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Chiche !

Twitter (donc Elon Musk) a décidé de sortir du soi-disant « code de bonnes pratiques de l’Union européenne contre la désinformation en ligne », désignation hypocrite de l’auto-censure à laquelle se soumettent les réseaux sociaux pour rester dans les bonnes grâces de la dictature de l’UE.

C’est l’ineffable commissaire Thierry Breton qui a annoncé la chose samedi, suffoquant qu’on puisse se livrer à tel attentat de lèse-majesté contre l’eurocratie dont il est le fleuron en la matière. Et de rappeler que de toute façon Twitter restera soumis aux règles de l’UE…

Aujourd’hui c’est notre ministricule Jean-Noël Barrot qui relaie la chose, tonnant que « Twitter, s'il ne se conforme pas à nos règles, sera banni, en cas de récidive, de l'Union européenne ».

Parce que « nous ne pouvons pas prendre le risque (…) que notre démocratie soit affectée ».

Car si l’on interdit Twitter ce sera au nom de la démocratie, selon les principes d’inversion du roman d’Orwell, désormais mis en œuvre à plein régime.

Oseront-ils ? Peut-être pas, car ce serait une preuve spectaculaire que l’Union européenne est l’espace où la liberté d’expression est bannie. Il est vrai que l’interdiction des médias russes est passée sans problème. Mais c’est au prix de la diabolisation de la Russie et de la… défense de la démocratie en Ukraine.

Or cette Ukraine est le pays où précisément toute opposition est interdite et où l’organisme de régulation des médias audiovisuels peut interdire tout média quel qu’il soit sans procès…

Donc si l’Ukraine est le modèle de la démocratie, on peut interdire Twitter.

Chiche ?

(Il suffira de passer par VPN pour contourner l’interdiction, comme on le fait pour RT ou Sputnik, contournement qui ne fera que souligner le côté totalitaire de la décision de la seule UE.)

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