Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 1326

  • Les évêquesses arrivent (en Angleterre)

    La reine d’Angleterre, chef de la communion anglicane, a signé hier le décret autorisant l’ordination épiscopale des femmes.

    Cette mesure avait été votée par le synode général de « l’Eglise d’Angleterre » en juillet dernier. La chambre des Lords l’a votée à son tour, puis la chambre des Communes la semaine dernière.

    Heureusement que ces ordinations, qui ont besoin de l’autorisation des députés, ne sont doublement pas valides (parce que l’ordination de femmes est en soi invalide, et parce que les ordinations anglicanes sont invalides).

    Où l’on voit une fois de plus que la religion fabriquée par Henry VIII est en parfaite contradiction avec la parole du Seigneur : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »

    (D’autre part, à la suite de ce synode de l’Eglise catholique qui a légitimement déçu tant de fidèles, il n’est pas inutile de rappeler que TOUS les évêques britanniques SAUF UN - saint John Fisher - avaient dit amen à Henry VIII et au diabolique Thomas Cranmer. C’était il y a près de 500 ans, et, non pas la majorité, mais quasiment tous les évêques, avaient renié l’Eglise et son enseignement… sur le mariage.)

  • Les crimes de Mgr Oliveri : les preuves

    Un blog anglophone, that the bones you have crushed may thrill*, publie en exclusivité les photos qui accusent Mgr Oliveri. C’est assez drôle, et certaines légendes sont réellement tordantes.

    En voici un résumé pour ceux qui ne comprennent pas du tout l’anglais (à lire en regardant les photos, évidemment).

    * Un nom plutôt curieux pour un blog. Il s’agit de la version anglaise du verset du psaume 50 : « et exsultabunt ossa humiliata. »

    Lire la suite

  • Obama s’en prend à la Hongrie

    Les Etats-Unis ont interdit d’entrée sur leur territoire six personnalités hongroises proches de Viktor Orban. Parce que ces personnes, dont les Américains ne donnent pas les noms, sont soupçonnées de corruption (on sait que l’une d’entre elles est le principal conseiller de Viktor Orban, Arpad Habony). Et les Américains n’en disent pas davantage, sinon qu’ils ont des « informations crédibles » que ces personnes sont coupables de corruption active ou passive…

    C’est la première fois que cette disposition américaine (la « proclamation présidentielle N° 7750 ») vise des personnes qui ne sont pas des représentants de haut rang de pays connus pour leur haut degré de corruption ou de dictature…

    Il est évident qu’il s’agit d’une mesure vexatoire contre Viktor Orban.

    Il y a une escalade américaine contre la Hongrie depuis que Viktor Orban a osé dire, cet été, qu’il voulait construire un nouvel Etat non libéral, et qu’il s’est attaqué à deux ONG norvégiennes soupçonnées de servir de relais de financement de l’opposition de gauche (qui est absolument exsangue). Barack Obama rangeait alors la Hongrie parmi les pays où pèse « une menace contre la société civile ».

    Et ce qui déplaît souverainement aux Américains est que Viktor Orban, tout le temps en dehors des clous de la pensée unique, est le seul des dirigeants des pays de l’est à condamner ouvertement les sanctions contre la Russie.

    Au début de ce mois, Victoria Nuland, secrétaire d’Etat adjointe en charge de l’Europe, s’exclamait : « Comment peut-on dormir la nuit sous la couverture de l’article 5 de l’OTAN et promouvoir dans la journée une démocratie non libérale, attisant le nationalisme, restreignant la liberté de la presse, ou diabolisant la société civile ? »

    Hier, c’est le chargé d’affaires américain à Budapest, André Goodfriend (sic), qui s’en est pris violemment au gouvernement Orban, lors d’une conférence de presse tenue dans la capitale hongroise. Toujours avec les mêmes arguments, mais en ajoutant qu’il était « inquiétant » et « décevant » que les mauvaises tendances « s’enracinent » dans le pays.

    De fait, les Hongrois continuent de plébisciter Orban, dont le parti a remporté coup sur coup les élections législatives, européennes, et municipales…

  • Una voce : des échos du jubilé

    L’association Una Voce a fêté son cinquantenaire les 4 et 5 octobre derniers. On trouvera un certain nombre d’échos vidéo des conférences et des tables rondes, et de la messe de Mgr Aillet, sur la « chaîne » dédiée à cet événement sur YouTube.

  • Un message de Benoît XVI

    B0yQ09oIQAAfCG6.jpg

    Les organisateurs du pèlerinage de Populus Summorum Pontificum avaient invité Benoît XVI à la messe célébrée ce midi par le cardinal Burke à l'autel de la chaire de saint Pierre à la basilique Saint-Pierre de Rome. La réponse de Benoît XVI a été rendue publique avant la messe du… « grand cardinal » :

    « Je suis très heureux que l’usus antiquus vive maintenant dans la pleine paix de l’Eglise, aussi chez les jeunes, soutenue et célébrée par de grands cardinaux. Spirituellement je serai avec vous. Mon état de “moine cloîtré” ne me permet pas d'être présent à l’extérieur. Je ne sors de ma clôture que dans des cas particuliers, invité personnellement par le Pape. »

    N.B. On lira avec intérêt l'allocution de Benoît XVI à l'université pontificale urbanienne, sur le dialogue et la mission, traduite par Benoît et moi, qui est la première intervention importante du pape émérite.

  • Mgr Oliveri : les loups sont sortis trop tôt ?

    Mgr Mario Oliveri, l’évêque d’Albenga-Imperia, a démenti hier les informations de divers quotidiens italiens selon lesquelles son diocèse serait la cible d’un commissaire apostolique, ou qu’on lui ait imposé un évêque auxiliaire.

    Le même jour, le Daily Telegraph indiquait avoir contacté le P. Benedettini, directeur adjoint de la salle de presse du Vatican, qui aurait dit : « Nous ne communiquons pas sur ces affaires, elles sont confidentielles et ce ne serait pas correct. Nous publierions un communiqué seulement à la fin de l’enquête, si des décisions sont prises. »

    L’hebdomadaire catho-progressiste The Tablet a pu joindre quant à lui le directeur de la salle de presse, le P. Lombardi, qui aurait dit mystérieusement : « Le diocèse pourrait s’attendre à une visite apostolique. »

    Le numéro 2 de la salle de presse paraît parler de façon générale, le numéro 1 évoque un futur possible… et l’évêque dément qu’il y ait quoi que ce soit en ce moment.

    Il semble que les loups, qui ont leurs entrées au Vatican, aient eu vent de quelque chose, mais qu’ils en aient fait état trop tôt…

    Affaire de toute façon à suivre, car il y a peu de chance qu’ils lâchent prise. A moins qu’ils soient trop vexés…

  • Pour Asia Bibi

    La manifestation de jeudi, organisée par Chrétienté-Solidarité, a été un vrai succès, malgré les vacances scolaires. Malgré, aussi, l’appel scandaleux de Radio Notre Dame à ne pas y participer. Par la voix d’Anne-Elisabeth Tollet, soi-disant spécialiste, dont les propos sont une suite d’absurdités et de contre-vérités. La pire étant celle-ci :

    « Cette histoire n'est pas la question d'une chrétienne condamnée à mort parce qu'elle est chrétienne; c'est encore pire quand c'est un musulman qui blasphème! »

    Il est difficile d’aller plus loin dans le déni. Il est bien évident qu’Asia Bibi a été poursuivie pour blasphème parce qu’elle est chrétienne : si elle n’avait pas été chrétienne il n’y aurait eu aucun problème, puisque l’incident de départ vient de ce qu’une chrétienne (Asia Bibi) pollue l’eau des musulmanes en osant boire l’eau du même puits.

    En outre il est faux que ce soit encore pire quand il s’agit d’un musulman. Je suis quotidiennement l’actualité pakistanaise. Il est très rare qu’un musulman soit poursuivi pour blasphème. Tout simplement parce que les deux lois anti-blasphème ont été bien évidemment édictées à l’encontre des minorités non musulmanes, pour garantir qu’elles ne puissent pas critiquer l’islam. En outre Asia Bibi est la première femme condamnée à mort pour blasphème, et il n’y a jamais eu de musulman exécuté pour blasphème. Donc il n’y a jamais eu pire que pour Asia Bibi.

    Pour faire bonne mesure, la soi-disant spécialiste, qui nie que le christianisme soit au cœur de l’affaire, et qui dégouline de dhimmitude, s’en prend à Benoît XVI (tout cela sur les ondes de radio Notre Dame, rappelons-le), osant dire que « si le pape Benoît XVI n'avait pas pris sa défense, elle serait sans doute sortie de prison », ce qui serait seulement grotesque s’il ne s’agissait pas d’une si cruelle grossièreté tant envers le pape qu’envers Asia Bibi.

    L’intervention de cette Mme Tollet était tellement insensée que Radio Notre Dame a quand même rectifié le tir, après la manifestation, bien sûr, mais avec un reportage honnête.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Amplectamur Mariæ vestigia, fratres mei, et devotissima supplicatione beatis illius pedibus provolvamur. Teneamus eam, nec dimittamus, donec benedixerit nobis: potens est enim. Nempe vellus est medium inter rorem et aream: mulier inter solem et lunam: Maria inter Christum et Ecclesiam constituta. Sed forte miraris, non tam vellus opertum rore, quam amictam sole mulierem. Magna siquidem familiaritas, sed mira omnino vicinitas solis, et mulieris. Quomodo enim in tam vehementi fervore tam fragilis natura subsistit? Merito quidem admiraris Moses sancte, et curiosius desideras intueri. Verumtamen solve calceamenta de pedibus tuis, et involucra pone carnalium cogitationum, si accedere concupiscis.

    Embrassons, mes frères, les pas de Marie et prosternons-nous à ses pieds dans une instante supplication. Retenons-la, empêchons-la de s'éloigner avant de nous avoir bénis (1), car elle est puissante. Elle est la toison interposée entre le ciel et l’aire (2), la femme entre le soleil et la lune (3) : Marie établie entre le Christ et l'Église. Mais une toison imprégnée de rosée étonne moins vos esprits qu'une femme vêtue de soleil (3). C'est en effet une union très étroite, et ce rapprochement entre le soleil et une femme a bien de quoi nous surprendre. Comment une nature aussi frêle peut-elle subsister dans une pareille fournaise ? C’est à juste titre que tu t’étonnes, ô saint Moïse, et que tu désires voir cela de plus près. Mais quitte tes chaussures et débarrasse-toi de toute pensée charnelle, si tu désires t’approcher (4).

    1. Genèse 32, 26.
    2. Juges 6, 36-40.
    3. Apocalypse 12, 1.
    4. Exode 3, 2-5.

    (Lecture des matines pour les samedis d’octobre : extrait du sermon de saint Bernard pour le dimanche dans l'octave de l'Assomption.)

  • Saint Raphaël

    Voici le dernier répons des matines, avant qu’elles soient subitement rétrécies (en 1960) :

    ℟. Tempus est ut revertar ad eum, qui me misit, dixit Angelus Raphael; * Vos autem benedicite Dominum, et narrate omnia mirabilia eius.
    ℣. Confitemini ei coram omnibus viventibus, quia fecit vobiscum misericordiam suam.
    ℟. Vos autem benedicite Dominum, et narrate omnia mirabilia eius.

    Il est temps que je retourne vers celui qui m’a envoyé, dit l’Ange Raphaël. Mais vous, bénissez le Seigneur, et racontez toutes ses merveilles. Rendez-lui gloire devant tous les vivants, parce qu’il a exercé envers vous sa miséricorde. Mais vous, bénissez le Seigneur, et racontez toutes ses merveilles.

    On remarquera que les premiers mots de ce répons, qui provient du livre de Tobie comme tout ce qui concerne Raphaël, ont été mis dans la bouche du Seigneur, pour un répons des matines de l’Ascension inspiré de divers versets de l’Evangile de saint Jean (celui qui est modifié par Tobie est 7, 33 : « vado ad eum qui misit me ») :

    ℣. Tempus est ut revertar ad eum qui misit me, dicit Dominus : nolite contristari nec turbetur cor vestrum ; * rogo pro vobis Patrem ut ipse vos custodiat, alleluia alléluia.
    ℟. Nisi ego abiero Paraclitus non veniet;
    dum assumptus fuero mittam vobis eum.

  • Intermittent ?

    Je n’ai pas eu accès à internet aujourd’hui jusqu’à maintenant, pour raison de mystérieux « travaux » sur la ligne. On m’avait dit que je n’aurais pas accès à internet jusqu’au 27. Donc je ne sais pas ce qui se passera demain et après-demain, mais je profite de cet accès soudain pour vous signaler la raison de mon silence s’il devait se prolonger…