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Le blog d'Yves Daoudal - Page 81

  • Bidenneries

    La Maison Blanche avait invité la femme de Zelensky et la veuve de Navalny à assister auprès de la première dame au discours sur l’état de l’union que va prononcer Jobidon jeudi.

    Mais le bureau de la femme de Zelensky a fait savoir qu’en raison de son emploi du temps, notamment « la visite d’enfants d’un orphelinat » (sortez vos mouchoirs), ce serait impossible.

    Naturellement, chacun comprend que c’est une fausse excuse : la vérité est que la Zelenskaya ne veut en aucune manière se trouver à côté de la Navalnaya, une Russe femme d’un Russe qui jusqu’à sa mort a parlé du « monde russe » incluant l’Ukraine…

    De son côté, le bureau de la Navalnaya a fait savoir que la veuve ne pourrait pas y aller, parce qu’elle doit « se reposer »…

    Chou blanc pour Jobidon qui croyait pouvoir rehausser sa campagne avec une photo de sa femme flanquée des deux égéries mondiales.

    Il lui faudra se rabattre sur un deuxième choix : la vedette sera donc une femme du Texas qui a dû aller se faire avorter dans un autre Etat…

  • Mercredi de la troisième semaine de carême

    Audite et intelligite traditiones quas Dominus dedit nobis.

    Écoutez et comprenez les traditions que le Seigneur nous a données.

    Telle est aujourd’hui l’antienne du Benedictus. A priori on pourrait penser que c’est une citation de Moïse, en rapport avec l’épître de ce jour (la révélation du Décalogue), mais on ne la trouve pas dans le Pentateuque. On constate d’ailleurs à cette occasion que le mot « tradition » ne figure pas dans le Pentateuque.

    Et le propos paraît paradoxal, le jour même où Jésus dans l’évangile s’en prend aux traditions des juifs, ce qui est souligné par l’antienne du Magnificat :

    Non lotis manibus manducare, non coinquinat hominem.

    Ne pas s’être lavé les mains pour manger, cela ne souille point l’homme.

    Si l’on regarde de plus près, on voit que Jésus relativise ou dénonce des traditions humaines (et hypocrites), alors que l’antienne du Benedictus parle des traditions que Dieu nous a données. Ces traditions véritables, c’est la transmission des commandements de Dieu (le Décalogue de la première lecture). « Pourquoi violez-vous le commandement de Dieu, à cause de votre tradition ? (…) Vous avez annulé le commandement de Dieu par votre tradition. »

    Alors que le Christ est venu parfaire le commandement de Dieu par son Evangile.

  • La persécution

    La commission de la politique humanitaire et de l'information du Parlement ukrainien a recommandé aujourd’hui l'adoption en deuxième lecture du projet de loi n° 8371 sur l'interdiction de l'Église orthodoxe ukrainienne.

    Selon le député "Eurosolidarité" Volodymyr Vyatrovytch, le Parlement va recevoir en deuxième lecture un projet de loi actualisé comportant des restrictions « plus fortes ». Ainsi, selon le texte du projet de loi adopté par la commission, « les structures affiliées à l’Eglise orthodoxe russe ne pourront pas utiliser les biens de l'État et des communes, et le transfert des communautés vers l’Eglise orthodoxe d’Ukraine sera considérablement simplifiée ».

    *

    Des officiers du SBU ont effectué une perquisition ce matin chez un archiprêtre du diocèse de Tcherkassy, Boris Brodovsky, parce qu'il aurait publié sur les réseaux sociaux des vidéos « justifiant l'agression russe ». Le chef du département juridique du diocèse indique qu’il n’a pas été possible de le contacter dans l’immédiat : « Probablement, les officiers du SBU ont saisi le téléphone du père Boris. » Le prêtre a quitté le ministère il y a une dizaine d'années pour des raisons de santé, et il est pris en charge par sa mère.

  • Nuland out

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    Victoria Nuland, numéro 3 du Département d’Etat américain, démissionne. (C’est elle sur la photo, en janvier dernier à Kiev.)

    Réaction de Maria Zakharova :

    Ils ne vous en diront pas la raison. Mais elle est simple : l'échec des politiques antirusses de l'administration Biden. La russophobie, proposée par Victoria Nuland comme principal concept de politique étrangère des États-Unis, fait couler les démocrates comme une pierre. Comme ils sont déjà au fond du gouffre, elle ne les fait pas remonter.

    Le site Strana.ua (bloqué en Ukraine depuis 2021 parce qu’il n’était pas gentil pour Zelensky), considère que ce départ est révélateur « de l'impasse dans laquelle la politique de Washington s'est trouvée au cours des dix dernières années ».

    Il rappelle que la Nuland a soutenu les événements du Maïdan en 2013-2014 (elle était venue se faire photographier distribuant des petits pains), puis la candidature d'Arseni Iatsenyouk au poste de Premier ministre de l'Ukraine (ou plutôt elle avait imposé le nouveau gouvernement – avec le vice-président Joe Biden -, en lançant « Fuck the EU » à l’ambassadeur à Kiev qui s’inquiétait des éventuelles réactions européennes au diktat américain).

    C’est elle aussi qui avait piloté les « accords de Minsk ». Mais, souligne Strana.ua, ils n'ont pas été mis en œuvre, la corruption a continué à prospérer en Ukraine et l'autorité centrale a commencé à persécuter tous les opposants politiques.

    Plus tard, alors que Nuland occupait déjà le poste de sous-secrétaire d'État, les États-Unis n'ont pas été en mesure d'empêcher le début de l'opération militaire russe, puis, « malgré les nombreuses déclarations fracassantes, ont été incapables d'assurer un niveau de soutien adéquat à l'Ukraine, ce qui a conduit à l'échec de la contre-offensive de l'année dernière et à la situation difficile actuelle sur le champ de bataille ».

    « Tout cela, combiné à la forte escalade des luttes politiques internes aux États-Unis, a donné à l'Occident le sentiment d'une impasse dans la stratégie ukrainienne, dont Nuland était l'un des principaux concepteurs. À cet égard, son départ à la retraite semble tout à fait naturel. Le processus a besoin d'un nouveau concepteur, ou plutôt d'une nouvelle conception. »

  • Sinon il n’y a pas de nazis

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    Le 1er mars, la municipalité de Nikopol, en Ukraine, a changé les noms de plusieurs rues. La rue de Pavlograd (ville de la même province, qui s’appelle ainsi depuis sa création au XVIIIe siècle) est renommée rue Petro Dyatchenko.

    Ce personnage a notamment participé à Cracovie en 1941, sous l’égide des nazis, à la création du Conseil général ukrainien des combattants. Puis il a coopéré avec les deux factions de l’OUN (Bandera et Melnyk), et avec le Sicherheitsdienst (service de la sécurité du Reichsführer-SS, en abrégé SD). A partir de mars 1944 il participe à l’organisation du 31e bataillon de la SD (dit « Légion d’autodéfense ukrainienne »), dont il devient le commandant. Une unité bien connue pour ses crimes de guerre. Puis il devient commandant d’un régiment de la soi-disant « Armée de libération ukrainienne » issue essentiellement de la division SS Galicie, et qui deviendra en 1945 l’« Armée nationale ukrainienne » (UNA). Le 7 mai 1945 le colonel SS Petro Dyatchenko est promu général.

    Après la guerre il s’installe aux Etats-Unis. Il est mort en 1965 et a été enterré au cimetière orthodoxe ukrainien Saint-André dans le New Jersey. Ses funérailles furent célébrées par le « métropolite Ioan », premier primat de l’« Eglise orthodoxe ukrainienne des Etats-Unis », et l’archevêque Mstyslav Skrypnyk, bras droit du précédent, puis chef des « Eglises orthodoxes autocéphales d’Europe et d’Australie », et qui finira en 1991 « patriarche de Kiev et de toute l’Ukraine », c’est-à-dire de l’« Eglise orthodoxe autocéphale ukrainienne » ressuscitée. (Skrypnyk avait prononcé ses vœux monastiques en mai 1942 et avait été sacré évêque quelques jours plus tard dans l’« Eglise orthodoxe autocéphale ukrainienne » fondée en 1917 dans l’éphémère République nationale ukrainienne).

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  • Trump

    La veille de l’inéluctable triomphe de Donald Trump lors des primaires du « Super Tuesday », la Cour suprême des Etats-Unis a cassé l’arrêt de la cour suprême du Colorado qui interdisait à l’ancien président de se présenter à la présidentielle dans cet Etat, en se fondant sur un article constitutionnel interdisant à des candidats de briguer des fonctions fédérales s’ils se sont livrés à une « insurrection » contre les Etats-Unis.

    Il est à remarquer que la décision a été prise à l’unanimité, donc aussi par les adversaires les plus acharnés de Trump à la Cour suprême.

    Les gazettes avaient fait monter le suspense, alimenté par les autres initiatives dans le même sens (Maine, Illinois), mais la Cour suprême constate simplement que les Etats n’ont pas le pouvoir d’exclure un candidat à une fonction fédérale, quel qu’il soit. L’arrêt ajoute que le texte invoqué dit que c’est le Congrès qui peut empêcher un candidat, par le biais de la législation. Les trois juges les plus à gauche ont contesté cette interprétation, mais ont approuvé la décision.

    La question de savoir si Trump s’est livré à une « insurrection » n’a même pas été abordée. D’autant moins qu’il n’est pas poursuivi en justice pour un tel motif.

  • Mardi de la troisième semaine de carême

    En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Si ton frère a péché contre toi, va, et reprends-le entre toi et lui seul…

    Pourquoi le reprends-tu ? Dans l’amertume de te sentir offensé ? Non, je l’espère ! Si tu agis ainsi par amour-propre, ton action est nulle ! Si tu agis par amour de l’autre, rien de mieux ! Pour savoir sous l’empire de quel amour tu dois agir, l’amour envers toi ou envers lui, prête donc bien attention aux paroles elles-mêmes. « S’il t’écoute, est-il dit, tu as gagné ton frère. » Donc, agis pour lui, dans l’intention de le gagner. En agissant de la sorte, tu le gagnes. Si tu ne l’eus fait, c’était sa perte.

    Comment est-il possible que la plupart des hommes ne prennent pas au sérieux de tels péchés ? Ils disent : « Qu’ai-je fait de grave ? J’ai péché contre un homme. » Prends cela au sérieux : c’est contre un homme que tu as péché. Veux-tu le savoir ? Pécher contre un homme, c’est aller à ta perte. Si celui contre qui tu as péché te reprend, seul à seul, et que tu l’écoutes, il t’a gagné. Qu’est-ce à dire : « Il t’a gagné » ? Ceci : s’il ne te gagnait, tu étais perdu. D’ailleurs si tu n’étais pas perdu, comment a-t-il pu te gagner ? Que nul donc ne le prenne à la légère, si c’est contre son frère qu’il pèche. A un certain endroit, l’Apôtre le dit : « En péchant ainsi contre vos frères, en blessant leur conscience qui est faible, c’est contre le Christ que vous péchez. » Oui, certes, car tous nous sommes devenus membres du Christ. Toi qui pèches contre un membre du Christ, comment ne pèches-tu pas contre le Christ ?

    Que personne donc ne dise : « Je n’ai pas péché contre Dieu, mais j’ai péché contre mon frère, j’ai péché contre un homme, il n’y a là que peccadille, voire même rien du tout ! » Sans doute parles-tu ainsi : « Il n’y a là que peccadille », parce que la guérison peut en être immédiate. Tu as péché contre ton frère ? Fais satisfaction et tu es guéri ! En un instant, tu l’as posé, cet acte porteur de mort. Mais en un instant, tu en as trouvé le remède. Mes frères, lequel d’entre nous oserait espérer le Royaume des Cieux, lorsque l’Évangile affirme : « Celui qui dit à son frère : mécréant, sera passible de la géhenne de feu » ? Terrifiante perspective ! Mais, regarde, voici le remède. « Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là, tu te rappelles que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel. » Dieu ne s’irrite pas si tu diffères de présenter ton offrande : c’est toi que cherche Dieu plutôt que ton offrande.

    Saint Augustin, leçon des matines (16e sermon sur les Paroles du Seigneur).

  • La persécution

    Robert Amsterdam, l’avocat international qui a entrepris de défendre l’Eglise orthodoxe ukrainienne, a publié une vidéo où il dit ce qui suit.

    « Hier, je suis rentré de Kiev, où j’ai rencontré les responsables du Saint-Synode de l’Église orthodoxe ukrainienne. Je fais cette courte vidéo parce qu’il y a un document qui circule à Washington sous le titre « Law and Liberty Trust », qui n’a absolument aucun sens d’un point de vue juridique, et qui tente de protéger d’une manière ou d’une autre le discours haineux contenu dans le projet de loi 8371, par lequel l’Ukraine tente d’interdire l’Église orthodoxe ukrainienne. Il y a très peu de liberté religieuse en Ukraine. J’ai rencontré beaucoup de prêtres et d’évêques de l’Église orthodoxe ukrainienne, et chacun d’entre eux a été interrogé par la police secrète, le SBU, qui s’est fixé pour objectif l’anéantissement de l’Église. L’un d’eux a été interrogé de manière si agressive qu’il a eu une crise cardiaque le jour même. J’ai rencontré des députés de la Rada qui sont tellement frustrés par leur manque de liberté qu’ils disent que leur vie est un enfer. Ils ont été interrogés par le SBU. J’apporterai les noms de toutes ces personnes à Washington lorsque je viendrai la semaine prochaine pour rencontrer les membres du Congrès et les exhorter à envoyer une lettre au président de la Verkhovna Rada, M. Stefantchouk. Il faudra lui demander : en premier lieu de transmettre ce projet de loi incroyablement illégal à la Commission de Venise, qui a été fondée par les Européens. Cela sera utile pour ramener un certain État de droit en Ukraine. Dans le même temps, je veux demander au Congrès d’approuver et de faire tout ce qui est possible pour aider les Ukrainiens. Parce que l’essence de tout cela est : une loyauté aveugle et l’abandon de ses propres libertés précieuses, telles que les libertés des médias et de religion, et les tentatives de faire taire un adversaire n’est pas la voie à suivre pour l’allié de ce pays. Nous devons comprendre que nous avons des obligations envers tous les Ukrainiens : quand nous sommes venus leur dire qu’ils avaient notre soutien, c’est cela que nous avions en vue. Nous devons leur dire d’arrêter la persécution de l’Église orthodoxe ukrainienne. Arrêtez les purges religieuses et, pour l’amour de Dieu, contrôlez la police secrète, qui me rappelle plus la Russie stalinienne que n’importe quelle forme de démocratie et de comportement démocratique connu. »

    *

    L’évêque Victor Bed de l’Eglise du pouvoir donne un bel exemple du délire des autorités ukrainiennes. A propos de la création de l’Eglise orthodoxe roumaine d’Ukraine destinée à protéger les paroisses roumanophones d’Ukraine, il écrit :

    « L'adoption d'une décision aussi désobligeante et provocatrice contre l'Ukraine et l'Église orthodoxe d'Ukraine, en particulier dans les conditions de la guerre russo-ukrainienne de 2014-2024, témoigne de la grande influence des structures du FSB et du Patriarcat de Moscou sur les autorités roumaines et la hiérarchie de l'Église orthodoxe roumaine. »

    Il ajoute que cette décision « témoigne de la défaite de l'Ukraine sur le front de l'information internationale face à la propagande russe Poutine-Patroutchev et de la faiblesse de la diplomatie ukrainienne et des services spéciaux ukrainiens dans la défense des intérêts nationaux ukrainiens et, en particulier, de la sécurité religieuse à l'échelon international ».

    C’est pourquoi les dirigeants « doivent prendre des mesures urgentes et efficaces afin de protéger la sécurité nationale et religieuse de l'Ukraine ».

    *

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    Le monastère de Bancheny a diffusé sur YouTube une vidéo d’en sermon du métropolite Longin. Extraits :

    « N'avez peur de rien, priez simplement. Dieu nous donnera tout par nos prières. Ils nous jugeront, ils nous enfermeront. Le Seigneur n'a-t-il pas été en prison ? Le Seigneur Dieu n'a-t-il pas été battu et jugé ? Et c'est le chemin qui nous mène au Royaume de Dieu pour l'éternité. »

    « Savez-vous pourquoi ils me passent en jugement ? Parce que j'ai dit que je voulais être dans l'Église de Dieu. Je ne veux pas être là où l’on frappe, où l’on casse les portes avec un coupe-boulon, où l’on bat les vieilles dames qui ont prié toute leur vie dans l'Église de Dieu. Mais je n'ai pas dit de quel type d'église il s'agissait. Je veux être dans cette Église où il y a la paix, où personne n'est battu, où les gens prient, pleurent, se pardonnent les uns les autres. Dieu n'a pas de nation juive ou païenne, et la maison de mon Père est une maison de prière pour toutes les nations. C'est pour cela que je passe en jugement. »

    *

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    Le métropolite Mélèce de Tchernivtsi a consacré samedi une « église de maison », une maison transformée en église, qui remplace dans le village de Babiy l’église paroissiale volée il y a près d’un an par les militants de l’Eglise du pouvoir.

  • L’enfer

    A Versailles, d’abord une longue ovation debout à Simone Veil, par les parlementaires unanimes dans le culte de Moloch. Et à la fin on a fait scintiller la Tour Eiffel pour saluer le résultat du vote « historique » : 780 parlementaires pour le sacrifice humain, 72 qui ne veulent pas le constitutionnaliser. Longue ovation debout à eux-mêmes.

    Nous sommes le premier pays au monde, clament-ils. La France fille aînée de l’Eglise, premier pays à garantir constitutionnellement la liberté de tuer les plus innocents.

    Il y a longtemps que la France est foutue. Mais là c’est le dernier cercle de l’enfer, où sont ceux qui ont trahi la famille, la patrie, les maîtres de la vie.

    *

    Pour rire un peu, la conclusion ubuesque du propos à la tribune de la représentante du Rassemblement national, censée exprimer une réticence :

    « La liberté que nous consacrons aujourd’hui ne sera jamais qu’une demi-liberté. »

  • Et de trois

    J’ai signalé le 27 février que peu après la prise de l’imprenable forteresse (dixit Zelensky) d’Avdeïevka, les Russes avaient détruit un indestructible char Abrams.

    C’était le 26. Le 28, un autre char Abrams a été touché. On ne sait pas quelle est la gravité des dommages.

    Hier, un autre char Abrams a été détruit. Toujours dans la région d’Avdeïevka. D’abord la chenille a été endommagée par un tir de grenade, puis deux drones l’ont heurté : le second a déclenché un incendie.

    Dans les trois cas il s’agit de drones Upyr FPV, utilisés pour la première fois en mai 2023.

    Il y a six mois que les Ukrainiens ont reçu des chars Abrams. Jusqu’ici on en avait seulement vu un du côté de Robotine (au sud), à la mi-février, qui tirait et se retirait immédiatement.

    Chaque char Abrams coûte 12 millions de dollars.