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Le blog d'Yves Daoudal - Page 531

  • Vomitif

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    Joe Biden a claironné hier que le pape lui avait téléphoné pour lui transmettre « ses bénédictions et ses félicitations ».

    La salle de presse du Vatican a confirmé, précisant que cette conversation téléphonique faisait suite aux félicitations des évêques américains au « deuxième président catholique des Etats-Unis »…

    Joe Biden était officiellement et vigoureusement soutenu par l’industrie américaine de l’avortement intitulée Planning familial. Il s’est engagé à revenir sur toutes les initiatives pro-vie de Trump.

  • Saint Didace (Diègue)

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    Saint Diègue par Zurbaran, par Zurbaran, par Niccolo Betti, par Gregorio Fernandez.

    Toutes ces représentations montrent le « miracle des roses ». Un jour qu’il avait subtilisé des pains au couvent pour nourrir les pauvres, le frère Diego fut rattrapé par le cellérier, qui lui fit défaire le pli de son habit, mais les pains s’étaient transformés en roses. On raconte le même miracle de sainte Elisabeth de Hongrie, de sa petite nièce sainte Elisabeth (ou Isabelle) de Portugal, et aussi de la bienheureuse Roseline de Villeneuve, et encore de sainte Germaine de Pibrac. A ma connaissance San Diego d’Alcala est le seul homme dans ce bouquet.

    Addendum

    Il semble qu'il y ait aussi saint Nicolas de Tolentino.

  • La dictature euro-LGBT

    La Commission européenne a présenté un plan de lutte contre les discriminations et la haine à l'encontre des personnes LGBT+ et de renforcement des droits des couples soi-disant homoparentaux.

    Il y a des progrès dans les Etats membres, dit la commissaire kapo Jourova (« beaucoup ont reconnu légalement les couples de même sexe », c’est le progrès de la décadence et de la perte des repères naturels) mais il y a aussi « des tendances inquiétantes » (en Pologne et en Hongrie, évidemment ; car il est inquiétant de respecter l’ordre naturel).

    Or donc, la Commission européenne veut que soient inscrits dans le traité européen les crimes et délits LGBT, qui sont des crimes et délits tout à fait à part des autres, les seuls dignes d’être inscrits dans le traité. En fait donc les seuls vrais crimes et délits dont on doive vraiment s’occuper… Ça paraît peut-être un peu bizarre, mais c’est parce que « tous les Etats membres ne s'attaquent pas au problème de la haine croissante contre les personnes LGBT dans leur code pénal ». Donc si on le met dans le traité, les Etats membres seront obligés de les punir…

    Or donc, la Commission européenne, qui se fout de la famille normale, qui considère l’avortement comme un droit fondamental, va proposer une reconnaissance mutuelle entre Etats membres des droits parentaux des couples de même sexe… Parce que « ce n’est pas acceptable », dit la commissaire kapo Jourova, « que votre enfant arrête d'être votre enfant quand vous traversez la frontière ». Même si ce n’est votre enfant que dans vos fantasmes et une législation aberrante…

    Bien sûr, tout ça, c’est du baratin, de la propagande : la Commission n’est pas toute-puissante, il faut l’unanimité des 27 pour modifier le traité et, par définition, pour une reconnaissance mutuelle entre Etats membres.

    Mais c’est une occasion, parmi toutes les autres, obsessionnelles, de faire avancer dans les têtes le programme idéologique LGBT.

  • Saint Martin Ier

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    Comment t'appellerai-je, Martin ? illustre Maître des orthodoxes enseignements, coryphée sans faille de la doctrine sacrée ; accusateur du mensonge, épris de vérité, défenseur du Verbe, courageux avocat, pontife sacré, thaumaturge vénéré. Pour le salut de nos âmes intercède auprès de Dieu.

    Comment t'appellerai-je, Martin ? fleuve regorgeant de flots spirituels et sans cesse abreuvant les âmes pour les faire fructifier ; chandelier répandant la lumière de la foi, montagne distillant l'allégresse de Dieu, prédicateur des divines paroles, pourfendeur des hérésies. Pour le salut de nos âmes intercède auprès de Dieu.

    Comment t'appellerai-je, Martin ? illustre sacrificateur du tabernacle réel, très digne médiateur entre la créature et son Dieu ; calice nous versant un breuvage divin, astre rayonnant le Verbe de vie, surgi du couchant et paru au levant. Pour le salut de nos âmes intercède auprès de Dieu.

    (Liturgie byzantine, stichères des vêpres. Icône : saint Martin Ier en exil en Crimée, où il mourut malade et saturé de mauvais traitements, pour avoir défendu la foi orthodoxe.)

  • En Hongrie

    Le gouvernement hongrois a déposé hier au Parlement un projet d’amendement constitutionnel indiquant que « la base des relations de la famille est le mariage », où « la mère est une femme, le père est un homme ». (Un amendement précédent spécifiait déjà que le mariage est entre un homme et une femme.)

    Le texte stipule que la Hongrie « protège le droit des enfants à l’identité sexuelle qui est celle de leur naissance », et à une éducation « basée sur les valeurs découlant de l’identité constitutionnelle de la Hongrie et de la culture chrétienne ».

    Les lobbies internationaux des invertis et les médias à leurs services hurlent que c’est une « attaque contre la communauté LGBT ». Ils ne supportent pas qu’il y ait des pays qui échappent à leur dictature contre-nature.

  • Toujours le P. James Martin

    Il y a une semaine a eu lieu à la Cour suprême des Etats-Unis l’audition publique dans le cadre de l’affaire de la ville de Philadelphie contre l’agence catholique de placement d’enfants en familles d’accueils, qui refuse de placer des enfants chez des couples de personnes de même sexe.

    L’agence, qui a reçu de nombreux soutiens, y compris de la Maison Blanche, a perdu devant les tribunaux fédéraux et se retrouve donc devant la Cour suprême, toujours avec le même argument : la liberté religieuse garantie par le premier amendement.

    La ville de Philadelphie, soutenue par tous les lobbies des « droits civiques », s’en tient au fait que l’agence, comme tous les autres organismes qui travaillent avec la ville, a signé une clause de non-discrimination.

    Lors de l’audience les juges ont paru pencher assez nettement en faveur de l’agence, ce qui n’est guère étonnant (nonobstant l’arrêt qui reconnaît les mariages entre personnes du même sexe…).

    On retiendra le propos du juge Samuel Alito : « Si nous sommes honnêtes à propos de ce qui se passe réellement ici, il ne s'agit pas de garantir que les couples de même sexe à Philadelphie aient la possibilité d'être des parents adoptifs. Mais plutôt, Philadelphie ne peut pas supporter le message que les services sociaux catholiques et l'archidiocèse envoient en continuant à adhérer à la vision démodée du mariage. »

    Je ne souhaitais pas évoquer cette affaire avant la décision de la Cour, mais je découvre que le P. James Martin, le jour même de l’audience, s’est déchaîné en un suite de tweets contre l’agence catholique, soulignant que « la liberté religieuse ne doit pas être utilisée comme couverture pour l’homophobie ». Et martelant cet argument qu’il croit décisif : l’agence ne s’en prend qu’aux couples de même sexe, comme si de nombreux autres couples ne suivaient pas davantage les enseignements de l’Eglise, à commencer par les protestants et les israélites. Le P. Martin, aveuglé par sa passion, ne connaît même plus la notion de loi naturelle. Il est vrai que même pour le pape actuel Dieu a voulu les "comme ça" comme Dieu a voulu les musulmans…

    (En faisant une recherche sur ce sujet, j'ai découvert un site remarquable que je m'étonne de ne pas avoir trouvé plus tôt: le SCOTUS Blog, rédigé par des gens très compétents et qui donne des informations de première main.)

  • Saint Martin

    L’hymne des vêpres de la fête de saint Martin souligne dans sa troisième strophe le nombre de miracles qui se produisaient à son tombeau. Au moyen âge on allait à Tours comme aujourd’hui on va à Lourdes, remarquait le cardinal Schuster. Cette hymne est devenue celle du commun des confesseurs, donc l’une des plus usitées de l’année liturgique. Elle a été défigurée, comme d’habitude, par Urbain VIII, mais les bréviaires monastiques l’ont conservée intacte.

    La voici par Solesmes… sans la strophe des miracles… (censurée par la néo-liturgie?)

    Iste Confessor Domini sacratus,
    Festa plebs cujus celebrat per orbem,
    Hodie lætus meruit secreta
    Scandere cæli.

    Ce Confesseur consacré au Seigneur
    Dont partout le peuple célèbre la fête,
    Voici qu’il a mérité la joie d’accéder
    Aux mystères du ciel.

    Qui pius, prudens, humilis, pudicus,
    Sobrius, castus fuit, et quietus,
    Vita dum præsens vegetavit ejus
    Corporis artus.

    Il fut pieux, sage, humble, vertueux,
    Il fut maître de lui, chaste et paisible,
    Aussi longtemps que la vie d’ici-bas anima
    Les membres de son corps.

    Ad sacrum cujus tumulum frequenter,
    Membra languentum modo sanitati,
    Quolibet morbo fuerint gravata,
    Restituuntur.

    Aux abords de son saint tombeau, souvent,
    Des organismes abattus, quelque maladie
    Qui les accable, sont soudainement
    Rendus à la santé.

    Unde nunc noster chorus in honorem
    Ipsius, hymnum canit hunc libenter,
    Ut piis eius meritis juvemur
    Omne per ævum.

    Aussi en son honneur notre chœur en ce jour
    Chante cette hymne avec allégresse :
    Que par ses pieux mérites il nous vienne en aide
    Tout au long de nos jours.

    Sit salus illi, decus, atque virtus,
    Qui supra cæli residens cacumen,
    Totius mundi machinam gubernat
    Trinus et unus. Amen.

    Salut, honneur et puissance,
    A celui qui demeurant au plus haut des cieux,
    Gouverne la machine du monde entier,
    Trine et Un. Amen.

    C’est, logiquement, la version d’Urbain VIII qui était chantée en Corse :

    Iste confessor Domini colentes
    Quem pie laudant populi per orbem:
    Hac die lætus meruit beatas
    Scandere sedes.

    Qui pius, prudens, humilis, pudicus,
    Sobriam duxit sine labe vitam,
    Donec humanos animavit auræ
    Spiritus artus.

    Cujus ob præstans meritum frequenter,
    Ægra quæ passim jacuere membra,
    Viribus morbi domitis, saluti
    Restituuntur.

    Noster hinc illi chorus obsequentem
    Concinit laudem, celebresque palmas;
    Ut piis eius precibus iuvemur
    Omne per ævum.

    Sit salus illi, decus, atque virtus,
    Qui super cæli solio coruscans,
    Totius mundi seriem gubernat
    Trinus et unus. Amen.

  • Un sommet

    On savait que les « écologistes » n’ont aucun respect (litote) de l’écologie humaine, mais là leur chef Jadot fait très fort : il veut que le (futur) vaccin contre la covid-19 soit « obligatoire ».

    Le petit khmer vert veut que tout le monde pollue son propre corps.

    Sinon quoi ? On les envoie en camp de rééducation ?

  • Saints Vanne et Hydulphe

    Dans les « offices propres de la congrégation de France de l’Ordre de saint Benoît », il y a aujourd’hui la fête de saint Vanne et saint Hydulphe. Qui n’est célébrée nulle part, puisque à ma connaissance aucun monastère issu de Solesmes ne suit le calendrier établi par dom Guéranger.

    Saint Vanne (en latin Vitonus) était l’évêque de Verdun sous Clovis. Saint Hydulphe fut le fondateur de l’abbaye de Moyenmoutier, au VIe siècle. Leurs noms furent réunis en 1601 lorsque dom Didier de La Cour, de l’abbaye Saint-Vanne de Verdun, créa avec l’abbaye Saint-Hydulphe de Moyenmoutier une nouvelle congrégation, qui revenait à la véritable observance de la règle de saint Benoît.

    Cette congrégation, à laquelle appartinrent dom Calmet ou… dom Pérignon, réunit 23 monastères et deux prieurés, et elle fut supprimée à la Révolution française, comme la congrégation de saint Maur (fondée par Louis XIII en France sur le modèle de la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe fondée en Lorraine) – et ce qui restait de l’ordre de Cluny.

    Lorsque dom Guéranger ressuscita le monachisme bénédictin en France, il voulut se mettre résolument dans la tradition des grandes congrégations d’avant la Révolution. Et même il voulait appeler sa congrégation Saint-Maur. Mais le Saint-Siège ne le voulut pas, car il n’y avait aucune affiliation réelle. D’où le nom de Congrégation de France (qu’on appelle aujourd’hui Congrégation de Solesmes). Dans le calendrier de sa congrégation, dom Guéranger veilla à ce que soit faite une belle place aux saints abbés de Cluny, à saint Maur, et à saint Vanne et saint Hydulphe.

    Omnipotens sempiterne Deus, qui per beatos pontifices Vitonum et Hydulphum Ecclesiam tuam laetificasti, et ordinis monastici splendorem restituere dignatus es, fac nos opem eorum jugiter experiri, et praemia consequi sempiterna.

    Dieu éternel et tout-puissant, qui par les saints pontifes Vanne et Hydulphe as réjoui ton Eglise, et as daigné restituer la splendeur de l’ordre monastique, fais que nous tentions toujours de réaliser leur œuvre, et que nous obtenions les récompenses éternelles.

  • Dédicace de l’Archibasilique du Très Saint Sauveur

    Dans son long texte sur la dédicace du Latran, le bienheureux cardinal Schuster attire l’attention sur une préface du sacramentaire grégorien. On trouve cette préface dans certains missels du début du XIXe siècle, notamment l’Eucologe à l’usage du diocèse de Lyon, en rite lyonnais, de 1828 (dont il est précisé qu’il est imprimé pour la première fois).

    Screenshot_2020-11-06 Eucologe, ou livre d'Eglise, à l'usage du diocèse de Lyon .png

    Il est vraiment digne et juste, c’est notre devoir et c’est notre salut, de te rendre grâces toujours et partout, Seigneur saint, Père tout-puissant, Dieu éternel ; et de te rendre l’honneur dû pour la célébration annuelle de la dédicace de ce Tabernacle, toi dont la puissance est grande, la bonté abondante. Regarde, nous te le demandons, Seigneur, du ciel, et vois, et visite cette maison. Afin que quiconque y suppliera en ton nom, tu l’exauces volontiers, et que tu pardonnes dans ta clémence à ceux qui font pénitence. Que les prêtres t’offrent ici le sacrifice de louange. Que la charge des pécheurs soit ici déposée. Que la sainte foi soit ici affermie. Que de ce lieu l’innocence revienne absoute, que l’iniquité s’en éloigne amendée. Qu’il trouve chez toi, Seigneur, un lieu de pardon, celui qui s’y réfugiera en pénitent, et vaincu par une douleur consciente lavera tes autels des ruisseaux de ses larmes. Si ton peuple s’assemble ici triste et affligé, acquiesce à celui qui demande, et toi, à qui il demande, sois indulgent, par le Christ notre Seigneur. Par qui les Anges louent ta majesté, les Dominations t’adorent, les Puissances tremblent, que les Vertus des cieux des cieux, et les bienheureux Séraphins, célèbrent ensemble en exultant. A leurs chants, nous te prions de laisser se joindre aussi nos voix, pour proclamer dans une humble louange :