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Ceci est l’église de Chicago qui avait été confiée à l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre en 2004 par le cardinal George , l’église Saint-Gélase, devenue sanctuaire du Christ Roi. En application enthousiaste du diktat de François, l’actuel archevêque le cardinal Cupich a décidé de chasser l’Institut de cette église et de son diocèse. La dernière messe y a été célébrée le 31 juillet.
Et il y a eu devant l’église une adoration du Saint-Sacrement. Et une procession autour du quartier. La procession est passée devant la « Première église presbytérienne », avenue Kimbark. C’était la fin du culte, et le pasteur, David Black, avec nombre de fidèles… a suivi la procession.
« Chaque fois que j’ai vu cette assemblée j’ai été étonné, tout d’abord par sa croissance, sa vitalité et son caractère multiculturel, dit le pasteur. Ce ne sont que de jeunes familles venues de partout – blacks, latinos, de nombreuses ethnies, beaucoup de familles d’immigrés, beaucoup de jeunes enfants. »
Rappelons qu’en 2003 l’église devait être détruite par absence de fidèles, et avait été sauvée de justesse.
Quant au pasteur Black il est bien connu des catholiques du Sanctuaire du Christ Roi pour les avoir longtemps accueillis dans sa salle paroissiale après l’incendie qui avait ravagé l’église en 2015.
« Tout le monde dans le quartier est vraiment désorienté », dit une habitante, Heather Malpass, qui se souvient comment le chanoine Talarico s’est occupée de sa mère au long de la maladie qui devait l’emporter. « Leur contribution à la communauté était beaucoup plus importante (que leur genre de messe), et nous ne pouvons vraiment pas imaginer notre quartier sans eux. »
Mais l’Eglise du cardinal Cupich et du pape François l’imagine très bien. Et installe le désert.
La dévotion à la Sainte Vierge a dominé toute la vie de saint Hyacinthe et la Vierge avait pour lui une tendresse maternelle. Au début de sa vie apostolique, la Vierge lui est apparue et lui a dit : "Prends courage, Hyacinthe, mon fils, et sois joyeux, tout ce que tu demanderas en mon nom te sera accordé"*. La vision eut lieu la veille de l'Assomption et le bienheureux y plaça la confiance surhumaine du thaumaturge, qu'aucun obstacle ne put jamais arrêter. Il a gardé le parfum virginal, qui l'a accompagné toute sa vie, et la splendeur de la beauté surnaturelle, qui a fait de lui une image fidèle de son père Dominique. Le jour de son triomphe, le 15 août 1257, la Vierge lui apparut de nouveau dans l'église de la Sainte-Trinité, au milieu d'une foule d'Anges formant sa cour, et une âme sainte**, dont l'extase avait brisé les voiles de la mortalité, s'écria : "Qui êtes-vous ?". "Marie répondit : "Je suis la Mère de la Miséricorde et celui dont je tiens la main dans la mienne est le Frère Hyacinthe, mon fils le plus dévoué, que je conduis aux noces éternelles". La Vierge entonna alors de sa voix la plus douce : "Je vais sur les collines du Liban" et, tandis que les Anges et les Vierges continuaient le chant céleste dans une admirable harmonie, la procession disparut vers les hauteurs resplendissantes de la patrie.
* C'est ce qui est écrit sur le phylactère.
** Il s’agit de la bienheureuse Bronisława, qui était sa cousine.
Suite à une pétition « Un vote pour le climat », qui demande une fois de plus de prendre des mesures drastiques pour lutter enfin efficacement contre « les changements climatiques d’origine anthropique et leurs effets », huit scientifiques italiens publient à nouveau leur texte de 2019 « Il n’y pas d’urgence climatique », qui avait reçu de prestigieux soutiens, dont celui du prix Nobel Iva Giaever, et de 1.200 collègues. Ce texte, très bref et clair, niait le changement climatique anthropique et l’efficacité de mesures de réduction du CO2.
Puisque le « vote pour le climat » vise les prochaines élections italiennes, ces scientifiques lancent un défi aux signataires de la pétition : un débat sur les deux textes, dans un lieu institutionnel. Ils doivent donner leur accord avant la fin du mois, faute de quoi les scientifiques climatosceptiques considéreront que leur défi n’a pas été relevé.
L’affaire fait du bruit en Italie, notamment parce que l’un des signataires du texte « Il n’y a pas d’urgence climatique » est le professeur de physique de l’atmosphère Franco Prodi, frère de l’ancien Premier ministre italien et ancien président de la Commission européenne, grande figure tutélaire du mondialisme européen.
Les pompiers français doivent lutter contre de graves incendies en plusieurs régions et ne sont pas assez nombreux.
Evidemment, on en a suspendu plus de 5.000 parce qu’ils n’avaient pas voulu se faire injecter le produit anti-covid.
Des voix se sont élevées pour demander qu’on les réintègre en urgence – parce qu’il y avait, vraiment, le feu…
Pas question, a dit le chef des pompiers, un certain Norbert Berginiat, qui restera dans l’histoire comme un de ceux qui n’ont pas fini de tourner en orbite.
« Déjà que l'on est en déficit collectif, si on a une épidémie parmi nos sapeurs-pompiers, ce sera une grosse catastrophe. Réintroduire des gens non-vaccinés, c'est prendre le risque de mettre à plat notre capacité d'intervention », a-t-il dit.
Au passage on se demande à quoi sert la « vaccination » si le moindre contaminant peut tout « mettre à plat »…
Alors, puisqu’on était réellement en sous-effectif, on a fait venir des centaines de pompiers étrangers. A qui on n’a pas demandé de passe vaccinal. Nombre d’entre eux – ceux qui viennent de pays où ce n’est pas obligatoire - n’ont pas reçu d’injection.
Si l’on suit Ubu Berginiat qui les a fait venir, ces étrangers pouvaient contaminer nos pompiers et mettre à plat leur capacité d’intervention…
Une preuve de plus, s’il en fallait, que tout cela n'a rien à voir avec la santé.
A propos, le monsieur, ci-dessous, c’est le ministre américain de la Défense. Il a subi quatre injections, on voit comment il observe les fameux gestes barrières, et c’est la deuxième fois cette année qu’il est malade du covid.
Saint Joachim était de Nazareth en Galilée, et il était marié depuis vingt ans à sainte Anne de Bethléem. Tous deux vivaient de façon irréprochable et très pieuse, mais ils n’avaient pas d’enfants. Un jour que Joachim, avec quelques-uns de sa tribu, allait au Temple de Jérusalem pour présenter une offrande, le grand prêtre le prit à parti et lui demanda comment lui, qui était stérile, osait se présenter au Temple de Dieu en compagnie de ceux qui ne l’étaient pas. Puisque Dieu l’avait jugé indigne d’avoir des enfants, ses dons n’étaient pas dignes de Dieu.
Rempli de confusion, Joachim ne voulut pas rentrer chez lui, de peur de s'entendre adresser les mêmes reproches par ceux de sa tribu. Il se retira dans la campagne avec ses troupeaux. Quelque temps plus tard, un ange lui apparut, pour lui annoncer que ses prières étaient exaucées : « J'ai vu ta honte, et j'ai entendu les reproches de stérilité qui t’ont été adressés à tort. Dieu est le vengeur du péché, mais non de la nature, et s'il a fermé le sein d'une femme c'est pour le rendre fécond plus tard d'une manière qui paraisse plus merveilleuse, et pour faire connaître que l’enfant qui naît alors, loin d'être le fruit de la passion, sera un don de Dieu. » Anne concevra et mettra au monde une fille, que vous appellerez Marie, et elle deviendra la mère du Fils du Très-Haut. Le signe que ce que je dis est vrai : quand tu arriveras à Jérusalem, tu rencontreras ta femme près de la Porte Dorée.
Pendant ce temps-là, Anne était chez elle, seule, très triste d’avoir été abandonnée par son cher Joachim, sans même savoir où il était allé. Or l’ange apparut également à Anne, et lui dit les mêmes choses qu’il avait dites à Joachim.
Joachim et Anne crurent aux paroles de l’ange et partirent vers la Porte Dorée, où ils se rencontrèrent et s’étreignirent. Ils adorèrent le Seigneur puis rentrèrent chez eux. Anne conçut et mit au monde une fille qu’ils appelèrent Marie.
Venez, tous les peuples, chantons la Vierge pure et toute-sainte de qui le Verbe du Père est issu ineffablement incarné ; disons-lui, élevant la voix : Entre les femmes tu es bénie, heureux le sein qui a porté le Christ ! Toi qui as remis ton âme entre ses mains, intercède, Immaculée, pour que nos âmes soient sauvées.
Ἀνάστηθι, Κύριε, εἰς τὴν ἀνάπαυσίν σου, σὺ καὶ ἡ κιβωτὸς τοῦ ἁγιάσματός σου. Lève-toi, Seigneur, vers ton repos, toi et l'arche de ta sainteté. (psaume 131)
Vierge toute-sainte, immaculée, avec la multitude des Anges dans le ciel et sur terre l'ensemble des humains nous célébrons ta bienheureuse Dormition, car tu fus la Mère du Créateur de toutes choses, le Christ notre Dieu ; ne cesse pas de l'implorer pour nous qui t'en supplions et mettons en toi notre espérance après Dieu, divine Mère inépousée, toute-digne de nos chants.
Ὤμοσε Κύριος τῷ Δαυῒδ ἀλήθειαν καὶ οὐ μὴ ἀθετήσει αὐτήν· Ἐκ καρποῦ τῆς κοιλίας σου θήσομαι ἐπὶ τοῦ θρόνου σου. A David le Seigneur l'a promis en vérité, jamais il ne s'écartera de son serment. (psaume 131)
Avec David en ce jour chantons un cantique pour le Christ notre Dieu : A sa suite, dit-il, des vierges sont amenées vers le Roi, ses compagnes lui sont présentées dans l'allégresse et les chants de joie (ps. 44). Car la descendante de David grâce à qui nous fûmes déifiés remet son âme entre les mains du Maître, son propre Fils, d'ineffable et glorieuse façon ; et comme Mère de Dieu la chantant, nous disons, élevant la voix : Sauve-nous qui reconnaissons ta divine maternité, de tout danger qui nous menace délivre nos âmes.
Vierge Mère de Dieu, lorsque tu allas rejoindre celui qui fut mis au monde d'ineffable façon par toi, il y avait Jacques, premier hiérarque et frère du Seigneur, Pierre le vénérable et souverain coryphée des théologiens et tout le chœur des Apôtres divins ; en des hymnes d'explicite théologie ils chantaient le divin mystère de l'Economie du Christ notre Dieu ; et tandis qu'ils mettaient ton corps au tombeau, ce corps porteur de Dieu et source de vie, ils étaient dans la joie, Vierge toute-digne de nos chants. Au-dessus d'eux les très-saintes et vénérables Puissances des cieux, admirant la merveille et courbées de respect, se disaient mutuellement : Elevez les portes et recevez celle qui enfanta le Créateur de la terre et du ciel ; glorifions et chantons l'auguste corps plein de sainteté qui porta le Seigneur invisible pour nous ! C'est pourquoi, dans la célébration de ta mémoire, nous crions, Vierge toute-digne de nos chants : Relève le front des chrétiens et sauve nos âmes.
Maintenant laisse ton serviteur, Maître, selon ta parole, aller en paix ; car mes yeux ont vont ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples ; lumière pour la révélation aux nations, et gloire de ton peuple Israël.
Le Seigneur « dit cette parabole pour quelques-uns qui se confiaient en eux-mêmes comme étant justes et méprisaient les autres : Deux hommes montèrent au temple pour y prier, un pharisien et un publicain. Le pharisien disait : Je vous rends grâces, ô Dieu, de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes. » Il devrait dire, au moins : comme beaucoup d'hommes. Que signifie « comme le reste des hommes, » sinon comme tous les autres hommes, excepté lui ? Je suis donc juste, dit-il, les autres sont des pécheurs. « Je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont injustes, voleurs, adultères. » Voici près de toi un publicain qui te donnera lieu de t'enfler davantage encore. « Comme ce publicain », dit-il. Il fait partie du grand nombre, moi je suis seul de mon espèce. Je ne lui ressemble pas, grâces à mes œuvres de justice, qui me préservent de toute iniquité. « Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède. » Que demande-t-il donc à Dieu ? Qu'on examine ses paroles, et on ne le trouvera pas. Il est monté pour prier ; mais au lieu de prier Dieu, il se loue. Il ne lui suffit pas même de ne pas prier et de se louer, il insulte celui qui prie.
« Le publicain se tenait éloigné », mais il était près de Dieu ; les remords de sa conscience l'écartaient de Dieu, mais sa piété l'attachait à lui. « Le publicain se tenait éloigné », mais Dieu le regardait de près ; car le Seigneur est grand et il abaisse ses regards sur les humbles, tandis qu'il ne voit que de loin les hommes hautains, tel que ce pharisien [quoniam excelsus Dominus, et humilia respicit, et alta a longe cognoscit, psaume 137] ; il voit de loin ces orgueilleux mais il ne les oublie pas. Leurs actes hautains, Dieu les connaît de loin, mais il ne méconnaît pas leur faute. (Excelsa quidem a longe cognoscit, sed non ignoscit.)
Considère encore l'humilité du publicain. Peu content de se tenir éloigné, « il ne levait pas même ses yeux au ciel ». Pour être regardé, il ne regardait pas ; il n'osait regarder en haut ; sa conscience le chargeait, mais l'espérance le soulevait. Vois encore : « Il se frappait la poitrine, » il se punissait lui-même ; aussi le Seigneur pardonnait-il à son aveu. « Il se frappait la poitrine en disant : Seigneur, ayez pitié de moi, qui suis un pécheur. » Voilà un homme qui prie. Qu'y a-t-il d'étonnant que Dieu lui pardonne, puisqu'il se reconnaît si bien ? (Quid miraris, si Deus ignoscit, quando ipse se agnoscit ?)
Après avoir prêté l’oreille à la plaidoirie du Pharisien et du Publicain, écoute la sentence. Après avoir vu l'orgueil dans l'accusateur, l'humilité dans l'accusé, écoute le Juge. « En vérité je vous le déclare. » C'est la Vérité, c'est Dieu, c'est le Juge qui parle. « En vérité je vous le dis, ce publicain sortit du temple justifié, plutôt que le pharisien. » Pourquoi, Seigneur ? Je vois le Publicain, plutôt que le Pharisien, sortir du temple justifié. Je cherche pourquoi ? — Tu cherches pourquoi ? Voici pourquoi : « Quiconque en effet s'exalte sera humilié, et quiconque s'humilie sera exalté. » Tu viens d'entendre la sentence, prends donc garde de te jeter dans une mauvaise affaire ; autrement dit : Tu viens d'entendre la sentence, prends garde à l'orgueil. (Audisti sententiam, cave superbiam.)
Qu'ils ouvrent les yeux maintenant, qu'ils prêtent l'oreille ces moqueurs impies, ces hommes qui présument de leurs propres forces et qui disent : Dieu m'a fait homme, mais je me suis fait juste. N'est-ce pas être pire et plus détestable que le Pharisien ? Le Pharisien dans son orgueil se disait juste, néanmoins il rendait grâces à Dieu de sa justice. Il se disait juste, mais il rendait grâces à Dieu. « Je vous rends grâces, ô Dieu, de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes. » — « Je vous rends grâces, ô Dieu.: » il remercié Dieu de n'être pas comme les autres hommes, et toutefois il est blâmé de son orgueil et de son enflure : sa faute n'est pas d'avoir rendu grâces à Dieu, mais de s'être regardé comme n'ayant plus besoin de rien. « Je vous rends grâces de ce que je ne suis pas comme les autres hommes, qui sont injustes. » Tu es donc juste, toi ; et c’est pourquoi tu ne demandes rien : tu es donc parfait, et la vie humaine n'est plus une tentation sur la terre (Job 7) ; tu es donc parfait, tu es riche et tu n'as plus besoin de dire : « Pardonnez-nous nos offenses. » Or, si l'on est coupable pour rendre grâces avec orgueil, que ne mérite-t-on pas en attaquant la grâce avec impiété ?
Voilà trois mois que l’on nous annonce tous les jours la contre-offensive de l’armée ukrainienne sur Kherson. C’est assez pathétique de voir les braves militants de la cause ukrainienne répéter tous les jours ce qui ne vient jamais. Mais il est plus pathétique encore de voir la grande presse internationale relayer cette propagande sans jamais vérifier ce qu’il en est. Sans même regarder les cartes du front établies quotidiennement et qui montrent toutes qu’il n’y a quasiment aucun mouvement.
Il paraît que l’intérêt de la presse quotidienne est qu’on peut tabler sur le fait que lecteur du jour a oublié ce qu’il a lu la veille et qu’il achètera donc le journal du lendemain.
Un exemple caricatural vient d’être donné par le Washington Post. Le 11 août, ce journal annonçait : « Une offensive sud s’ouvre dans la guerre en Ukraine » (ayant oublié que le 29 juin, par exemple, il annonçait déjà : « L’Ukraine regagne du territoire lors d’une contre-offensive majeure »).
Le lendemain 12 août, le même journal titrait :
Sur les lignes de front de Kherson, peu de signes d’une offensive ukrainienne.
Que s’est-il passé ? Le 11 août, le Washington Post publiait comme à l’ordinaire la propagande fournie par le gouvernement ukrainien. Le 12, sans s’apercevoir de la contradiction, il publiait un reportage sur place de quatre journalistes qui disaient le contraire parce qu’ils avaient constaté le contraire…
Extraits :
Dans des tranchées à moins d’un mile des positions russes dans la région, les soldats ukrainiens s’abritent face à une escalade d’artillerie, avec peu de capacité à avancer. Les progrès accomplis par les forces ukrainiennes ces derniers mois — en reprenant une série de villages sous le contrôle de la Russie — sont en grande partie au point mort, les soldats étant exposés en terrain découvert.
Les routes que les soldats empruntent parmi les champs de blé brûlés sur les lignes de front sont criblées de cratères des frappes précédentes, guidées par les drones russes Orlan qui leur permettent de choisir des cibles. « Il n’y a nulle part où se cacher », déclare Youri, qui combat ici sans interruption depuis le début de la guerre. Son unité dispose d’un stock méli-mélo : des armes antichars modernes et une mitrailleuse soviétique fabriquée en 1944, et l’objectif ici est de tenir la ligne.
Les responsables militaires ukrainiens sont discrets sur tout calendrier pour une poussée plus large, mais disent qu’ils ont besoin de plus de fournitures d’armes occidentales avant que cela ne puisse se produire. L’Ukraine n’a pas la capacité de lancer une offensive à grande échelle où que ce soit le long de la ligne de front de 1.200 milles, reconnaît un responsable de la sécurité.
Un long article à paraître dans la London Review of Books détaille tout ce que le journaliste James Meek a vu à Mykolaïv (ville symétrique de Kherson par rapport à la ligne de front, en russe Nikolaiev).
Une femme m’emmène voir l’école de sa fille, détruite par des missiles russes. Au lieu d'accuser la Russie d'avoir tiré des missiles sur l'école, elle reproche à l'Ukraine d'y avoir cantonné des soldats. Lorsque je lui ai demandé quels étaient les objectifs de Poutine, elle a répondu : « Je ne sais pas. Il doit avoir ses raisons pour ce qu'il fait. » Pense-t-elle que ce qu'il fait est juste ? « Je ne me mêle jamais de politique. » Elle mentionne que les salaires en Crimée annexée par la Russie sont plus élevés qu'en Ukraine. Au début des combats, lorsque les troupes russes approchaient de Mykolaiv, elle s’est mise en colère à cause de la proximité des véhicules blindés ukrainiens par rapport à sa maison. Elle est née en Russie. Elle est mécontente que l'enseignement de la langue russe disparaisse en Ukraine. Elle déclare que les gens sont punis pour avoir utilisé le russe. Quand elle a dit qu'elle avait été surprise d'apprendre que l'Ukraine avait une armée puissante, j'ai pensé qu'elle faisait preuve d'un patriotisme ukrainien inattendu. Mais en y repensant, je réalise qu'elle exprimait sa déception de voir que l'armée ukrainienne n'avait pas fondu, comme Poutine s'y attendait. Elle a dit qu'elle était parfaitement heureuse dans une Ukraine indépendante avant l'invasion, mais que sa position était maintenant claire : elle préférait que Poutine gagne et prenne rapidement ce qu'il veut.
Un autre homme bien informé m’a dit ce que la plupart des habitants ne diraient pas, qu’après une frappe dévastatrice sur une caserne de Mykolaïv en mars, qui a tué des dizaines et peut-être des centaines de marines, les autorités ont adopté une politique de dispersion, avec de petits groupes de personnel ukrainien se dispersant la nuit dans un large éventail de bâtiments, y compris des écoles.
Une poignée de villages ont été libérés au nord de la tête de pont russe et l’Ukraine a pris pied sur la rive hostile d’un petit fleuve, l’Ingoulets. Mais principalement, les deux camps restent à quelques kilomètres l’un de l’autre, avec plus de lignes d’artillerie plus en retrait. Dans le paysage plat et à découvert, toute tentative d’un côté de franchir les lignes de l’autre est sujette à des tirs meurtriers de missiles et de canons antichars, ou à des bombardements. Les deux camps lancent des drones pour espionner les cibles d’artillerie ; lorsque l’artillerie tire, elle devient la cible de l’artillerie adverse.
La Russie a un avantage écrasant dans tous ces domaines. Elle a plus de canons d’artillerie et de roquettes que l’Ukraine, dans une large marge. Elle a plus d’avions d’attaque et d’hélicoptères. Elle a plus de missiles anti-aériens pour abattre les drones ukrainiens et un avantage écrasant dans les systèmes de guerre électronique pour les brouiller. « C’est plus facile pour eux, déclare Sasha. Ils transportent des obus par chemin de fer, par wagons entiers. Ils les déchargent avec des grues. Ils creusent des abris avec des bulldozers. Ils tirent des roquettes du matin au soir comme si elles sortaient d’une machine. C’est honteux de l’admettre – ils ont des drones qui nous survolent 24h/24 et 7j/7, et nous en avons un. »
L’Ukraine a bien caché son armée, mais même ainsi, l’absence à Mykolaïv et dans la campagne environnante des signes d’une accumulation d’équipements, de troupes et de fournitures auxquelles on pourrait s’attendre pour une contre-offensive est frappante. Il y a une limite à ce que vous pouvez déplacer la nuit. Si l’Ukraine utilise sa mobilisation tant vantée pour élargir son armée avec de nouvelles unités pour reprendre Kherson, cela se fait avec une furtivité extraordinaire – ou cela prend simplement beaucoup de temps pour intégrer un éventail chaotique d’armes étrangères et de recrues non formées. Sasha était timide au sujet des pertes de son unité, mais il a dit qu’elles n’avaient pas été remplacées.
Le président de la Latin Mass Society publie la lettre type que le Dicastère pour le Culte divin envoie aux évêques qui ont la naïveté de demander à Rome l’autorisation pour un prêtre du diocèse de célébrer la messe selon les livres de 1962 :
... ce Dicastère est d'avis que cette [permission] ne serait pas une décision opportune. Par conséquent, nous rejetons la demande. Le chemin établi par le Saint-Père dans Traditionis custodes est très clair et cela a été souligné tant dans la "Lettre aux évêques du monde entier" qui accompagnait le Motu proprio que dans les Responsa ad dubia de ce Dicastère, qui ont été personnellement approuvés par le Saint-Père. Dans ce dernier document, à propos de ce point précis, il a été souligné que la réforme liturgique du Concile Vatican II "a mis en valeur chaque élément du rite romain et a favorisé - comme l'espéraient les Pères du Concile - la participation pleine, consciente et active de tout le peuple de Dieu à la liturgie (cf. Sacrosanctum Concilium n° 14), source première de l'authentique spiritualité chrétienne". Plus récemment, la Lettre apostolique du Saint-Père du 29 juin, Desiderio Desideravi, sur la formation liturgique du peuple de Dieu, développe la lettre aux évêques mentionnée ci-dessus et réaffirme le désir du Pape François que l'unité autour de la célébration de la liturgie soit rétablie dans toute l'Église de rite romain (n. 61).
C’est ce qu’on appelle la sollicitude du pape François pour ses frères prêtres…
La charité a été tellement profanée et dévoyée par Rome qu'un gouvernement aussi agnostique et moralement pourri que le gouvernement danois est plus humain que le dictateur du Vatican.