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médias - Page 26

  • Un « scoop » sans intérêt

    Libération révèle que Rachida Dati était sur la liste socialiste aux européennes de 1994, mais qu'elle a retiré son nom parce qu'elle n'était pas satisfaite de sa 54e place.

    Les portraits qui ont été brossés de Rachida Dati lorsqu'elle est devenue ministre racontaient tous comment elle a toujours intrigué, écrivant à tout le monde, se faisant inviter à toutes les réceptions afin de rencontrer les personnalités politiques et des affaires, sans distinction de parti. En 1994 elle travaillait avec Jacques Attali, et, comme elle le dit elle-même, elle était « très proche » de Bernard Kouchner. Sa candidature n'a donc rien d'étonnant. Avant la présidentielle de 2002 elle écrivait aussi bien aux socialistes qu'aux chefs de l'UMP. Et c'est Nicolas Sarkozy qui lui a répondu, et l'a fait entrer dans son ministère.

    Rachida Dati n'est ni de droite ni de gauche, elle est seulement dévorée d'ambition. Comme Sarkozy. Et elle s'est retrouvée au gouvernement de Sarkozy avec Bernard Kouchner, et aujourd'hui avec Eric Besson qui était l'économiste en chef du PS, tandis que Jacques Attali a été chargé de pondre son fameux rapport « pour la libération de la croissance française »...

    En 1994 elle ne pouvait pas être député européen sur la liste socialiste, en 2009 elle sera député européen sur une liste UMP. Ce qui compte est d'être élu, et non sur quelle liste on l'est. C'est cela, la politique française. Il est curieux de s'en étonner.

  • La télé d’Etat milite contre le pape

    Selon Le Point, en réponse à Benoît XVI, le logo du Sidaction, c'est-à-dire de l'idéologie du tout préservatif, sera incrusté dimanche dans les émissions religieuses de France 2, dont la messe.

    (On rappellera que c'est un journaliste de France 2 qui a posé au pape la question sur le préservatif.)

  • Arte, Le Monde et la Pologne

    Le Monde nous informe que Arte a décidé de déchirer son contrat d'association avec la télévision polonaise de service public, la TVP (Telewizja Polska) ». En raison « de valeurs qui ne sont pas les nôtres et qui sont incompatibles avec l'histoire d'Arte », écrit Jérôme Clément au directeur de la TVP, Piotr Farfal.

    En bref, Piotr Farfal est un militant de la Ligue des familles polonaises, que Le Monde qualifie de « mouvement politique ultracatholique, nationaliste et antisémite ». « Nous devons reconnaître que les valeurs européennes ne sont pas partagées par le parti avec lequel est lié l'actuel président de TVP », écrit Jérôme Clément.

    Il faut en effet reconnaître qu'ils n'ont pas les mêmes valeurs. Mais ce que Jérôme Clément appelle les « valeurs européennes » est une imposture idéologique. Les vraies valeurs européennes sont celles du christianisme et du respect des nations, donc celles de la Ligue des familles polonaises.

    Le Monde explique que, en décembre 2008, les représentants de la Ligue et du parti nationaliste Samoobrona « ont fait débarquer le président du conseil de surveillance de la TVP pour le remplacer par M. Farfal ». Le Monde ajoute que ce « coup de force » a été contesté devant un tribunal qui, « contre toute attente », a légalisé cette nomination. Le Monde « oublie » de signaler que Piotr Farfal était depuis deux ans et demi le vice-président de la TVP... Qu'il devienne président lors du renouvellement du conseil de surveillance, c'est ce qui se produit de plus banal dans les conseils d'administration.

    Le Monde termine ainsi :

    « Cette légitimation des partis d'extrême droite et les relents d'antisémitisme ont suscité une certaine inquiétude en Pologne. Le quotidien Gazeta Wyborcza (La Gazette électorale), dirigé par [l'homme de gauche] Adam Michnik, cofondateur en 1976 du Comité de défense [trotskiste] des ouvriers (KOR) et conseiller du syndicat Solidarité, a dénoncé la proximité de M. Farfal avec la mouvance néo-nazie et cité ses propos antisémites publiés dans un journal il y a quelques années : "Les répressions sévères à l'égard des juifs sont nécessaires, si notre peuple veut se développer d'une manière saine (...) Il est temps de chasser les juifs de toute l'Europe." »

    Il s'agit d'un bulletin de skinheads dans lequel Piotr Farfal écrivait quand il avait 16 ans. Il a déjà répondu en 2006 : « On veut en faire un scandale aujourd'hui. Mais où sont les limites de l'absurdité ? J'étais un jeune morveux qui laissait utiliser son nom. » Et il y a une incompatibilité évidente entre l'idéologie skinhead et la doctrine catholique de la Ligue des familles polonaises.

  • Hallucinant

    Titre du Figaro en page 9, à propos de l'acceptation par le pape de la demande du P. Wagner qu'il ne soit pas évêque auxiliaire de Linz, après le tollé provoqué par cette nomination dans le diocèse rebelle :

    « Benoit XVI sanctionne un prêtre ultraconservateur »

  • "Médias aux ordres !"

    Dernières nouvelles de la liberté d'expression et de la liberté de la presse en France :

    « Médias aux ordres ! »

    « De nombreux médias de télévision et de radio avaient pris contact avec Aymeric Chauprade afin de faire des émissions ou des entretiens avec lui. Les déprogrammations d'émissions pleuvent ! Seules les télévisions étrangères (Russie, monde arabe) maintiennent leurs éditions. La presse écrite n'est pas en reste : certains qui avaient pris contact avec Aymeric Chauprade sont désormais aux abonnés absents ou se murent dans le silence de leur plume. La réaction de certains journalistes laisse à penser que des ordres ont été donnés pour qu'on ne tende pas le micro à un homme libre désormais de défendre sans entraves l'indépendance de la diplomatie et de la politique de Défense française et européenne. Combien de temps la presse refusera-t-elle de se saisir de cette affaire ? »

    (Communiqué du blog de soutien à Aymeric Chauprade)

  • Le courage de la cohérence

    Le pape a reçu, le 24 janvier, le président de l'Union catholique de la presse italienne, Massimo Milone, à l'occasion du 50e anniversaire de sa fondation.

    Il a notamment déclaré :

    « Vous êtes engagés, j'en suis bien conscient, dans un devoir toujours plus exigeant, dans lequel les espaces de liberté sont souvent menacés et les intérêts économiques et politiques ont souvent l'avantage sur l'esprit de service et sur le critère du bien commun. (…) Je vous exhorte à ne pas céder aux compromis sur des valeurs si importantes, mais à avoir le courage de la cohérence, même au prix de votre personne : la sérénité de la conscience n'a pas de prix ».
    http://www.zenit.org/article-19982?l=french

  • Désinformation politico-religieuse

    Communiqué de Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité

    La séquence présentée ce jeudi 22 janvier sur France 2 au journal de 20 heures à la nouvelle d’une éventuelle (et très heureuse) mesure du Pape à l’égard de la Fraternité Saint Pie X pourrait à elle seule constituer un cas d’étude pour un séminaire consacré à la désinformation. Elle présentait en un temps très bref l’évidence chez ses responsables d’un fascinant mélange d’incompétence, d’ignorance du sujet, de nullité culturelle mais aussi de désinformation très travaillée.

    On pouvait notamment relever ceci :
    - confusion sur « la messe en latin » et la messe traditionnelle selon le rite de Saint Pie V.
    - affirmation que « c’est le pape seul qui ordonne les évêques » (sic !)
    - amalgame entre la fraternité Saint Pie X et un groupuscule italien fascistoïde.

    Cela dit, par ailleurs, sauf trucage de son, les propos sur le sort des juifs pendant la seconde guerre mondiale de l’évêque Williamson semblent hélas plausibles, eu égard à la tradition d’étrangeté idéologique sur d’autres points de ce curieux prélat.

    Sans doute pourrait-il former avec le professeur Faurisson, militant athée, et quelques islamistes, une sorte de club d’un œcuménisme très original ? Mais il n’est pas sûr que cela soit très utile à la cause de la Fraternité Saint Pie X en particulier et de l’Eglise Catholique en général. Immédiatement en effet, les journalistes malhonnêtes s’empressent d’amalgamer dans leur désinformation la cause de la béatification du saint pape Pie XII et l’ineptie de Williamson dont on ne sait s’il est plus un provocateur qu’un saboteur.

  • Signe des temps

    Le magazine Pif Gadget, fondé en 1969 sous l'égide du parti communiste, a été placé en liquidation judiciaire.

  • Excellent Vaclav Klaus

    Des journalistes du Monde racontent leur tentative d’entretien avec Vaclav Klaus, qui parle un "anglais parfait" :

    Il s'avance vers nous avec un sourire poli... qui se transforme, dès l'énoncé du nom de notre journal, en une moue franchement dégoûtée.

    - Un entretien pour Le Monde ? Non.

    - ??

    - Non, n'insistez pas. Vous êtes de gauche, et si fanatiquement pro-européen.

    Il dit "fanatically", en grimaçant élégamment. Et tourne les talons, avec ce geste de la main par lequel on se débarrasse d'une mouche.

    (via le Salon Beige)

  • A propos de la rencontre de Prague

    Le quotidien Présent publie dans son numéro daté du 1er janvier un article (tiré d’un site internet) intitulé Vaclav Klaus agressé par Dany Cohn-Bendit.

    Il s’agit de la fameuse rencontre entre le président tchèque et les membres de la conférence des présidents du Parlement européen, le 5 décembre dernier. J’ai publié dans le n° 15 de Daoudal Hebdo, le 11 décembre, en exclusivité, l’intégralité des propos tenus ce jour-là au Château de Prague. Il en résulte, contrairement à ce qu’affirme l’article reproduit par Présent, que le provocateur principal n’était pas Cohn-Bendit, mais le président du Parlement européen, Hans-Gert Pöttering, comme je l’établissais dans mon éditorial.

    L’important est précisément que le chef d’orchestre de la provocation fut le président du Parlement européen. Et les propos les plus ahurissants ne furent pas ceux de Cohn-Bendit, que l’on ne connaît que trop, mais ceux de Brian Crowley, président du groupe UEN (Union pour l’Europe des nations).