Quelques images du vote sous la contrainte des armes russes à Kherson hier:
Et encore la queue aujourd'hui devant un des bureaux de vote (toujours sous la menace) :
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Quelques images du vote sous la contrainte des armes russes à Kherson hier:
Et encore la queue aujourd'hui devant un des bureaux de vote (toujours sous la menace) :
Libération fait remarquer que plusieurs vidéos de propagande ukrainienne qui circulent plein pot sur internet pour se moquer de la mobilisation partielle en Russie n’ont rien à voir avec ce fait.
Il s’agit de
- la vidéo « moquant un soldat incapable de marcher au pas dans une démarche qui ne transpire pas la discipline militaire »,
- la vidéo « où l’on voit un homme armé d’un fusil d’assaut dans une main, tenant un drapeau russe dans l’autre, ouvrir le feu en avançant de façon vacillante avant de recevoir des tirs dans sa direction »,
- la vidéo « où des policiers russes fouillent un appartement, pour finalement trouver un homme caché dans un réfrigérateur »,
- la vidéo « où un homme se frappe mécaniquement la tête contre un capot de voiture pendant près d’une minute et trente secondes ».
En ouverture de la session parlementaire hongroise, Viktor Orban a prononcé un nouveau discours virulent sur les sanctions contre la Russie, qui se sont retournées contre les peuples d’Europe, lesquels doivent payer « une surcharge de sanctions » et s’appauvrir pour une guerre qui ne les concerne pas, une guerre locale qui a été transformée en guerre économique mondiale.
Et il a annoncé un référendum sur la question :
« Les sanctions ont été décidées de façon non démocratique. Ce fut une décision des bureaucrates de Bruxelles et de l’élite européenne, pour laquelle ce sont les peuples qui payent maintenant. Nous avons besoin de connaître l’opinion du peuple en ce qui concerne les sanctions. Pour la première fois en Europe, en Hongrie nous allons demander l’opinion du peuple en ce qui concerne les sanctions. Une consultation nationale va être lancée. Le peuple hongrois pourra exprimer son opinion, s’il les soutient et s’il est favorable à ce qu’il y en ait de nouvelles. »
(Fin XVIe, musée du Petit Palais.)
« Dieu, notre guérisseur et notre médecin éternel, vous avez fait Côme et Damien inébranlables dans la foi, invincibles en courage, pour porter remède par leurs blessures aux blessures humaines; faites que par eux soit guérie notre infirmité et que, par eux encore, la guérison soit sans rechute. » (Liturgie mozarabe, cité dans le missel du Barroux)
Quelques témoignages recueillis par Eva Karene Bartlett à Donetsk :
Depuis huit ans notre Donbass est constamment bombardé. Des enfants meurent ; des gens meurent et c’est très effrayant. L’avenir a été volé à nos enfants. Les gosses ne savent pas ce qui les attend le lendemain. Nous ne savons pas ce qui nous attend demain. Nous voulons que le monde entier nous entende, que l’Europe nous entende, que les Etats-Unis nous entendent. Que ce n’est pas juste un jeu à sens unique, qu’il n’y a pas deux poids deux mesures, nous voulons que tout le monde soit traité de la même façon. Nous voulons que vous compreniez que des gens vivent réellement ici, et qu’ils ont le droit de choisir. Et nous vous demandons de nous laisser aller, enfin. Nous voulons vivre dans la Fédération de Russie. Nous voulons vivre avec des gens qui nous comprennent, qui nous soutiennent, et font certaines choses pour nous tout le temps. Donc, s’il vous plaît, laissez-nous partir. Nous espérons des choses réellement positives du référendum. Nous attendons de réelles décisions du référendum, de sorte que nous arrêtions les bombardements. Pour que finalement nous vivions en paix, pour que nos enfants aient un avenir, et pour que nous soyons réunis à nos familles et puissions communiquer avec nos familles qui sont séparées de nous. Et, finalement, pour que nous puissions définir un avenir pour nos enfants. Merci.
Nous sommes très heureux que cela arrive finalement. Eh bien, que puis-je dire d’autre ? Nous avons attendu longtemps que ça arrive, voilà pourquoi nous sommes follement heureux.
Je pense que ce sera mieux. D’abord, une vie en paix. Il y aura du travail, les salaires seront décents, meilleurs. Quoi d’autre… Je pense que la paix est toujours bonne, nous pensons qu’avec l’arrivée de la Russie nos vies deviendront paisibles.
Ces huit dernières années, c’était dur, très dur. Avec le travail, problèmes de salaires. Des bombardements constants. On marche et on regarde autour de soi avec une tension nerveuse.
J'ai voté au travail. Nous sommes pour la Russie, nous faisons partie de la Russie, nous avons toujours été avec la Russie et nous sommes très heureux qu'on nous ait demandé de voter même s'il y a des combats en ce moment. Nous voulons rentrer chez nous.
C'est un événement très attendu. Nous l'attendons depuis 8 ans, comme un retour à la maison. Cela fait longtemps que nous ne sommes pas en Ukraine. Nous avons une mentalité complètement différente. Je crois que la Russie est notre patrie, et nous retournons dans notre patrie.
(Un retraité qui a fait bénévolement de sa voiture un bureau de vote itinérant) Pourquoi faites-vous cela ? – Pour rejoindre la Russie plus vite. Les Ukrops me rendent malade. Bon, il y a des bombardements, mais nous y sommes habitués. Le principal est que la paix vienne vite et tout le reste ira bien. Je crois que le résultat du référendum sera positif. Tous les gens ici sont d’accord pour que ça aille plus vite. Il n’y avait pas de guerre en Russie. Tout ira bien. Alors le pays trouvera la paix plus vite.
(Une femme qui fait du porte-à-porte pour le référendum). Les bombardements dans mon quartier, je ne peux pas dire que nous y soyons habitués. Il est impossible de s’y habituer. Mais nous avons compris qu’il valait mieux qu’un petit nombre d’entre nous prenne le risque plutôt que les résidents. C’est pourquoi nous faisons voter dans les maisons. Il y a des bombardements tout le temps, le soir, le matin, et hier une petite fille a été tuée près d’ici. C’est pourquoi nous avons organisé cela : pour que les gens restent chez eux. (En occident on dit que ce référendum est une imposture, qu’est-ce que vous répondez ?) Prouvez quelque chose à quelqu’un n’est pas notre but principal, vous comprenez ? Parce que huit années et demie de notre vie ici dans ce quartier ont montré qu’il était inutile de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit. Nous vivons la vie et les valeurs et les traditions que nous avons. Donc je ne sais pas comment le prouver. Nous vivons seulement à notre façon.
(Une autre femme de l’équipe) Nous voulons marquer un point. Nous avons rassemblé toutes nos dernières forces et nous voulons finir le boulot avec ce référendum et prouver que nous sommes réels. Pour exprimer notre volonté.
(La première reprend la parole) Vous savez, je pourrais dire de façon générale que l’événement de ces jours-ci, c’est davantage une formalité pour nous, pour les résidents de la République populaire de Donetsk. Nous avons pris notre décision il y a huit ans et demi, vous savez ? Nous ne pouvions pas le faire, nous le faisons maintenant.
Il y a d’abord le soldat et l’enfant. Le soldat est là pour protéger un groupe de femmes qui font voter dans la rue. Il se tient à distance pour ne pas interférer (on voyait cela aussi dans le bus filmé par Graham Phillips, le soldat se tenant tout à l’arrière du bus). - En Occident on dit qu’on vous force à voter. Avez-vous été forcée à voter, et avez-vous quelqu’un qui était obligé de le faire ? – Non, personne ne m’a obligée. Je réside dans ce quartier, j’ai voté volontairement. Beaucoup de gens demandent : où je peux voter, et quand ? Et nous le leur expliquons si nous le pouvons. (Êtes-vous fière qu’il y ait ce référendum ?) Bien sûr nous en sommes fiers. Nous avons attendu tant d’années que cela arrive. Notre réunion sera, comme on dit, un retour à la maison.
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A la sortie du marché de Marioupol on fait la queue pour participer au référendum.
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La vidéo de Patrick Lancaster à Marioupol :
Pour avoir les sous-titres en français (de la traduction en anglais de ce que disent les gens), cliquer sur la roue dentée en bas à droite, puis sur "sous-titres", puis sur "traduire automatiquement", puis dérouler la liste et cliquer sur "français".
Le Français Yevhen Brakh dit "Mali", qui a servi 5 ans dans la Légion étrangère, et qui était membre des Forces spéciales ukrainiennes, est mort au front.
Je n’ai pas parlé de la Suède, où « l’extrême droite » a obtenu 73 sièges et gouvernera en coalition avec le parti conservateur. Les « Démocrates de Suède », avec 20% des voix, sont devenus le deuxième parti. J’avoue que je n’ai pas suivi l’évolution de ce parti depuis ses débuts, quand l’un de ses dirigeants était venu me voir à National Hebdo. Surprise : le jeune homme parlait un français parfait et sans accent : sa mère était française. A l’époque, le parti (quasi inconnu) était très proche de celui de Jean-Marie Le Pen. J’ai vu ici ou là qu’il s’était quelque peu « recentré ». On verra bien. Quoi qu’il en soit il semble que son succès soit dû presque exclusivement au rejet (enfin) par les Suédois de la très active politique de grand remplacement menée jusqu’ici.
C’est manifestement la même chose en Italie. Les cris hystériques contre l’arrivée du fascisme au pouvoir sont aussi stupides que le serait l’enthousiasme de voir enfin nos idées au pouvoir. On peut seulement s’amuser des cris d’orfraie des soi-disant démocrates, et attendre de voir ce qui va se passer, qui est plus imprévisible en Italie qu’ailleurs.
Mais en dehors des questions d’immigration (ce qu’on ne saurait minimiser, assurément), on cherche désespérément ce qui nous ferait attendre quelque chose de Giorgia Meloni. Le site européiste Euractiv a publié un résumé du « programme de la coalition d’extrême droite » (sic : Berlusconi et « Nous les Modérés » compris...).
Voici donc ce que promet le terrifiant retour de Mussolini sur le plan de la politique étrangère :
Respect des engagements pris dans le cadre de l’Alliance atlantique.
Soutien à l’Ukraine face à l’invasion russe et soutien à toute initiative diplomatique pour trouver une solution au conflit.
Pleine adhésion au processus d’intégration européenne, avec la perspective d’une Union européenne plus politique et moins bureaucratique.
Révision des règles du Pacte de stabilité et de la gouvernance économique.
Défense et promotion des racines et identité historiques et culturelles judéo-chrétiennes de l’Europe.
En effet on a entendu Giorgia Meloni assurer qu’il n’y avait pas d’aile anti-européenne dans son parti, qu’elle soutenait à fond l’Ukraine et les sanctions contre la Russie, etc. (Même Berslusconi est moins otanesque qu’elle.)
Giorgia Meloni est contre l’avortement, mais cela n’apparaît en aucune façon dans le programme. Elle est pour la famille, mais ce qu’on voit dans le programme c’est la gratuité des crèches et une réduction de la TVA sur les produits pour la petite enfance…
Assurément, elle a bénéficié à plein de son refus de participer au gouvernement pendant la soi-disant « pandémie » et la poursuite de l’immigration massive, et son petit parti est devenu le premier parti d’Italie, bondissant à 25,3%, quand la Ligue tombait à 9%.
Le Figaro rappelle que « l'Italie a connu ces dernières années une succession de percées électorales auxquelles ont succédé autant de chutes vertigineuses ». Il rappelle aussi ce propos de Giorgia Meloni en juin dernier, qui ressemble tout de même à un cri du cœur :
« Oui à la famille naturelle, non aux lobbies LGBT ! Oui à la culture de la vie, non à l'abîme de la mort ! Oui à l'universalité de la croix, non à la violence islamiste ! Oui à notre civilisation et non à ceux qui veulent la détruire ! »
Comme à Pont-Croix, Cap Sizun, Basse-Bretagne :
L’agence Fides fait part de la « visite de l’évêque de Sarh en solidarité avec les victimes des affrontements entre agriculteurs et éleveurs » :
« Une fois de plus, a-t-il dit, le sang a coulé sur notre terre. Une fois de plus, des innocents sont morts ou ont été blessés par la méchanceté de quelques personnes armées. Une fois de plus, on assiste à la destruction des biens d'une population qui vit déjà dans la pauvreté. »
L’agence explique :
Des violences ont éclaté le 13 septembre, à la suite d'une dispute entre un agriculteur et un éleveur, accusé d'avoir conduit son troupeau dans son champ. Depuis, plusieurs villages situés dans cinq cantons du département du Lac Iro ont été attaqués. Le bilan des affrontements est de 19 morts, 22 blessés.
Comme l’exposé des faits le montre, les « affrontements entre agriculteurs et éleveurs » sont des attaques d’éleveurs contre des agriculteurs.
Et surtout les « éleveurs » sont des musulmans jihadistes lourdement armés qui étendent leur territoire vers le sud, et les « agriculteurs » sont des chrétiens qui se font voler leurs terres. On attendrait d’un évêque qu’il dise au moins la vérité au lieu de faire semblant de plaindre les victimes.
LifeSiteNews a ouvert un fil qui permet de suivre jour après jour l’actualité des lois sur l’avortement aux Etats-Unis depuis l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade.
La dernière nouvelle est l’entrée en vigueur de la loi de l’Arizona qui interdit tout avortement sauf pour sauver la vie de la mère.
Une loi « catastrophique, dangereuse, inacceptable » qui fait retourner les femmes de cet Etat « plus d’un siècle » en arrière, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche.