Saint Diègue par Zurbaran, par Zurbaran, par Niccolo Betti, par Gregorio Fernandez.
Toutes ces représentations montrent le « miracle des roses ». Un jour qu’il avait subtilisé des pains au couvent pour nourrir les pauvres, le frère Diego fut rattrapé par le cellérier, qui lui fit défaire le pli de son habit, mais les pains s’étaient transformés en roses. On raconte le même miracle de sainte Elisabeth de Hongrie, de sa petite nièce sainte Elisabeth (ou Isabelle) de Portugal, et aussi de la bienheureuse Roseline de Villeneuve, et encore de sainte Germaine de Pibrac. A ma connaissance San Diego d’Alcala est le seul homme dans ce bouquet.
Addendum
Il semble qu'il y ait aussi saint Nicolas de Tolentino.
Commentaires
Didace, le prénom qui n'existe pas !
le pauvre Diego, qui savait que son nom était celui de l'apôtre Jacques, a été canonisé sous un nom fabriqué par un bureaucrate du Vatican qui ne connaissait pas l'espagnol
Oui. M. Daoudal l'avait indiqué dans un post très intéressant il y a un an et que je ne retrouve pas
Comme le temps passe... C'était en 2017...
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/11/13/saint-diegue-5998594.html
ca donne le vertige en effet
J'avais également noté sur Evangile Au Quotidien:
Saint Nicolas de Tolentino 10 9
Prêtre o.s.a.
(1245-1305)
...Il partageait avec les pauvres le pain qu'on lui donnait à ses repas, et, un jour, son supérieur lui demandant ce qu'il portait : « Ce sont des fleurs » dit-il, et il montra le pain changé en roses. Pendant les six derniers mois de sa vie, les anges descendaient toutes les nuits dans sa chambre et le réjouissaient de leurs chants.
Le 10 septembre 1305, dans le couvent de Saint-Augustin de Tolentino, Nicolas quitte sa demeure terrestre pour la rencontre avec Dieu.
et
SAINTE ROSE de VITERBE 4 9 mais 6 3 en 2012
Vierge du Tiers Ordre de St-François
(1240-1258)
Un jour son père la rencontra en chemin et lui demanda d'ouvrir son tablier pour voir ce qu'elle portait. O prodige! Des roses vermeilles apparurent à la place du pain.
Cordialement.
Merci !
On me pardonnera, car le texte est profane, ça n'a donc rien à voir, les miracles aux bouquets de roses me rappellent toujours le si beau poème de Marcelline Desbordes Valmore, Les Roses de Saadi :
J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n’ont pu les contenir.
Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées.
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir ;
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée…
Respires-en sur moi l’odorant souven
ir...
... c'était pour voir s'il y en avait qui suivent.
Poésie pas morte...