Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a été reçu samedi à Damas par le patriarche grec melkite catholique SB Grégoire III et le nonce apostolique Mgr Zenari.
Il semble que soit la première fois qu’un évêque français se rende en Syrie depuis l’offensive islamiste. Hier, il a concélébré la divine liturgie avec l’archevêque de Homs, Hama et Yabroud, en la vénérable cathédrale Saints Constantin et Hélène de Yabroud, construite avec les pierres d’un temple de Jupiter.
Commentaires
appel à un liturgiste : comment s'y prennent un évêque de rite latin et un évêque de rite byzantin pour concélébrer ?
Nous sommes dans une cathédrale melkite. Il s'agit, comme je l'ai écrit, de la divine liturgie de saint Jean Chrysostome. L'évêque latin dit les "paroles de la consécration" en même temps que l'évêque grec-catholique. Habituellement l'invité dit aussi quelques autres prières, ce que l'on voit sur la photo, prise manifestement au début de la divine liturgie: il semble que Mgr Rey donne la bénédiction initiale. Ce qui est bizarre sur cette photo est qu'il semble bien que la divine liturgie soit célébrée sur un autel de fortune devant l'iconostase et face au peuple. Si c'est par politesse envers ces pauvres Occidentaux, c'est plutôt malvenu...
J'ai vu aussi dans la basilique Saint-Nicolas de Nantes des liturgies orientales, melkites je crois, c'était l'évêque d'Alep, plus ou moins abâtardies et mêlées de latinismes, ou plutôt de 'paulinismes'. C'est dommage. Même pour un non connaisseur, ça se ressentait. J'en aurais pleuré.
Ils croyaient nous faire plaisir, s'adapter à nous. C'était le contraire. Il est vrai que les lieux ne se prêtaient guère au déploiement de l'authentique liturgie orientale. C'est une excuse. Où en est maintenant la pauvre Église d'Alep ?
c'est assez surprenant en effet; a priori, la hiérarchie melkite sait très bien quelle est la situation, et vraisemblablement sait très bien qui est Mgr Rey: lors des bouleversements qui ont suivi le dernier concile œcuménique, j'habitais Paris et avais trouvé refuge liturgique à Saint Julien le Pauvre; le rite byzantin fut mon troisième rite traditionnel après le rite romain défiguré et le rite lyonnais assassiné; le curé, Mgr Joseph Nasrallah, avait très bien résumé la question : c'est une querelle au sein du rite latin qui ne nous concerne pas, de toute façon on reconnait le Christ à la Charité; c'était très dur pour la hiérarchie française et la violence dont elle avait fait preuve pour imposer ses innovations (en fait, on ne connait même pas en France le rite de Paul VI qui a été dénaturé dès le départ par le clergé progressiste) c'était très dur aussi pour les prêtres de Saint Séverin, la paroisse latine voisine, que l'on reconnaissait à leur grossièreté quand ils passaient à proximité de Saint Nicolas du Chardonnet; on ne pouvait évidemment pas les reconnaitre à un costume ecclésiastique qu'ils ne portaient pas; en revanche, on reconnaissait des paroissiens de Saint Julien le Pauvre dans des cérémonies organisées par Saint Nicolas
Et il OSE s'y présenter accoutré en civil.
Et il OSE, le profane, y croiser les jambes l'une sur l'autre, comme tous les sagouins profanes (qui OSENT cet ignominieux croisement de jambes même dans les églises, même devant le Saint-Sacrement), alors que les 3 autres hiérarques sont, eux, en soutane et les pieds normalement posés au sol.
de qui s'agit-il ?
je ne vois que des ecclésiastiques sur les photos; où est le profane qui indigne Dranem ?