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Liturgie - Page 669

  • O clavis David

    O clavis David, et sceptrum domus Israel, qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit ; veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis.

    Ô clef de David, et sceptre de la maison d’Israël, toi qui ouvres, et personne ne peut fermer ; toi qui fermes, et personne ne peut ouvrir ; viens faire sortir de prison le captif assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.

    (Cette antienne commence par des formules d’Isaïe et se termine par la première partie du dernier verset du Benedictus, qui fait aussi référence à Isaïe.)

  • O Radix Jesse

    O Radix Jesse, qui stas in signum populorum, super quem continebunt reges os suum, quem gentes deprecabuntur, veni ad liberandum nos, jam noli tardare.

    Ô rejeton de la souche de Jessé, qui te tiens en étendard des peuples, devant qui les rois fermeront la bouche, et que les nations invoqueront, viens nous libérer, ne tarde plus désormais.

    (« Radix Jesse », littéralement la racine de Jessé, père du roi David, en fait celui qui est porté par la racine, la pousse ultime de cette souche: désigne le Messie dans la prophétie d’Isaïe, citée par saint Paul dans l’épître aux Romains : « Erit radix Jesse, et qui exsurget regere gentes, in eum gentes sperabunt » : Il y aura un rejeton de Jessé, et il se lèvera pour diriger les nations, et en lui les nations espèreront.)

  • O Adonai

    O Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti, veni ad redimendum nos in bracchio extento.

    Deuxième des sept Grandes Antiennes de l’Avent : O Adonai, et chef de la maison d’Israël, toi qui apparus à Moïse dans le feu du buisson embrasé, et qui lui donnas la Loi sur le Sinaï, viens nous racheter par la puissance de ton bras.

    (In bracchio extento : littéralement, par ton bras qui se tient au-dessus, qui se manifeste visiblement. Le bras est la puissance de Dieu. C’est sa puissance qui se manifeste dans la naissance d’un enfant. Elle est toujours « au-dessus », tout en étant chez nous. Comme le buisson ardent. La Nativité est la nouvelle manifestation de Dieu. Adonai veut dire Seigneur, c’était le nom donné à Dieu dans la prière, remplaçant le tétragramme indicible YHWH que Dieu apprit à Moïse sur le Sinaï. YHWH était venu pour donner la Loi. Il revient pour donner la grâce.)

  • Veniet Dominus

    Le Seigneur va venir, et il ne tardera plus, pour éclairer les secrets des ténèbres, et il se manifestera à tous les peuples, alléluia. Jérusalem, réjouis-toi d’une grande joie, car il va venir à toi, le Seigneur, alléluia. Je donnerai le salut dans Sion, et ma gloire en Jérusalem, alléluia. Les montagnes et toutes les collines seront abaissées, ce qui était tordu sera rendu droit, et les voies raboteuses deviendront planes ; viens, Seigneur, et ne tarde pas, alléluia. Vivons dans la justice et la piété, dans l’attente de la bienheureuse espérance, et de l’avènement du Seigneur.

    Telles sont les antiennes de ce dimanche, qui ouvre la troisième semaine et pourtant quasiment la dernière de l’Avent, puisque la célébration de Noël commencera cette année le soir du 4e dimanche.

    De ce fait, la première des sept Grandes Antiennes (dites antiennes Ô de l’Avent), qui sont un des plus sublimes chefs-d’œuvre de la liturgie latine, est déjà celle des vêpres de ce dimanche.

    O Sapientia, quæ ex ore Altissimi prodiisti, attingens a fine usque ad finem, fortiter suaviterque disponens omnia, veni ad docendum nos viam prudentiæ.

    Ô Sagesse, qui t’es avancée de la bouche du Très-Haut, qui te déploies d’une limite à l’autre, et disposes toutes choses avec force et douceur, viens nous enseigner la voie de la prudence.

    (Une fois encore, il faut souligner que la liturgie est intraduisible. Dans mon missel, « prodiisti » est traduit par « sortir ». Ce n’est pas faux. Mais le vrai sens de ce verbe est « s’avancer au dehors » : il y a l’image du personnage important qui se présente devant la foule. « Attingens a fine usque ad finem » se traduit littéralement : touchant d’un terme jusqu’au terme, d’une limite jusqu’à la limite. Attingens contient l’idée, ici intraduisible, de toucher du doigt, de toucher corporellement : c’est l’incarnation, qui doit toucher la terre entière.)

  • Ecce Dominus veniet

    R/- Ecce Dominus veniet cum splendore descendens, et virtus ejus cum eo, visitare populum suum in pace, et constituere super eum vitam sempiternam.

    V/- Ecce Dominus noster cum virtute veniet visitare populum suum in pace, et constituere super eum vitam sempiternam.

    Voici que le Seigneur va venir, descendant dans sa splendeur, revêtu de sa puissance, pour visiter son peuple dans la paix, et pour établir en lui la vie éternelle. Voici que notre Seigneur va venir avec puissance visiter son peuple dans la paix, et établir en lui la vie éternelle.

    (Répons des matines)

  • Regem venturum Dominum

    Regem venturum Dominum, venite adoremus.

    Venite exsultemus Domino, jubilemus Deo salutari nostro, pæoccupemus faciem ejus in confesssione, et in psalmis jubilemus ei.

    Regem venturum Dominum, venite adoremus.

    Le roi qui vient, le Seigneur, venez, adorons-le.

    Venez, réjouissons-nous devant le Seigneur; poussons des cris de joie vers Dieu, notre sauveur. Empressons-nous de nous mettre en sa présence en le confessant, et chantons des psaumes à sa gloire.

    (Aux matines, invitatoire et premier verset du psaume 94)

  • Jerusalem, cito veniet salus tua

    Jerusalem, cito veniet salus tua ; quare mœrore consumeris ? Numquid consiliarius non est tibi, quia innovavit te dolor ? Salvabo te et liberabo te : noli timere. Ego enim sum Dominus Deus tuus, Sanctus Israël, Redemptor tuus.

    Jérusalem, ton salut va venir vite ; pourquoi te consumer de chagrin ? N’as-tu pas de bon conseiller, que tu sois revenu à ta douleur ? Je vais te sauver et te libérer : n'aie pas peur. Car je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Rédempteur.

    (répons des matines, variante du dernier couplet du Rorate Caeli)

  • Sainte Lucie

    « Nous nous adressons à vous, ô Vierge Lucie, pour obtenir la grâce de voir dans son humilité Celui que vous contemplez présentement dans la gloire : daignez nous accepter sous votre puissant patronage. Le nom que vous avez  reçu  signifie Lumière : soyez notre flambeau dans la nuit qui nous environne. O Lampe toujours brillante de la splendeur de virginité, illuminez nos yeux ; guérissez les blessures que leur a faites la concupiscence, afin qu'ils s'élèvent, au-dessus de la créature, jusqu'à cette Lumière véritable qui luit dans les ténèbres, et que les ténèbres ne comprennent point. Obtenez que notre œil purifié voie et connaisse, dans l'Enfant qui va naître, l'Homme nouveau, le second Adam, l'exemplaire de notre vie régénérée. » (Dom Guéranger, Année liturgique)

  • Le décret sur la messe de saint Pie V

    Il y a bien eu aujourd’hui une réunion de la commission Ecclesia Dei sur la libéralisation de la messe de saint Pie V. Le cardinal Medina Estévez a déclaré à l’agence I-Média : « Nous avons débattu ensemble pendant près de quatre heures et effectué quelques corrections » au projet de décret pontifical. Sans préciser sur quels points portaient les corrections. Mais la publication du document est « proche », a-t-il ajouté. Le cardinal Ricard s’est quant à lui refusé à toute déclaration.

  • Rorate cæli (aux vêpres)

    Aux vêpres

    R/- Rorate cæli desuper, et nubes pluant justum.

    V/- Aperiatur terra, et germinet Salvatorem.

    Cieux, faites tomber la rosée d’en haut, et que les nuées fassent pleuvoir le Juste.

    Que la terre s’ouvre, et que germe le Sauveur.