montre la voie ». Mon éditorial oppose la mascarade européiste de Berlin et le discours de Jean-Marie Le Pen sur l’Europe à Toulouse.

    Et c’est tout le périple de Jean-Marie Le Pen, de Montpellier à Toulouse en passant par Nîmes et Notre-Dame de Marceille, qui est raconté par le texte et l’image en pages 2 et 3.

    Tandis que Topoline, dans sa Semaine, évoque quelques-unes des joyeusetés de l’anniversaire des traités de Rome.

    Michel Limier brosse le portrait de Philippe Lapousterle, « l’homme à tout faire de François Bayrou ».

    Dans ses Réminiscences à bâtons rompus, Jean Bourdier évoque Jacques Laurent. Mais il a « tant à dire » que c’est « à suivre »...

    Alexandre Martin continue d’analyser le problème d’Airbus, et évoque la rencontre de Jean-Marie Le Pen avec les petits patrons de la CGPME.

    Le numéro se termine par la deuxième livraison des Carnets de campagne de Béatrice Pereire.