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Le blog d'Yves Daoudal - Page 543

  • Un joli geste

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    La Poste irakienne a émis pour la première fois une série de timbres consacrés aux églises historiques de Bagdad.

    Ce n’est pas cela qui fera revenir les chrétiens exilés ou qui supprimera les menaces qui pèsent toujours sur ceux qui sont restés, mais c’est un geste appréciable des autorités, parmi quelques autres de la même eau.

  • Renforcement de la dictature scolaire

    Macron :

    « Dès 2021, l'instruction à l'école sera obligatoire pour tous dès 3 ans (...) L'instruction à domicile sera réservée aux élèves ayant des problèmes de santé. »

    Il a aussi annoncé que les écoles hors contrat seraient davantage contrôlées notamment à propos du « parcours des personnels », du « contenu pédagogique des enseignements » et de « l'origine des financements ». Il y avait déjà la loi Gatel de 2018. Mais on va faire pire. Au nom de la République. Contre les « séparatismes »…

    Rappel :

    « Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants », Déclaration universelle des droits de l’homme, art. 26-3.

    Mais, par principe, les droits de l’homme ne s’appliquent pas dans une dictature.

  • Racisme ordinaire

    L’Université d’Oxford (Angleterre) met en œuvre un programme intitulé Black Academic Futures, qui proposera jusqu’à 10 bourses d’étude à des étudiants noirs.

    Si j’étais pakistanais je crierais à la discrimination…

  • Amusant

    Libération publiait en ligne hier matin un article intitulé « Face à l’Azerbaïdjan, l’extrême droite française défend l’Arménie » : « Un soutien opportuniste qui vise à matérialiser son discours antimusulmans et faire d’Erdogan l’épouvantail d’un islam présenté comme conquérant et menaçant l’Occident chrétien. »

    Mais voilà que Macron dénonçait, peu après, en arrivant au sommet européen, la présence de « combattants syriens de groupes djihadistes » au Haut Karabakh, envoyés par la Turquie.

    Libération a retiré son article

  • La dictature au Québec

    Depuis le 1er octobre il est interdit au Québec de recevoir chez soi des amis et même des membres de sa famille. Quiconque fait cela, dit l’ahuri dictateur Legault, « est en contravention de la loi et met la vie des autres personnes en danger ».

    La police est donc habilitée à entrer chez les gens pour constater l’infraction et faire payer l’amende : 640 €.

    Si l’habitant ne veut pas ouvrir à la police, celle-ci obtiendra immédiatement un « télémandat » d’un juge. Car il y aura bien sûr des juges au service de la dictature. Il y en a toujours.

  • République bananière

    « L’Assemblée nationale » a adopté la prorogation de la loi qui permet au gouvernement de prendre toutes les mesures arbitraires imaginables pour raison « sanitaire ».

    Le texte a été voté par… 26 députés.

    Il y a eu… 17 opposants.

    Et 3 abstentions.

    Mais oui. Alors que l'effroyable catastrophe coronamachin est le sujet le plus important du moment.

    La « Défenseure des droits » avait mis en garde contre le risque d'« atteinte disproportionnée » aux droits et libertés. On retiendra qu’il n’y a eu aucun député de ce que l’on appelle la "droite" (ni de ce qu'on appelle la "gauche", d'ailleurs...) pour voter contre. La dictature s’installe tranquillement dans les esprits.

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  • La dictature Pompili

    Barbara Pompili a donné l’ordre au préfet de l’Ardèche de prendre un arrêté pour suspendre la construction de l’église de la Famille missionnaire de Notre Dame à Saint-Pierre de Colombier jusqu’en juillet 2021.

    Or le même préfet, en l’occurrence une préfète, disait en juin dernier (à la Pompili en personne) que ce ne serait pas facile à expliquer « parce qu’on est en train de commettre une faute contre le droit de l’urbanisme ». Puisque tout est en règle pour la construction.

    Laquelle est en fait déjà suspendue en raison des manifestations antichrétiennes qui ont eu lieu.

    En fait, pour éviter une ZAD écolo-communiste, Barbara Pompili s’asseoit sur le droit.

    Lire ici et .

  • Les anges gardiens

    Telle est la dignité de nos âmes, que chaque homme dès le premier moment de sa naissance reçoit un ange délégué à sa garde, et ainsi la nature humaine, qui par ses fautes avait perdu le droit à la félicité éternelle, se trouve placée sous la tutelle des saints anges et arrive, par leur secours, au royaume éternel. Mû par ces considérations, nous avons trouvé convenable et nécessaire de ne pas borner nos hommages à la Toute-Puissance divine qui régit ce monde, à la Vierge Marie mère de Dieu, mais de les adresser aussi à ses fidèles serviteurs les anges, qui se réjouissent de notre conversion et la célèbrent par des jours de fête, dit le saint évangile, mais surtout aux très saints esprits que nous savons être députés à notre sauvegarde, qui veillent sur nous pendant notre sommeil, nous assistent dans notre prière, nous défendent sur terre et sur mer, purifient notre esprit et notre corps, nous provoquent à la vertu, élèvent nos pensées vers Dieu, nous consolent dans nos peines et nos épreuves, quand nous sommes sous les étreintes de la maladie et de la mort prochaine, nous font visite, nous fortifient, nous défendent contre l'esprit du mal, et après nous avoir donné la victoire, nous accompagnent au ciel ou au purgatoire. Sans ce secours providentiel, l'infirmité humaine ne saurait être en sécurité.

    C'est pourquoi nous voulons honorer par une fête solennelle, par une tendre dévotion et des sacrifices, ceux dont le Dieu tout-puissant se sert pour l'exécution de ses volontés. Après avoir institué autrefois, quand nous nous occupions de la réforme du calendrier, la fête de l'ange propre et avoir obtenu pour elle la confirmation apostolique, poursuivant aujourd'hui cette pieuse entreprise, nous voulons, d'accord avec notre chapitre, que cet office soit un office canonial ; il sera porté avec ce titre sur la table du chœur, et tous les ans sera célébré par un des archidiacres, ou le chantre, ou le sacriste, ou l'ouvrier, ou l'un des chanoines.

    Ce texte est du bienheureux François d’Estaing, qui fut le pionnier du culte liturgique de l’ange gardien. Ordonné prêtre en 1499, François d’Estaing était déjà camérier-doyen du chapitre de chanoines de Lyon, abbé commandataire, et depuis l’année précédente membre du conseil du roi (Louis XII). C’est à ce titre qu’il part en ambassade à Rome (avec Guillaume Budé) en 1505. Il rencontre le pape Jules II et lui fait part de son souhait d’honorer les anges gardiens par une fête liturgique. Le pape l’y encouragea. Evêque de Rodez à la fin de cette même année, il fit composer un office, qui fut approuvé par Léon X. Le texte ci-dessus est sans doute de 1526, quand François d’Estaing reçut une nouvelle approbation pontificale (de Clément VII).

    La fête se répandit d’abord en Espagne et au Portugal, puis dans l’empire. En 1608 Paul V accorda à Ferdinand II la fête des anges gardiens dans tout l’empire, et Clément X la mit au calendrier romain en 1670, à la date du 2 octobre (à Rodez elle était au 1er mars et y resta jusqu’au XIXe siècle).

     

  • Saint Remi

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    Hymne des laudes dans de nombreux bréviaires français du XVIIIe siècle.

  • Comment elle va renverser l’arrêt sur l’avortement

    « Comment Amy Coney Barrett va utiliser la science et les principes juridiques pour renverser Roe contre Wade ». C’est le titre d’un article de Steven Mosher sur son blog abrité par Life Site.

    Les militants américains de la culture de mort pensent que l’arrêt Roe contre Wade ne peut pas être renversé, en vertu du principe de « stare decisis » : l’arrêt d’une juridiction supérieure a force de loi et fait absolument jurisprudence. A plus forte raison quand c’est la Cour suprême.

    Sauf si. Sauf si l’arrêt est entaché de ce que les Américains appellent « judicial overreach » : abus de droit, décision outrepassant les règles du droit.

    Or. Or Ruth Bader Ginsburg elle-même a laissé entendre que l’arrêt Roe contre Wade était dans ce cas.

    Ruth Bader Ginsburg est entrée à la Cour suprême en 1993, l’année du 20e anniversaire de Roe contre Wade. A cette occasion, dans une allocution devant les étudiants de la faculté de droit de l’université de New York, elle déclara que la Cour suprême aurait dû s’en tenir à la question qui lui était posée, à savoir la constitutionnalité de la loi texane contre l’avortement, et non saisir l’occasion pour traiter en fait de toutes les lois de tous les Etats sur l’avortement. Ce qui est donc typiquement un cas de « judicial overreach ».

    Ce n’est certes pas que Ruth Bader Ginsburg fût opposée au « droit à l’avortement ». Mais elle considérait que la Cour suprême s’était substituée au processus démocratique, qu’elle avait créé des règles qui remplaçaient pratiquement toutes les lois des Etats en vigueur, et qu’un arrêt « moins englobant, qui aurait seulement renversé la loi extrémiste du Texas, qui ne serait pas allé plus loin ce jour-là, je crois, aurait pu servir à réduire plutôt qu’à alimenter la controverse ». Ainsi, disait-elle, Roe contre Wade a arrêté un processus politique (en faveur du droit à l’avortement) qui évoluait dans la bonne direction et aurait abouti à un vrai règlement de la question…

    Quoi qu’il en soit de cette très hasardeuse prospective (d’autant que pour elle le règlement définitif était l’avortement au cours des trois premiers mois), le fait est que la Cour suprême s’était clairement rendue coupable, selon son propre raisonnement, de « judicial overreach ».

    Amy Coney Barrett, quant à elle, soulignait en 2013 (40e anniversaire de Roe contre Wade) à l’Université Notre-Dame, que le raisonnement de la Cour suprême avait « essentiellement permis l’avortement sur demande », ce qui était un abus, quoi qu’on pense du statut du fœtus.

    Et, dans quatre articles différents, elle a traité de l’objection du « stare decisis », montrant que ce principe peut entrer en contradiction avec la lecture littéraliste de la Constitution, et peut même enfreindre la clause de procédure régulière.

    Bref, le processus de renversement de Roe contre Wade est déjà virtuellement en place, et en partie grâce à Ruth Bader Ginsburg, tant il est vrai que parfois le diable porte pierre…