Le premier répons des matines reprend des expressions de l’épître de la messe de ce jour. L’antienne de Magnificat, aux vêpres, également, mais de façon différente.
℟. Ecce nunc tempus acceptábile, ecce nunc dies salútis: commendémus nosmetípsos in multa patiéntia, in jejúniis multis, * Per arma justítiæ virtútis Dei.
℣. In ómnibus exhibeámus nosmetípsos sicut Dei minístros, in multa patiéntia, in jejúniis multis.
℟. Per arma justítiæ virtútis Dei.
Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut : recommandons-nous nous- mêmes en grande patience, dans de nombreux jeûnes, par les armes de la justice et de la puissance de Dieu.
En toutes choses, montrons-nous vraiment ministres de Dieu, en grande patience, dans de nombreux jeûnes.
Par les armes de la justice et de la puissance de Dieu.
Ant. Ecce nunc tempus acceptábile, ecce nunc dies salútis: in his ergo diébus exhibeámus nosmetípsos sicut Dei minístros in multa patiéntia, in jejúniis, in vigíliis, et in caritáte non ficta.
Voici maintenant le temps favorable ; * voici maintenant le jour du salut ; en ces jours donc, montrons-nous comme ministres de Dieu, en grande patience, dans les jeûnes, les veilles (1) et une charité sincère.
Le texte du corps du répons est aussi celui de l’antienne chantée après l’évangile (antiphona post evangelium) dans la liturgie ambrosienne. La voici chantée (en 1999) par le Groupe de chant ambrosien de l’Institut pontifical de musique sacrée de Milan, sous la direction de Luigi Benedetti :
(1) Et non "le manque de sommeil et de nourriture", comme ose le traduire la soi-disant "Bible de la liturgie".
Commentaires
J'ai vu dans les différentes oraisons de la messe de ce matin qu'ils parlaient beaucoup du jeûne, précisant que les oeuvres devaient suivre. On va dire que le jeûne, pour le carême, c'est automatique, c'est un peu la base.
Je sais que ça n'est pas facile de jeûner, Mais c'est certainement plus facile si on se dit que tout le monde (tous les catholiques) le font.
C'était une messe traditionnelle.
Le mercredi des Cendres, le prêtre a rappelé que le jeûne, c'était un repas par jour avec possibilité de deux petites collations en plus.