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12e dimanche après la Pentecôte

Benedícam Dóminum in omni témpore : semper laus ejus in ore meo.
In Dómino laudábitur ánima mea : áudiant mansuéti, et læténtur.

Je bénirai le Seigneur en tout temps ; sa louange sera toujours dans ma bouche.
Mon âme mettra sa gloire dans le Seigneur ; que les doux m’entendent, et qu’ils se réjouissent.

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Musicalement, ce graduel est assez curieux. Il est indiqué comme étant du 7e mode, mais il est manifeste que la dominante est do, et non ré comme ce devrait être. Il s’agit donc plutôt a priori d’un 8e mode. Mais la gamme est bien celle du 7e mode, montant de la tonique sol au sol à l’octave supérieure. Mais le corps du graduel ne se termine pas sur la tonique : il se termine sur un la. On constate alors que toute la phrase « in ore meo », et même les dix notes précédentes, sont exactement (à la quinte supérieure) celles de « protege me » du graduel du 10e dimanche, qui est, et clairement, du… premier mode.

Don Johner relève d’autres particularités, notamment une formule qui appartient aux graduels du 3e mode (sur « mansueti »).

Et il est patent que Dominum et Domino ont exactement la même noble et royale mélodie.

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