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coptes - Page 2

  • L’industrie des enlèvements de coptes

    Dans la seule province de Minya en Egypte, il y a eu plus de 150 enlèvements ces deux dernières années. Toutes les victimes sont coptes. L’Associated Press a consacré une longue dépêche (un reportage) à ce sujet. Il semble que ces informations n’intéressent pas la presse française. L’Observatoire de l’islamisation publie la traduction.

  • Une nouvelle grave attaque contre les coptes

    Vendredi soir à Khossous, au nord du Caire, des musulmans ont attaqué l’église copte. Les affrontements ont fait quatre morts chez les coptes et un musulman, et de nombreux blessés.

    Au départ, des enfants faisant des graffiti (une croix gammée) sur le mur d’une mosquée. Selon les musulmans, un homme réprimande les enfants, des coptes, puis insulte le christianisme. Il s’ensuit une dispute, puis l’attaque de l’église. Selon le chef local de la sécurité, les enfants en question étaient des musulmans. Selon les coptes, ce n’est qu’un prétexte, le véritable déclencheur étant la riposte d’une famille chrétienne au harcèlement dont les jeunes femmes de la famille étaient victimes de la part des hommes d’une famille musulmane.

    Lors des funérailles des quatre coptes, hier, en la cathédrale du Caire, les musulmans attendaient la sortie du convoi funéraire pour l’attaquer. Les coptes se sont défendus ; la police a tiré des grenades lacrymogènes dans l’enceinte de la cathédrale, tandis que les musulmans tiraient : un copte est mort.

    Le P. Raphaël, secrétaire général du Saint Synode copte, a délivré un triple message :

    Nous destinons trois messages :

    Le 1er message s’adresse au Ciel, nous croyons en la justice du Ciel, le Christ nous a appris à ne pas oublier le sang des martyrs, bien plus l’enseignement du Christ nous révèle que Dieu n’oublie pas le sang de ses martyrs, si bien qu’Il ait dit qu’Il se venge de cette génération pour le sang des justes qui a été versé sur terre, du sang d’Abel le juste. Même le sang d’Abel le juste ne sera pas oublié devant Dieu.

    Le 2ème message s’adresse à notre pays l’Egypte que nous ne quitterons jamais, c’est notre pays. Le message que nous transmettons à notre pays l’Egypte c’est que le pays ne se développe pas par le sang, ce n’est pas par l’insécurité que les pays sont gouvernés.

    Le 3ème message s’adresse à nous, coptes d’Egypte. Nous ne délaisserons jamais notre foi. Le sang versé nous raffermit d’avantage dans notre foi. Nous gardons préservons aussi nos valeurs et notre amour ; nous ne renoncerons pas aux valeurs de la Bible qui nous apprend à aimer toute la création, quelle que soit le mal qu’elle nous fait subir nous les chrétiens. Ceux qui ont été tués ont reçu la couronne du martyre, quant à nous notre foi s’est intensifiée.

    Que le Seigneur soit avec vous et vous garde,
    Gloire soit à notre Dieu éternellement, Amen.

  • Israël et les coptes

    Une rumeur court en Israël sur le possible accueil dans le pays de coptes persécutés. Un journal israélien a même donné la parole à un certain Mansour al Samuely, présenté comme un avocat d’origine égyptienne, chef du bureau israélien chargé des permis de séjour, déclarant que 237 familles coptes étaient arrivées en Israël pour y obtenir l’asile en tant que persécutés.

    Un démenti gouvernemental anonyme a été diffusé via le correspondant de la chaîne Al Arabiya à Jérusalem : il est impossible d’appliquer le droit d’asile à des personnes provenant « d’un pays ami avec lequel nous disposons d’un traité de paix ».

    Bref, les coptes ne peuvent pas être persécutés, puisque les islamistes égyptiens sont nos amis…

    Mais il y a un autre aspect de la question. Théoriquement, les coptes ne peuvent pas se rendre en Israël. Car en 1979, après la signature du traité de paix entre l’Egypte et Israël, précisément, le pape Chénouda III avait pris un décret interdisant aux coptes de se rendre en pèlerinage en territoire israélien, en signe de solidarité avec les Palestiniens. Décret qui n’est plus vraiment respecté depuis longtemps, mais qui est toujours en vigueur…

    (Fides)

  • Du nouveau en Egypte ?

    Le tribunal de Sohag (500 km au sud du Caire) a condamné à mort un musulman pour le meurtre de deux coptes en novembre 2011.

    C’est une nouveauté. D’habitude ce genre de crime ne vaut à son auteur que quelques années de prison. Il y a quelques mois, un musulman avait également été condamné à mort, mais c’est parce que parmi les victimes il y avait un policier...

    Mahmoud Abdel-Nazir avait attaqué plusieurs maisons de chrétiens pour venger son frère qui avait été tué par un copte dans une bagarre, selon lui. Il avait incendié les maisons ; il y avait eu deux morts et trois blessés.

    La sentence a été transmise au grand mufti, auquel il revient de confirmer (ou non…) les peines capitales.

  • Trois frères coptes assassinés

    Trois frères coptes ont été assassinés parce que les musulmans les soupçonnaient de vouloir construire une église sur un terrain qu’un autre frère avait acheté.

    Il y a deux versions de cette histoire, celle du journal Al Watan, et celle du Blog copte.

    Selon Al Watan, la rumeur sur la construction d’une église est devenue le sujet d’un prêche, un vendredi à la mosquée ; une foule de musulmans s’est alors ruée sur le terrain des coptes, cassant tout, et tuant les trois frères à l’arme automatique.

    Selon le Blog copte, un copte avait acheté un terrain, l’avait confié à ses trois frères pour le cultiver, et avait embauché un gardien musulman. Peu à peu se répand la rumeur sur la construction d’une église. Rumeur plusieurs fois démentie. Mais le gardien en est sûr : les coptes vont construire une église. Alors il met un somnifère dans la boisson des frères coptes et les tue par balles dans leur sommeil.

  • Evénement œcuménique en Egypte

     

    coptes

    La liturgie marquant le début du ministère patriarcal du nouveau Patriarche copte catholique, S.B. Ibrahim Isaac Sidrak, célébrée lundi en la cathédrale Notre-Dame du Caire, a représenté également un événement œcuménique important. En effet, parmi les personnalités présentes, il y avait le patriarche copte “orthodoxe” Tawadros II. « Il s’agit d’un geste historique sans précédent, a souligné à l’agence Fides le vicaire apostolique pour les fidèles de rite latin, Mgr Adel Zaki. En outre, SB Tawadros II a pris la parole pour faire référence aux trois qualités qui doivent marquer le ministère d’un patriarche : la paternité, l’amour envers tous ses enfants, et le service de tous.

    Toutes les institutions égyptiennes étaient représentées. Le grand imam d’Al Azhar avait envoyé son premier conseiller. Au cours des remerciements, la foule a applaudi, selon l’usage, chacun des noms qui étaient cités… sauf celui du président Mohammed Morsi…

  • Un copte est mort à Benghazi

    Des centaines de coptes ont manifesté hier devant l’ambassade de Libye au Caire suite à la mort d’Ezzat Atallah dans une prison de Benghazi. Ezzat Atallah est un des six coptes égyptiens qui avaient été arrêté le 28 février pour « prosélytisme ». Selon le ministère égyptien des Affaires étrangères, l’homme était diabétique et avait des problèmes cardiaques et donc il est mort de mort naturelle. Sic. Une explication qui ne peut qu’accroître la colère de la famille et des coptes en général, car Ezzat Atallah n'avait pas été arrêté sous d'autre motif que la haine des chrétiens, et il est évident que le gouvernement islamiste égyptien n’a aucune envie de provoquer un incident diplomatique pour la mort d’un chrétien…

    Selon la famille d’Ezzat Atallah, celui-ci a été torturé juste après son arrestation par une milice salafiste, avant d’être remis à la police.

    Les quelque 48 marchands coptes qui avaient été arrêtés sur le marché de Benghazi puis expulsés ont déclaré qu’ils avaient été frappés et torturés. Notamment torturés à l’acide pour leur enlever leurs tatouages chrétiens. (Tous les coptes ont une croix tatouée sur le poignet, et souvent d’autres symboles chrétiens sur le cou ou le front.)

  • En Egypte

    La police égyptienne est intervenue vendredi dernier à Kom Ombo, dans le sud de l’Egypte, pour disperser des musulmans qui manifestaient devant une église, après propagation de la sempiternelle rumeur selon laquelle une femme convertie au christianisme se cachait à l’intérieur. Comme les manifestants leur jetaient des pierres, les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène.

  • En Egypte

    Un tribunal de Bani Suef a rejeté la demande de libération de Rzik Naguy, 10 ans, et  Mina Fara, 9 ans : les deux enfants, accusés de blasphème, devront rester en prison jusqu’à leur procès.

    Ils sont en prison depuis le mois d’avril. Le 9 avril, ils furent interpellés par un imam qui dit les avoir vus uriner sur le Coran. L’imam alla avec les enfants voir le curé pour demander à celui-ci de les punir. Le prêtre refusa, car les pages du Coran se trouvaient parmi des ordures et les enfants ne pouvaient pas savoir ce que c’était, d’autant qu’ils sont illettrés. L’imam envoya les enfants au tribunal local qui les mit en détention préventive. C’est une triste première.

    Le P. Rafic Greiche, porte-parole de l’Egise catholique en Egypte, dénonce l’islamisation rampante du pays :

    « Les Frères musulmans sont tranquillement en train de remplacer tous les fonctionnaires locaux, dans les gouvernorats, par des gens qui leur sont dévoués. L’Egypte est en train de devenir un pays islamique, avec de sérieux risques pour la minorité chrétienne. » En toute discrétion, les islamistes remplacent les fonctionnaires de deuxième et troisième rang, dans les divers secteurs (y compris la justice). « La population ne remarque rien. Mais c’est par dizaines que des personnes sont remerciées et remplacées par des proches des appareils extrémistes. Grâce à cette infiltration, l’aile radicale des Frères musulmans et les salafistes peuvent agir impunément. »

    Par exemple, le 24 février, des islamistes ont de nouveau interrompu la construction d’une église dans le district Shubra al-Kheima du Caire. (Il s’agit de l’église construite sur un terrain que les islamistes avaient occupé en juillet dernier, y déployant une bannière indiquant : Mosquée Ebad al-Rahan.)

    (Asianews)

  • A Benghazi

    La chasse aux chrétiens se poursuit à Benghazi. Quelque 48 marchands ambulants coptes égyptiens ont été arrêtés la semaine dernière sur le marché. Parce que sur leurs étals il y avait des images religieuses. Une vidéo montre les hommes arrêtés, tous avec la tête rasée, portant des traces de coups, entassés dans une toute petite pièce sous la garde d’un barbu.

    Les « autorités » de Benghazi ont fait savoir que ces hommes n’ont pas été arrêtés parce qu’ils sont chrétiens mais parce qu’ils ont enfreint les lois sur l’immigration en entrant de façon illégale sur le territoire libyen. Ce qui serait une bonne blague si le sort de tant de braves gens n’était en jeu, vu que la Libye est une vaste zone de non-droit et que les trafiquants et terroristes en tout genre circulent et passent les « frontières » comme ils l’entendent…