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Saint Antonin

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Ces lignes sont du P. Amable Bonnefons, de la Compagnie de Jésus, dans « Les fleurs des vies des saints en abrégé, et leur doctrine en maximes : avec des réflexions Spirituelles et Morales sur leurs plus belles Actions », 1721. Tout à ses considérations morales, le bon père oublie de signaler que saint Antonin est un personnage clef du couvent San Marco de Florence. Quand le couvent fut confié aux dominicains, c’est lui qui en fut le prieur et qui, sous l’impulsion de Cosme de Médicis, le reconstruisit, et dirigea la décoration des cellules confiée à son ami et disciple Fra Angelico.

Le cardinal Schuster expose quant à lui sobrement :

Le plus bel éloge de cet évêque de Florence (+ 1453) gloire éclatante de l’Ordre des Prêcheurs, fut prononcé par les ambassadeurs de sa ville le jour où, reçus en audience par Eugène IV, ils lui demandèrent diverses faveurs pour quelques personnes auxquelles ils s’intéressaient. Le Pontife ajouta alors : « Et n’avez-vous pas quelque recommandation à faire pour votre archevêque ? » — « Très Saint-Père, répondirent les messagers, l’archevêque se recommande de lui-même. » Tant s’imposait la sainteté de cet homme qui, dans la ville joyeuse et insouciante de Florence, à l’époque où la fausse renaissance ouvrait déjà la voie au paganisme classique, offrait l’exemple d’un zèle pastoral ardent, joint à l’amour de l’étude et des vertus claustrales les plus austères.

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