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coptes - Page 6

  • Les coptes manifestent

    Des centaines de coptes manifestent depuis samedi devant le siège de la télévision publique au Caire. Ils étaient un millier dimanche, et entre 2.000 et 5.000 hier selon les sources, pour protester contre la destruction par le feu de l’église de  Soul par 4.000 musulmans, et l’inaction de l’armée qui a laissé faire, et qui a ensuite laissé les musulmans « prier » sur le site. Le nouveau Premier ministre, Essam Charaf, a voulu aller à leur rencontre, mais ils n’ont pas voulu parler avec lui. Essam Charaf venait confirmer la décision prise par le maréchal Tantaoui, chef des forces armées et chef de l’Etat, de reconstruire l’église à son emplacement avant Pâques, aux frais de l’armée. Mais les manifestants exigent la destitution du gouverneur de la province, qui accepte la reconstruction de l’église mais à un autre endroit, à la périphérie de la ville. En décembre 2005, le président Moubarak avait transféré aux gouverneurs la responsabilité de permettre ou non la construction des églises…

    On compte parmi les manifestants le prêtre et les trois diacres de Soul, dont on n’avait pas de nouvelles dans un premier temps. Ils étaient bel et bien dans l’église en flammes, mais ils ont réussi à sortir par le toit, et se sont réfugiés chez des voisins musulmans qui les ont cachés pour éviter qu’ils soient aux prises avec les assaillants.

    Addendum
    La manifestation s'est poursuivie aujourd'hui devant le siège de la télévision. Une autre manifestation a eu lieu dans le quartier des chiffonniers: une autoroute a été bloquée.

  • Le grand imam d’Al-Azhar et les dhimmis

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    Cette photo représente le grand imam d’Al-Azhar présentant ses condoléances au patriarche copte Chenouda III après la tuerie d’Alexandrie. On y voit non pas une quelconque compassion mais toute l’assurance hautaine du chef musulman droit dans ses bottes, daignant visiter le représentant des dhimmis. Lequel regarde l’imam avec un effroi mêlé de résignation. Cette photo terrifiante, qui dit tout, est publiée par le quotidien suisse Le Temps en illustration d’une grande interview complaisante de l’imam Al-Tayyeb qui y manie tout à tour l’affirmation de l’islam pur et dur, la taqqiya, et le mensonge pur et simple. Titre de l’article, repris d’une réponse de l’imam : « Le musulman est tolérant ou n’est pas. » Sic.

  • Peine de mort pour un assassin de coptes ?

    Le principal accusé de la tuerie de Nagga Hamdi, en Egypte, où six coptes avaient été tués par balles à la sortie de la messe de Noël (le 7 janvier 2010) a été condamné à mort.

    Un verdict pour calmer les coptes ?

    Mais le meurtrier était jugé également pour avoir tué un policier musulman, victime collatérale des tirs…

    Le président du tribunal n’a donné que le verdict, sans commentaire.

  • 21 coptes assassinés à Alexandrie

    Une voiture piégée a explosé devant l’église des Saints, à Alexandrie, peu avant minuit et demi, juste avant la fin de la messe. Bilan : 21 morts et 43 blessés.

    "Si l'évêque avait terminé la messe deux minutes plus tôt, le bain de sang aurait été pire encore", affirme à l'AFP sur son lit d'hôpital Nermine Nabil, blessée dans l'attentat.

    Mais ce qui préoccupe le plus cette jeune mère de famille, ce sont "les services de sécurité qui ne font rien et qui ont laissé la voiture se garer devant l'église malgré l'interdiction décidée par les autorités", après les menaces d'Al-Qaïda.

    Ce qui permet de mesurer à sa juste valeur la réaction du président Moubarak appelant "les enfants d'Egypte - coptes et musulmans - à faire bloc face aux forces du terrorisme et à ceux qui veulent porter atteinte à la sécurité de la patrie, sa stabilité et l'unité de ses enfants".

    A signaler, alors que d’habitude seul le gouvernement italien réagit, une réaction du gouvernement français (en ce matin du 1er janvier, en plus), par la voix de la porte-parole adjointe du ministère des Affaires étrangères :

    "La France condamne avec la plus grande vigueur" cet attentat. "La France rappelle son attachement au respect des libertés fondamentales dont la liberté religieuse et son soutien aux autorités égyptiennes dans leur lutte contre le terrorisme. Elle exprime ses condoléances aux familles des victimes et sa solidarité aux autorités et au peuple égyptien."

  • Dix députés coptes

    A la suite des législatives en Egypte, le président Hosni Moubarak a nommé sept coptes sur les dix députés qu’il lui revient de nommer.

    Contrairement à ce que j’ai écrit dans Daoudal Hebdo (malgré de longues recherches, je n’avais rien trouvé), trois coptes ont été élus. Cela fait donc en tout dix députés coptes. Contre six dans la précédente législature (tous nommés par le président).

    Si les coptes pouvaient participer normalement à la vie politique, il y en aurait au moins une quarantaine.

  • Egypte: un copte tué par la police

    Quelque 150 coptes selon l’AFP, 200 selon Reuters, ont manifesté ce matin dans le quartier de Gizeh au Caire, pour protester contre la décision des autorités d'interrompre la construction d'une église. De violents affrontements avec la police ont fait un mort et 25 blessés. Plusieurs dizaines de coptes ont été arrêtés.

    Il est quasiment impossible de construire une église en Egypte. Premièrement parce qu’il faut l’autorisation du gouverneur de la province*, qui est rarement donnée, deuxièmement parce que dès qu’une demande de permis de construire est déposée, les musulmans se hâtent de construire une mosquée sur un terrain proche, ce qui empêche la délivrance du permis de construire car il est interdit de construire une église à côté d’une mosquée (l’inverse étant en revanche permis, et largement pratiqué). Les coptes construisent donc des églises de façon clandestine, et quand les autorités les découvrent ils font arrêter les travaux. Le jeu, si l’on peut dire, est d’arriver à terminer l’église avant d’être repéré, car alors elle est tolérée par les autorités mises devant le fait accompli.

    * Depuis 2005, et c’est un “progrès”, car, avant, il fallait un décret présidentiel…

  • Le blasphème de Mgr Bishoy

    Lors d'une réunion avec l'ambassadeur égyptien à Chypre, Mgr Bishoy, secrétaire du Saint-Synode de l'Eglise copte, a émis l’hypothèse que certains versets anti-chrétiens du Coran ont pu été ajoutés après la mort de Mahomet, par l'un de ses successeurs.

    On pourrait y voir un geste destiné à arranger les relations entre musulmans et chrétiens, mais pour l’islam une telle proposition est un véritable blasphème : tout le Coran est parole incréée de Dieu. De ce fait, la polémique est vive, et à Al Azhar on est en « colère »…

    Le gouvernement lui-même s’en est mêlé, par la voix de Salem Abdel Geleel, vice-ministre des Biens religieux, qui a déclaré dans un communiqué :

    « La foi des musulmans constitue une ligne rouge qui, en aucun cas, ne peut être discutée par un non-musulman. »

    Sic. On dédiera cette phrase aux naïfs qui croient que l’on peut réformer l’islam.

    L’AFP, laconique, rappelle que la Constitution égyptienne garantit la liberté d'expression…

  • Une nouvelle église copte catholique

    Le gouvernement égyptien a assigné un terrain de 300 m2 pour la construction d’une église copte catholique et d’une école près de la cité industrielle du « 6-Octobre », au sud du Caire.

    Il faut 30 ans pour obtenir l’autorisation de construire une église en Egypte, quand on l’obtient. Mais l'évêque de Guizeh, Mgr Antonios Aziz Mina, a expliqué à l'association Aide à l'Eglise en détresse (AED), qui lui apporte son soutien, que les autorités égyptiennes font des exceptions pour les structures ecclésiastiques proposées pour les nouvelles zones urbaines.

    Créé en 2003, le diocèse de Guizeh compte moins de 6.000 catholiques et cinq séminaristes.

    L'Église catholique copte compte 250.000 fidèles.

    (Zenit)

  • Provocation du pouvoir égyptien contre l'Eglise copte

    La Haute Cour administrative égyptienne a débouté le patriarche copte Chénouda III, qui s'était pourvu en appel contre un copte divorcé qui exigeait de se remarier à l'église :

    "Conformément à la loi, un chrétien peut se remarier et la Constitution lui garantit le droit de fonder une famille. L'appel du patriarche Chénouda pour empêcher les coptes de se remarier est rejeté."

    Autrement dit, le pouvoir égyptien intime l'ordre à l'Eglise copte de permettre le remariage des coptes divorcés.

    Cette ingérence dans les affaires de l'Eglise a un fondement juridique : en Egypte, pour qu'un mariage soit reconnu sur le plan civil, il doit d'abord avoir été célébré religieusement.

    Mais Chénouda III a aussitôt et courageusement répliqué par un très clair non possumus :

    "Personne ne peut nous contraindre à quoi que ce soit à part les instructions de l'Evangile. La décision de la justice est un jugement civil. Or le mariage est un acte religieux qui doit respecter la loi religieuse. Aucun religieux ne peut marier un fidèle sans l'autorisation de l'Eglise et s'il le fait nous le destituerons."

  • Des coptes attaqués

    Des « affrontements entre chrétiens et musulmans », comme disent les dépêches, ont eu lieu hier dans le nord de l'Egypte.

    Comme c'est toujours le cas, ce sont des musulmans qui ont attaqué des coptes. Ils se sont mis à lancer des pierres contre des ouvriers en train de construire un mur, en les accusant de construire une église. (Il s'agit du mur d'enceinte d'un hospice. Cela dit, les coptes utilisent tous les stratagèmes pour construire des églises, puisqu'on ne leur en donne jamais l'autorisation.)

    Les chrétiens ont réagi, et la bagarre a impliqué jusqu'à 400 personnes.

    La police a arrêté 20 personnes, « à la fois des musulmans et des chrétiens ».

    On connaît déjà la suite : les musulmans seront relâchés, et les chrétiens condamnés (et peut-être sévèrement, s'il s'avère qu'ils construisaient une église).