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Le blog d'Yves Daoudal - Page 533

  • En Louisiane

    Parmi les nombreux votes qui accompagnent dans les Etats les élections générales américaines, il y a des référendums. On retiendra celui de Louisiane : les électeurs ont approuvé à 64,6% l’amendement 1 à la Constitution de l’Etat, qui déclare ceci :

    « Pour protéger la vie humaine, rien dans la présente constitution ne doit être interprété comme garantissant ou protégeant un droit à l’avortement ou exigeant le financement de l’avortement. ».

    Le Tennessee, l’Alabama et la Virginie Occidentale ont déjà une disposition similaire.

  • Bienheureuse Françoise d’Amboise

    On ne peut aimer Jésus sans aimer et honorer sa divine Mère. Aussi la bienheureuse Françoise eut-elle une piété filiale envers la très sainte Vierge. Il ne se passait guère de jour, lorsqu'elle était à Nantes, qu'elle ne visitât la collégiale de Notre-Dame. Elle aima pareillement la chapelle de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, dans la capitale de la Bretagne : « Le duc Pierre et la bienheureuse Françoise, dit Albert de Morlaix, étaient si affectionnés à ce saint lieu, qu'ils n'en bougeaient tous les jours, pendant qu'ils étaient à Rennes, et y donnèrent plusieurs riches ornements ». Pendant les dernières années de sa vie, Françoise travailla efficacement avec un religieux dominicain, le vénérable Alain de la Roche, à faire revivre et à propager la dévotion du Rosaire.

    La Bienheureuse témoigna une dévotion particulière pour saint François d'Assise, son patron, et pour sainte Ursule, vierge et martyre. Elle honora aussi beaucoup saint Vincent Ferrier, que la duchesse Jeanne lui avait appris à connaître et à vénérer dans son enfance, et elle eut une grande part à sa canonisation, qui fut solennellement célébrée à Vannes, en 1456.

    Françoise, si pieuse envers Dieu, fit le bonheur de la famille ducale par sa douceur et sa bonté. Sa mère, Marie de Rieux, eut des peines nombreuses ; la sainte obtint du duc Pierre de la faire venir près d'elle et l'entoura des soins de son affection filiale jusqu'à la mort. Sa belle-sœur Isabelle, veuve du duc François, se trouva si heureuse en Bretagne, qu'elle ne voulut jamais consentir à retourner en Ecosse, son pays natal, malgré les instances de son frère. Françoise s'occupa, avec une sollicitude toute maternelle, d'assurer l'avenir de ses nièces Marguerite et Marie, filles d'Isabelle ; elle procura le mariage de Marguerite avec le comte d'Etampes qui devint plus tard duc de Bretagne, sous le nom de François II ; et celui de Marie avec Jean de Rohan, l'un des seigneurs les plus puissants du duché.

    La Bienheureuse couronna toutes les œuvres qu'elle avait accomplies pendant son règne, en fondant à Nantes un monastère de pauvres Clarisses. On aperçoit encore quelques débris de ce monastère dans la nouvelle rue qui conduit de la place Saint-Vincent à l'Hôtel-de-Ville, et on donne quelquefois à ce quartier le nom populaire des Saintes-Claires, souvenir de l'ancienne fondation de Françoise qui subsista jusqu'à la Révolution de 1789.

    Pierre tomba malade au bout de six ans de règne. La maladie fut longue et dura une année entière. Avant de mourir, il réunit près de lui son oncle, le connétable de Richemond, et les seigneurs du duché ; et, prenant la main de la Bienheureuse : « Mon oncle, dit-il, je vous recommande mon épouse ; telle je l'ai prise, je vous la rends. Ne pensez pas que jamais elle épouse autre après moi : car je sais bien son intention et le vœu qu'elle a fait d'entrer en religion, si elle reste en vie après moi ». C'est ainsi que Pierre rendit un dernier témoignage à la vertu de sa sainte épouse ; et il ne paraît pas possible de révoquer en doute qu'elle ait gardé la virginité dans l'état de mariage. Pierre mourut le 22 septembre 1457. Françoise, après avoir assisté à la cérémonie des obsèques, rentra dans son oratoire, et là, tenant embrassé son crucifix, elle fit cette prière : « Mon Dieu, je vous supplie de placer en l'éternel repos l'âme de feu mon seigneur et mari. Quant à moi, je connais bien que vous désirez tout mon cœur et mon amour entier. Vous en avez toujours possédé la plus grande et meilleure part ; toutefois, il y en avait une partie pour celui avec lequel j'avais été conjointe par le lien sacré du mariage. Vous l'avez retiré à vous ; je n'en veux désormais d'autre et promets dès à présent de ne plus me remarier, ne voulant rien que pour vous et pour l'amour de vous ».

    Extrait de la Vie de la bienheureuse Françoise d’Amboise par l’abbé Richard, alors vicaire général de Nantes, devenu ensuite évêque de Belley puis archevêque de Paris et cardinal.

    "Le 16 juillet 1863, en la fête de Notre-Dame du Mont-Carmel, Pie IX confirma le décret de la sacrée Congrégation des Rites qui avait approuvé le culte immémorial rendu à la bienheureuse Françoise. L'année suivante un second décret de la sacrée Congrégation approuva la messe et l'office de la Bienheureuse sous le Rit double mineur, avec une oraison et des leçons propres. Sa fête se célèbre aujourd'hui, le 5 novembre, dans tout l'ordre des Carmes et dans les diocèses qui avaient sollicité sa béatification." (tous les diocèses bretons ainsi que ceux de Tours et de Poitiers).

  • Saint Charles Borromée

    Le saint est l’un des plus beaux ornements de l’Église catholique au XVIe siècle ; c’est un des plus grands pasteurs d’âmes de tous les temps ; il travailla beaucoup à l’achèvement et à l’application du concile de Trente ; ses instructions pastorales sont encore en vigueur de nos jours.

    Né en 1538, dans une famille de la haute noblesse de Milan, il se destina dès son enfance à l’état ecclésiastique. Cardinal à 23 ans (1560), il devint bientôt archevêque de Milan. Son grand souci fut alors de faire exécuter dans sa province ecclésiastique les décisions du concile de Trente ; ce qui lui valut de sérieuses attaques et oppositions, tant du côté civil que du côté ecclésiastique.

    Sa charité pleine de miséricorde envers le prochain et sa libéralité envers les pauvres étaient très grandes. Lorsque la peste sévit à Milan, il vendit son mobilier, jusqu’à son lit, pour venir en aide aux malades et aux nécessiteux et, à partir de cette époque, il coucha sur de simples planches.

    Il visitait les malades atteints de la peste, les consolait comme un tendre père et leur administrait les sacrements de ses propres mains. Véritable médiateur, il implorait jour et nuit le pardon divin en d’humbles prières devant le trône de la grâce. Ayant ordonné une procession publique d’expiation, il y parut la corde au cou, les pieds nus et ensanglantés, une croix sur les épaules, s’offrant en victime expiatoire pour son peuple afin de détourner de lui la justice divine.

    Il mourut dans sa 47e année, couché sur un sac et sur la cendre, tenant en ses mains le crucifix ; c’était le 3 novembre 1584. En mourant, il prononça ces paroles : « Seigneur, voici que je viens ; je viendrai bientôt. »

    Son tombeau est dans la célèbre cathédrale de Milan, construite en marbre blanc. La Messe est du commun des évêques (Statuit). L’Oraison propre fait mention de son zèle pastoral (pastoralis sollicitudo).

    Dom Pius Parsch

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  • Guatemala pro-vie

    Le président du Guatemala, Alejandro Giammattei, a annoncé hier qu’il mettait fin à un accord autorisant le Planning familial américain à installer une succursale dans le pays.

    Screenshot_2020-11-03 Alejandro Giammattei sur Twitter.png

    Je reconnais la vie dès sa conception et par conséquent sous mon gouvernement je ne tolérerai aucun mouvement qui viole ce qui est prévu dans notre Constitution, qui va à l'encontre des valeurs avec lesquelles j'ai été élevé, et qui contredit mes principes comme médecin.

    JE SUIS UN FIDELE DEFENSEUR DE LA VIE, et je suis catégorique en affirmant que sous mon gouvernement, ne sera pas approuvé la création, l'enregistrement ou la mise en place d'une quelconque organisation qui va à l'encontre de la vie.

  • Arzoo Raja est "libre"

    Coup de théâtre au Pakistan dans l’affaire de la jeune Arzoo Raja, 13 ans, enlevée par un musulman de 44 ans, aussitôt « convertie » à l’islam et « mariée ». La Haute Cour de Karachi a émis hier un jugement exactement contraire à celui qu’elle avait émis le 27 octobre… Elle avait donné raison au musulman, et voici qu’elle l’arrête…

    Arzoo Raja avait été enlevée le 13 octobre. Comme tant d’autres jeunes filles chrétiennes ou hindoues, elle s’était immédiatement « convertie » à l’islam et s’était « mariée » avec son ravisseur.

    En l’occurrence, puisque la famille de Arzoo portait plainte, le « marié » avait fourni aussitôt à la Haute Cour un « affidavit » signé de l’adolescente certifiant qu’elle avait 18 ans et qu’elle s’était convertie et mariée de son plein gré. Le musulman avait même fourni une vidéo où la jeune fille le disait de vive voix. Le 27 octobre, après une audience où les parents de Arzoo, empêchés d’entrer, ne purent qu’entendre leur fille pleurer et appeler sa mère, la Haute Cour concluait que la jeune fille avait longuement réfléchi et que c’est en toute connaissance de cause qu’elle s’était convertie et mariée. Peu importe son âge, puisque si la loi civile interdit de se marier avant 18 ans, la charia le permet à 13 ans…

    Il se trouve que le cas de Arzoo, emblématique, a fait le tour du monde et a suscité une énorme campagne au Pakistan. Le cardinal Couts, archevêque de Karachi, s’est personnellement impliqué, ainsi que Bilawal Bhutto Zardari, président du parti populaire, fils de Benazir Bhutto et du président Zardari. Le gouvernement du Sindh est lui-même monté au créneau contre ce jugement qui bafouait la loi civile, et la Haute Cour du Sindh a donc décidé hier de libérer la jeune fille et d’arrêter le ravisseur… Rejetant toute la responsabilité du premier jugement sur les enquêteurs qui n’avaient pas fait leur travail…

    Hélas, comme c’est toujours le cas, Arzoo Raja est loin d’être vraiment libre. Elle se trouve… au commissariat et sera « envoyée dans un foyer refuge pour sa protection ».

  • Civitatem istam

    ℟.  Civitátem istam tu circúmda, Dómine: et Angeli tui custódiant muros ejus. * Exáudi, Dómine, pópulum tuum cum misericórdia.
    .  Avertátur furor tuus, Dómine, a pópulo tuo et a civitáte sancta tua.
    ℟. Exáudi, Dómine, pópulum tuum cum misericórdia.

    Entoure cette cité, toi, Seigneur, que tes Anges gardent ses murs. Exauce, Seigneur, ton peuple, avec miséricorde. Détourne ta fureur, Seigneur, de ton peuple, et de ta cité sainte. Exauce, Seigneur, ton peuple, avec miséricorde.

    Répons des matines, un des répons « de prophetis » de novembre. En fait, des prophètes, on n’a ici que l’expression « avertátur (…) furor tuus (…) a civitáte (…) tua », Daniel 9,16. Dans le livre de Daniel il s’agit spécifiquement de Jérusalem. Le répons n’indique pas le nom de la ville : il a été ainsi repris comme prière pour demander à Dieu la protection de la cité où l’on habite.

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  • Soutenir la Pologne

    La Pologne catholique est très violemment attaquée depuis l’arrêt du Tribunal constitutionnel qui a simplement déclaré qu’il n’était pas conforme à la Constitution de tuer un fœtus sous prétexte qu’il est trisomique. Les manifestations blasphématoires et agressives se succèdent dans les villes, jusque dans les églises. On voit des jeunes filles qui hurlent des obscénités et clament qu’elles veulent coucher avec l’importe qui afin de devenir enceintes et de se faire avorter.

    Ces manifestants sont évidemment soutenus par toute l’internationale de la culture de mort. LifeSiteNews vient de lancer une pétition afin « d'encourager les pro-vie en Pologne, la Cour constitutionnelle polonaise, et en particulier le gouvernement polonais à rester maintenant résolument pro-vie ».

    Je ne suis pas un fervent partisan des pétitions, mais celle-ci me paraît importante, d’autant qu’en réalité elle ne demande rien. Elle vise à montrer aux Polonais, au peuple polonais et à ses gouvernants, qu’il y a dans le monde des gens qui sont à leur côté.

    Peut-être aussi n’a-t-on pas assez rappelé que la décision du Tribunal constitutionnel est la conclusion d’un long parcours qui avait commencé par la signature d’une pétition par 830.000 personnes, ce qui est un record, et que la récente pétition contraire, malgré tous les moyens mis en œuvre, n’a obtenu que 200.000 signatures. D'où la hargne qui se joint à la haine.

    Enfin il peut ne pas être inutile de marteler que vouloir tuer les trisomiques est de l’eugénisme, et que cet eugénisme a la couleur du nazisme. (Cela dit, le signe de ralliement des manifestants, l’éclair rouge, n’est pas sans rapport avec le sigle de la SS...)

    La pétition est ici.

  • Commémoraison des fidèles défunts

    ℟. Líbera me, Dómine, de morte ætérna in die illa treménda,
    * Quando cæli movéndi sunt et terra, * Dum véneris judicáre sǽculum per ignem.
    . Tremens factus sum ego et tímeo, dum discússio venérit atque ventúra ira.
    ℟. Quando cæli movéndi sunt et terra.
    .  Dies illa, dies iræ, calamitátis et misériæ, dies magna et amára valde.
    ℟. Dum venéris judicáre sǽculum per ignem.
    Kyrie eleison, Christe eleison, Kyrie eleison.

    Libérez-moi, Seigneur, de la mort éternelle, en ce jour redoutable : quand les cieux seront ébranlés, et la terre : lorsque vous viendrez juger le monde par le feu. Voici que je tremble et que j'ai peur, devant le jugement qui approche, et la colère qui doit venir, quand les cieux seront ébranlés, et la terre. Jour de courroux que ce jour-là, de calamité et de misère, jour grand et amer, terriblement, lorsque vous viendrez juger le monde par le feu.

  • Toussaint

    Le graduel de la messe se termine par une belle formule qu’on trouve aussi à la fin du graduel du.. 22e dimanche après la Pentecôte, c’est-à-dire de celui qui serait célébré aujourd’hui s’il n’y avait pas la Toussaint. En dehors de cela les deux pièces sont cependant très différentes.

    Je ne sais pas pourquoi, cette fin me paraît demander une reprise du corps du graduel, comme s’il fallait qu’elle soit chantée trois fois pour que le chant s’exprime en plénitude. Et je découvre que c’était aussi l’opinion du chanoine Jeanneteau, puisque c’est ainsi qu’il fit chanter ce graduel lors du concert des maîtres de chœur de juillet 1984 à Fontevraud (le verset superbement chanté par des solistes, puis tout le chœur reprend le début) :


    podcast

    Timéte Dóminum, omnes Sancti ejus : quóniam nihil deest timéntibus eum. ℣. Inquiréntes autem Dóminum, non defícient omni bono.

    Craignez le Seigneur, vous tous ses saints, car ceux qui le craignent ne manquent de rien. ℣.Et ceux qui cherchent le Seigneur ne seront privés d’aucun bien.

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  • Scoop

     

    Screenshot_2020-10-31 La folie de l’entonnoir petit mystère iconographique(1).png

    Déclaration de Jean Castex, Premier ministre, qui interdit le culte à partir de mardi prochain :

    « Je dois vous dire que vous devez compter sur l’entière détermination du gouvernement de la République pour permettre à tous et à chacun de pratiquer son culte en toute sécurité et en toute liberté. Notre volonté est forte, notre détermination ne faiblira pas, c’est l’honneur de la France, c’est l’honneur de la République. »

    Il faut qu’il arrête de boire…