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Saint Martin

L’hymne des vêpres de la fête de saint Martin souligne dans sa troisième strophe le nombre de miracles qui se produisaient à son tombeau. Au moyen âge on allait à Tours comme aujourd’hui on va à Lourdes, remarquait le cardinal Schuster. Cette hymne est devenue celle du commun des confesseurs, donc l’une des plus usitées de l’année liturgique. Elle a été défigurée, comme d’habitude, par Urbain VIII, mais les bréviaires monastiques l’ont conservée intacte.

La voici par Solesmes… sans la strophe des miracles… (censurée par la néo-liturgie?)

Iste Confessor Domini sacratus,
Festa plebs cujus celebrat per orbem,
Hodie lætus meruit secreta
Scandere cæli.

Ce Confesseur consacré au Seigneur
Dont partout le peuple célèbre la fête,
Voici qu’il a mérité la joie d’accéder
Aux mystères du ciel.

Qui pius, prudens, humilis, pudicus,
Sobrius, castus fuit, et quietus,
Vita dum præsens vegetavit ejus
Corporis artus.

Il fut pieux, sage, humble, vertueux,
Il fut maître de lui, chaste et paisible,
Aussi longtemps que la vie d’ici-bas anima
Les membres de son corps.

Ad sacrum cujus tumulum frequenter,
Membra languentum modo sanitati,
Quolibet morbo fuerint gravata,
Restituuntur.

Aux abords de son saint tombeau, souvent,
Des organismes abattus, quelque maladie
Qui les accable, sont soudainement
Rendus à la santé.

Unde nunc noster chorus in honorem
Ipsius, hymnum canit hunc libenter,
Ut piis eius meritis juvemur
Omne per ævum.

Aussi en son honneur notre chœur en ce jour
Chante cette hymne avec allégresse :
Que par ses pieux mérites il nous vienne en aide
Tout au long de nos jours.

Sit salus illi, decus, atque virtus,
Qui supra cæli residens cacumen,
Totius mundi machinam gubernat
Trinus et unus. Amen.

Salut, honneur et puissance,
A celui qui demeurant au plus haut des cieux,
Gouverne la machine du monde entier,
Trine et Un. Amen.

C’est, logiquement, la version d’Urbain VIII qui était chantée en Corse :

Iste confessor Domini colentes
Quem pie laudant populi per orbem:
Hac die lætus meruit beatas
Scandere sedes.

Qui pius, prudens, humilis, pudicus,
Sobriam duxit sine labe vitam,
Donec humanos animavit auræ
Spiritus artus.

Cujus ob præstans meritum frequenter,
Ægra quæ passim jacuere membra,
Viribus morbi domitis, saluti
Restituuntur.

Noster hinc illi chorus obsequentem
Concinit laudem, celebresque palmas;
Ut piis eius precibus iuvemur
Omne per ævum.

Sit salus illi, decus, atque virtus,
Qui super cæli solio coruscans,
Totius mundi seriem gubernat
Trinus et unus. Amen.

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