C’est un peu tard pour les vœux, et en plus cette carte a quelques années. Mais elle répondra à l’inquiétude manifestée par plusieurs suite à certains propos de Marine Le Pen. D’autre part il est bon de situer exactement le débat (car il y a débat), et pour cela de lire les explications données par Marine Le Pen elle-même.
Le Pen - Page 48
-
A propos des langues régionales
-
Le devoir de l’Etat
Jean-Marie Le Pen a prononcé aujourd’hui, lors d’un banquet patriotique à Yvetot, un discours sur l’insécurité sous toutes ses formes. En voici la conclusion :
La première mission de l'autorité constituée, de l'Etat, la raison du respect que l'on a pour lui, c'est qu'il assure à chacun la sécurité de sa vie, de ses proches, de ses biens.
Supprimez cela, et vous retournez à la barbarie.
Le devoir fondamental de l'homme politique, ce n'est donc pas de permettre que demain on rase gratis, qu'on vivra sans travailler, que les autres paieront.
Non, c'est d'assurer qu'on ne vous assassinera pas, qu'on ne vous dépouillera pas, de votre portefeuille ou de votre emploi, qu'on ne vous empoisonnera pas, avec de la nourriture avariée ou des produits médicaux infectés.
Cela, c'est la base de la civilisation, le but ultime de la politique, et pour cela, il faut contrôler, réglementer quand c'est nécessaire et empêcher les dangers extérieurs de pénétrer dans le pays.
Eh bien nous, mes chers camarades, nous qui ne rêvons que d'être les serviteurs du peuple Français, nous acceptons de passer pour réactionnaires ou pour " fascistes ", lorsque nous disons qu'il faut savoir stopper certaines dérives politiques, économiques et sociales.
Nous acceptons de laisser la compassion aux moralistes, pour nous astreindre à notre devoir d'état, celui de protéger et de défendre nos compatriotes d'abord.
Nous voulons rendre à l'homme politique sa dignité, mais aussi sa responsabilité, afin que plus jamais, le peuple Français ne puisse souffrir des erreurs de politiques économique, de politique familiale, de politique d'immigration, de politique de sécurité.
L'objectif n'est pas de faire du passé table rase pour reconstruire une société nouvelle qui ne peut être qu'une utopie meurtrière et une réalisation injuste et désordonnée.
Nous en appelons simplement au bon sens.
Il faut agir, et simplement garder raison, au plus proche de la terre, des paysages, des hommes et de leurs attaches naturelles, afin que les pages à écrire de l'Histoire de France ne soient pas les dernières.
(On peut lire le texte intégral du discours sur le site du Front national ou sur le blog de Jean-Marie Le Pen.)
-
Manigances européistes
Les secrétaires d’Etat aux Affaires européennes et ambassadeurs des pays qui ont ratifié la Constitution européenne se sont réunis aujourd’hui à Madrid, dans le but de « faire entendre la voix des pays du oui », et « d’aider la présidence allemande à trouver un consensus sur le processus de réforme de l’Union ». D’emblée, le ministre espagnol des Affaires étrangères, qui était à l’origine de cette réunion, conjointement avec son homologue luxembourgeois, a déclaré que la Constitution européenne est un « magnifique document qui sert bien les besoins de l’Union et de ses citoyens », et que s’il faut le modifier, à cause des ces imbéciles de Français et de Néerlandais, il faudra « rechercher un consensus pour compléter le traité plutôt que pour le démembrer ».
Ce matin, d’autre part, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, écrit dans le Financial Times à propos de la Constitution européenne : « Nous appelons tous ceux qui sont concernés à rester suffisamment ouverts pour donner une chance au processus de réforme. Cela nécessite suffisamment de flexibilité au cours des tous prochains mois pour permettre un compromis plus tard. Ce serait bien que dans les pays où des élections sont prévues la Constitution européenne ne devienne pas un thème central de discussions au cours desquelles des positions politiques fermes seraient prises. »
Autrement dit, M. Steinmeier veut imposer le silence sur la Constitution européenne dans les rangs des candidats à la présidentielle en France. Frank-Walter Steinmeier est l’homme qui disait déjà il y a trois jours : « Si compromis il doit y avoir en fin de présidence allemande, certains devront bouger… Eu égard au fait que les deux tiers des pays ont déjà ratifié le traité constitutionnel, nous devons prendre conscience que certains pays devront bouger plus que d’autres. »
Jean-Marie Le Pen a publié un communiqué, dans lequel il commente ces deux manigances européistes :
« Les Etats qui ont ratifié le texte de la Constitution européenne se réunissent entre eux en Espagne pour montrer qu’ils sont majoritaires et qu’ils ont donc raison. Cette démarche est contraire au texte même qu’ils défendent, puisque celui-ci ne parle pas de majorité mais souligne que l’unanimité est nécessaire.
« Ce même jour, le ministre allemand des Affaires étrangères, M. Steinmeier, du haut de son autorité de représentant de la présidence de l’Union européenne, se permet de demander que la Constitution européenne ne soit pas un thème central de la campagne présidentielle en France.
« Or bien évidemment la résurrection annoncée de la défunte Constitution européenne doit être un thème central de la campagne. Le peuple français, qui a déjà dit non à la Constitution , doit être alerté de ce que manigancent les eurocrates, et les candidats doivent se prononcer clairement sur ce sujet, qui engage ce qui reste de la souveraineté de leur pays.
« L’ingérence de M. Steinmeier dans les affaires intérieures françaises est précisément un exemple de l’insupportable dérive supranationale de l’Union européenne qui devait trouver sa consécration dans la Constitution. »
-
Parrainages : trois pas en arrière, un pas en avant
En commentaire de ma note sur la semaine de plus accordée pour le recueil des parrainages, Olivier (FN-59 Pévèle) avait fait remarquer que le délai était initialement de cinq semaines, et qu’il avait été réduit de trois semaines pour l’élection de 2007: en y ajoutant une semaine, le délai reste réduit de deux semaines par rapport à ce qu’il était en 2002.
Le Front national a publié un communiqué pour souligner ce fait.
En 2002, précise-t-il, les formulaires de présentation avaient été envoyés aux élus le mardi 26 février, et devaient être retournés au Conseil constitutionnel au plus tard le mardi 2 avril à minuit, soit un délai de 36 jours. L’envoi de ces formulaires le jeudi 22 février 2007 pour une réception ultime par le Conseil constitutionnel le vendredi 16 mars à 18h00 ramène à 23 jours le délai pendant lequel les élus disposeront des formulaires officiels de présentation. Soit 13 jours de moins qu’en 2002.
Autrement dit, pour ce qui est de permettre aux candidats de recueillir les parrainages, les pouvoirs publics ont fait un pas en avant après avoir fait trois pas en arrière. Et il faudrait leur dire merci pour ce « cadeau »…
-
La FCPE pratique l’exclusion
Communiqué de Jean-Marie Le Pen
La FCPE envoie aux candidats à la présidentielle une série de questions sur l’école, appuyées sur ses propositions pour une école « laïque, équitable, démocratique et plus juste ».
Mais elle n’envoie pas le questionnaire à Jean-Marie Le Pen, et, précise-t-elle, c’est une « décision politique ».
En édictant une telle exclusion, inéquitable, antidémocratique et injuste, cette fédération de parents d’élèves pratique le contraire de ce qu’elle prône.
Et elle souligne qu’elle prend des « décisions politiques », bafouant ainsi de façon flagrante le principe de laïcité.
-
Le Pen et l’abbé Pierre
Jean-Marie Le Pen, s'est dit mercredi sur France 24 « choqué par l'exploitation éhontée du cadavre de l'abbé Pierre par le monde politique », indiquant qu'il ne « s'associait pas à ce genre de démonstration ». Les dirigeants politiques viennent rendre hommage à l'abbé Pierre « pour se montrer », et « montrer le cœur qu'ils portent en bandoulière en toute circonstance », a-t-il ajouté.
Invité à donner son opinion sur le personnage, Jean-Marie Le Pen a estimé qu'il avait « apporté une notion affective dans la vie politique », et qu'il avait « aidé les siens, ce qui n'était quand même pas très étonnant de la part d'un prêtre catholique ».
« Il arrive que les hommes de Dieu soient injustes quelquefois », a-t-il également déclaré, alors qu'on lui rappelait que l'abbé Pierre l'avait comparé à Mussolini.
Il y a un autre propos célèbre de l’abbé Pierre à propos de Le Pen : « Je lui ai dit deux fois : Ta gueule !, et je le répéterai indéfiniment, tant que j’aurai un souffle de vie. » On ne sait pas s’il l’a effectivement répété à son dernier souffle.
-
Une semaine de plus pour les parrainages
Comme cela avait été annoncé le 19 janvier par une « source gouvernementale » anonyme, les candidats à la présidentielle auront une semaine de plus que prévu pour la quête des parrainages effectifs. Un communiqué de Matignon fait savoir que le décret de convocation des électeurs sera publié le 22 février, et rappelle que cette publication déclenche l’envoi des formulaires de parrainage aux élus. La date du 1er mars avait été initialement retenue.
Si cette mesure éloigne de quelques millimètres le couteau sous la gorge des candidats qui ont du mal à trouver des parrainages, notamment Jean-Marie Le Pen, ce n’est évidemment en rien un début de commencement de la nécessaire réforme de ce système inique qui permet à l’UMPS de tout bloquer.
-
Parrainages : une nouvelle initiative de Jean-Louis Masson
Le sénateur de Moselle Jean-Louis Masson a déposé une proposition de loi visant à instaurer des sanctions pénales à l’encontre des personnes qui exerceraient des pressions ou des représailles sur les maires parrainant un candidat à l’élection présidentielle.
Jean-Louis Masson (non inscrit, ex-UMP) mène un courageux combat (hélas solitaire) contre les dérives du système des parrainages. En 2002 il avait déposé une proposition de loi supprimant la publicité des parrainages et instaurant la possibilité de se présenter pour tout candidat ayant obtenu 5% des suffrages lors de l’élection précédente. En 2005, il avait déposé une proposition de loi destinée à renforcer le tri des candidats en doublant le nombre des parrainages, tout en permettant à ceux qui sont incontestablement représentatifs de se présenter sans autre barrage qu’un score minimal de leur parti aux législatives. (Celle-ci est contestable, car dans l’esprit de la Ve République ce ne sont pas les partis qui présentent des candidats.)
En novembre dernier, Jean-Louis Masson avait écrit au Premier ministre une lettre soulignant que « des milliers de maires déplorent le détournement de la procédure des parrainages » par « les grands partis et le microcosme parisien » qui font croire à l’opinion publique que le parrainage est un soutien politique. Il faisait remarquer qu’en 2002 Daniel Gluckstein avait obtenu ses parrainages sans aucune difficulté, tandis que Jean-Marie Le Pen avait failli ne pas pouvoir se présenter, alors que celui-ci recueillit 36 fois plus de suffrages que celui-là. Constatant que de multiples pressions ou menaces avaient alors été exercées, il réaffirmait que le maintien du statu quo est inacceptable.
Cette lettre n’eut aucune suite, comme les deux propositions de loi. Mais cela n’entame en rien la détermination de Jean-Louis Masson, qui à défaut de pouvoir faire discuter ses textes s’en sert pour faire connaître à l’opinion publique sa révolte devant ce système inique.
Dans l’exposé des motifs de sa nouvelle proposition de loi, il reprend le début de sa lettre à Villepin, insistant sur les pressions et représailles exercées à l’encontre des maires. « Ces pratiques ont tendance à se reproduire et c’est inacceptable, ajoute-t-il, car c’est une atteinte intolérable à la liberté des élus. Il ne sert à rien que le vote soit secret pour empêcher les pressions sur les électeurs si dans le même temps, la publicité des parrainages permet des pressions pour empêcher certaines candidatures. »
Après avoir rappelé que la solution la plus simple serait de supprimer la publicité des parrainages, mais que « les partis dominants au Parlement s’y refusent dans la mesure où ils en sont les premiers bénéficiaires », il rappelle aussi que des sanctions pénales sont prévues à l’encontre des personnes qui exercent des pressions sur les électeurs afin de dénaturer le suffrage universel. Par conséquent, « la moindre des choses serait qu’elles s’appliquent aussi à l’encontre de ceux qui, par des pressions ou des représailles, essayent d’influencer les parrainages aux élections présidentielles. Là aussi, c’est la sincérité du suffrage universel qui est en jeu. »
S’inspirant des articles ad hoc du code électoral, Jean-Louis Masson propose donc que soient punis de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 15.000 euros les auteurs de pressions ou de représailles, ainsi que leur non-inscription sur les listes électorales (donc leur inéligibilité) pendant cinq ans.
Il faut faire connaître ce combat de Jean-Louis Masson, qui est exactement le même que celui de Jean-Marie Le Pen, mais qui a l’avantage pour l’opinion publique d’être totalement désintéressé puisque c’est celui d’un homme qui n’est pas lui-même candidat.
-
Le SM condamné, plus de cinq ans après
Clément Schuller, ancien dirigeant du syndicat de la magistrature, a été condamné en appel à 800 euros d’amende pour diffamation de la police. Il s’agit de l’ignoble livre publié par le SM en octobre 2001, intitulé Vos papiers ! Que faire face à la police, dont la couverture représentait, selon la description des juges, « un personnage coiffé d’un képi, aux yeux verts et exorbités, au nez proche d’un groin de porc, bavant discrètement à la commissure des lèvres ». Le directeur de la maison d’édition et le dessinateur ont également été condamnés, respectivement à 1.000 euros et 500 euros d’amende. Les prévenus avaient été relaxés en première instance. Même si les peines sont légères, il s’est donc trouvé tout de même des magistrats pour ne pas cautionner les débordements anti-flics de leurs collègues du SM.
Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen se félicite de cette condamnation, tout en regrettant qu’elle soit « légère et discrète », et surtout qu’elle « n’intervienne qu’en seconde instance, plus de cinq ans après les faits ». « Et il reste scandaleux, ajoute-t-il, qu’un tiers des magistrats français soient affiliés à un syndicat qui affiche des idées subversives et sape le travail de la police, et qui persiste et signe en engageant un pourvoi en cassation. »
-
Le Pen et la famille
Voici quelques extraits significatifs du discours de Jean-Marie Le Pen sur la famille, hier à Saint-Denis.
(…) Si nous ne faisons pas assez d'enfants, si la France se prive de 200.000 naissances chaque année, si les couples sans enfants dépassent les couples avec enfants comme ce sera bientôt le cas, alors nous serons submergés. L'immigration sera présentée par les mercantiles comme un besoin économique. Elle illustrera en réalité une règle essentielle de l'humanité : l'occupation des espaces vides, la soumission des peuples vieux.
(…) Sarko et Ségo ne le diront jamais : les Français subissent un véritable déracinement dans leur propre pays. Ce phénomène est d'autant plus fort que dans notre société fondée sur le matérialisme, il n'y a plus de valeurs transcendantes, et donc plus de structures morales solides.
Naguère, quatre piliers supportaient l'édifice national : la famille, l'école, la religion, l'armée. Depuis 68 surtout, la révolution silencieuse de l'anarchie et du mondialisme les ont ruinés.
La famille a été une des premières victimes de la désintégration morale des piliers institutionnels de notre pays. Oui, il faut le dire : la famille traditionnelle, au cœur de la transmission des grandes valeurs morales et sociales qui structuraient notre peuple, est en train de disparaître, encore qu'elle reste la structure à laquelle les Français restent globalement les plus attachés.
La cause essentielle de ce déclin est que l'idéologie de l'argent-roi oblige les familles à sacrifier le bonheur familial au besoin d'argent. Le coût de la vie et la dégradation du pouvoir d'achat des allocations familiales depuis 50 ans expliquent la nécessité pratique de travailler pour les femmes, ce qui, souvent, hypothèque leur rôle de mère. Or, c'est dans la famille que dans les premières années de la vie de l'enfant s'acquièrent par mimétisme et par éducation les fondements sociaux et affectifs de la vie. L'école maternelle, quels que soient le dévouement et la compétence des personnels, ne peut remplacer le cadre familial.
(…) La politique du gouvernement organise la préférence étrangère ou la préférence individuelle au détriment de la préférence familiale.
Pour les politiciens qui nous gouvernent, la famille française n'est plus, en effet, la valeur essentielle à défendre. Dès lors, en la matière, l'inaction des pouvoirs publics accentue les tendances spontanées de la société.
En abandonnant la famille, on a contribué à dévaloriser le mariage. Ainsi, le pouvoir d'achat des familles s'est dégradé considérablement par rapport à celui des célibataires et des couples sans enfant, encourageant le célibat ou diminuant le désir d'enfants.
En 30 ans, le nombre des mariages a chuté de 30 % et le nombre de divorces a été multiplié par 3. Le temps passé dans le cadre familial ne cesse de se réduire. Il y a à ce jour 8 millions de personnes vivant seules, soit deux fois plus qu'il y a trente ans. (…) C'est la conséquence de la dévalorisation de la famille depuis 68, de l'hyper-individualisme contemporain et du refus des engagements durables.
Malheureusement, les premiers à en souffrir sont les enfants, dont l'équilibre est toujours perturbé par la séparation des parents : chez ces enfants-là, les troubles affectifs et les échecs scolaires sont bien plus nombreux que chez les autres. L'équilibre social s'en ressent, au travers de la multiplication des transgressions des jeunes, au travers de la délinquance des mineurs.
L'homme ou la femme ne peuvent pas vivre seuls. La nature humaine est sociable, familiale, et pousse chacun à la stabilité.
D'ailleurs, la difficulté à vivre dans une telle société est patente dans toutes les catégories de la population. De plus en plus souvent, nos compatriotes cherchent à fuir le quotidien dans des paradis artificiels, et les signes cliniques du désarroi de la population se multiplient.
La dévalorisation de la valeur morale du travail, le développement, encouragé par l'Etat, des jeux sportifs ou de hasard, dégrade l'esprit de responsabilité, de prévision, de solidarité.
Permettez-moi de vous rappeler aussi que : Notre pays détient le record du monde de consommation de tranquillisants. En 25 ans, les admissions en hôpitaux psychiatriques ont été multipliées par 3. Il y a environ 12.000 suicides réussis chaque année, sur environ 160.000 tentatives. Le suicide est la 1ère cause de mortalité chez les 25-34 ans. Et que dire de l'aggravation de l'alcoolisme ou de la toxicomanie ?Les spécialistes en sociologie disent que la société française s'atomise, terme froid qui n'évoque rien, ni les souffrances ressenties, ni les transgressions qui se banalisent.
Appelant un chat un chat, je dis pour ma part que la France se décompose.
La destruction de la famille traditionnelle entraîne d'abord un affaiblissement de la morale sociale, puisque les valeurs fondamentales qui structurent la société sont moins transmises ou moins bien transmises aux jeunes. Le déclin de la famille accentue également notre affaiblissement démographique, portant préjudice à notre puissance politique et économique, ainsi qu'aux équilibres sociaux.
Il faut le rappeler sans cesse : la famille est la cellule de base de notre société.
Elle est le socle de l'identité de la Nation et de son avenir. Elle est le lieu privilégié de l'éducation des enfants et de la transmission des patrimoines matériels et culturels, ainsi que des valeurs morales.
Mesdames et Messieurs, les gouvernements successifs depuis 30 ans sont responsables de cette situation, parce qu'ils ont imposé ce modèle de société, et parce qu'ils sont incapables de prendre les décisions de bon sens qui permettraient de remettre le pays sur les rails.
Le vrai bilan démographique montre l'exigence cruciale d'une politique résolue contre la déferlante migratoire, pour la natalité française et le dynamisme du peuple Français.(On peut lire l’intégralité du discours sur le blog lepen2007 ou sur le site du Front national.)