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Mercredi de la troisième semaine de carême

Audite et intelligite traditiones quas Dominus dedit nobis.

Écoutez et comprenez les traditions que le Seigneur nous a données.

Telle est aujourd’hui l’antienne du Benedictus. A priori on pourrait penser que c’est une citation de Moïse, en rapport avec l’épître de ce jour (la révélation du Décalogue), mais on ne la trouve pas dans le Pentateuque. On constate d’ailleurs à cette occasion que le mot « tradition » ne figure pas dans le Pentateuque.

Et le propos paraît paradoxal, le jour même où Jésus dans l’évangile s’en prend aux traditions des juifs, ce qui est souligné par l’antienne du Magnificat :

Non lotis manibus manducare, non coinquinat hominem.

Ne pas s’être lavé les mains pour manger, cela ne souille point l’homme.

Si l’on regarde de plus près, on voit que Jésus relativise ou dénonce des traditions humaines (et hypocrites), alors que l’antienne du Benedictus parle des traditions que Dieu nous a données. Ces traditions véritables, c’est la transmission des commandements de Dieu (le Décalogue de la première lecture). « Pourquoi violez-vous le commandement de Dieu, à cause de votre tradition ? (…) Vous avez annulé le commandement de Dieu par votre tradition. »

Alors que le Christ est venu parfaire le commandement de Dieu par son Evangile.

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