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Liturgie - Page 607

  • Saint Eustache

    Eustache s'appelait d'abord Placide. C'était le commandant des soldats de l’empereur Trajan. Bien qu’adonné au culte des idoles, il pratiquait avec grande assiduité les œuvres de miséricorde. Il avait une épouse idolâtre et miséricordieuse comme lui; il en eut deux fils qu'il éleva selon son rang, avec une magnificence extraordinaire. Comme il se faisait un devoir de s'adonner aux œuvres de miséricorde, il mérita d'être dirigé dans la voie de la vérité. Un jour en effet qu'il se livrait à la chasse, il rencontra un troupeau de cerfs, au milieu desquels il en remarqua un plus beau et plus grand que lés autres, qui se détacha pour gagner une forêt plus vaste. Tandis que les autres militaires courent après les cerfs, Placide poursuit celui-ci de tous ses efforts et s'attache à le prendre. Comme il le suivait avec acharnement, le cerf parvient enfin à gravir la cime d'un rocher; Placide s'approche et songe aux moyens de ne pas le manquer; or, pendant qu'il considère, le cerf avec attention, il voit au milieu de ses bois la figure de la Sainte Croix plus resplendissante que les rayons du soleil, et l’image de Jésus-Christ, qui lui adresse ces paroles parla bouche du cerf, comme autrefois parla l’ânesse de Balaam : « Placide, pourquoi me persécutes-tu? C'est par bonté pour toi que je t'apparais sur cet animal. Je suis le Christ que tu honores sans le savoir : tes aumônes ont monté devant moi, et voilà pourquoi je suis venu; c'est pour te chasser moi-même par le moyen de ce cerf que tu courais. » En entendant cela, Placide, grandement saisi, tomba de son cheval; revenu à lui après une heure, il se releva et dit : « Faites-moi comprendre ce que vous me dites et alors je croirai en vous. » Jésus-Christ lui dit : « Placide, je suis le Christ qui ai créé le ciel et la terre, qui ai fait jaillir, la lumière et l’ai séparée des ténèbres; j'ai réglé le temps, les jours et les années; j'ai formé l’homme du limon de la terre; pour sauver le genre humain, je suis apparu ici-bas avec un corps, et après avoir été crucifié et enseveli, je suis ressuscité le troisième jour. » A ces mots, Placide tomba de nouveau sur terre et dit : « Je crois, Seigneur, que c'est vous qui avez tout fait, et que vous ramenez ceux qui s'égarent. » Alors le Seigneur lui dit : « Si tu crois, va, trouver l’évêque de la ville, et fais-toi baptiser. » (…) Quand il fut rentré à sa maison et qu'il eut rapporté ces merveilles à son épouse, au lit, celle-ci s'écria en disant : « Mon Seigneur, et moi aussi, la nuit passée, je l’ai vu et il m’a dit : « Demain ton mari, tes fils et toi, vous viendrez à moi : Je reconnais maintenant que c'est Jésus-Christ. » Ils allèrent donc, au milieu de la nuit, trouver l’évêque de Rome qui les baptisa en grande joie, et qui donna à Placide le nom d'Eustache, à sa femme celui de Théospita et à ses fils ceux d'Agapet et de Théospite. (…)

    Or, l’empereur voyant qu'Eustache ne voulait pas sacrifier (…), l’exhortait cependant à le faire. Mais Eustache lui dit: « Le Dieu que j'adore, c'est Jésus-Christ, et je n'offre de sacrifices qu'à lui seul. » Alors l’empereur, en colère, ordonna de les exposer dans le cirque avec sa femme et ses enfants, et fit lâcher contre eux un lion féroce. Le lion accourut, et baissant la tête comme s'il eût adoré ces saints personnages il s'éloigna d'eux humblement. L'empereur ordonna aussitôt de faire rougir au feu un taureau d'airain, et commanda de les y jeter tout vifs. Les saints se mirent donc en prières et se recommandant à Dieu, ils entrèrent dans le taureau où ils rendirent leur âme au Seigneur. Trois jours après, on les en tira en présence de l’empereur; et on les retrouva intacts au point que pas même leurs cheveux, ni aucune partie de leurs membres n'avait été atteinte par l’action du feu. Les chrétiens prirent leurs corps et les ensevelirent en un endroit fort célèbre où ils construisirent un oratoire. Ils pâtirent sous Adrien qui commença à régner vers l’an du Seigneur 120, aux calendes de novembre, ou, d'après quelques auteurs, le douze des calendes d'octobre (20 septembre).

    (Début et fin de l’histoire de saint Eustache dans la Légende dorée)

  • Saint Janvier

    Cependant, dès que la nuit fut venue, le mendiant s’en alla au forum de Vulcano pour recueillir les restes sacrés du saint évêque. La lune, qui venait de se lever, répandit sa lumière argentée sur la plaine jaunâtre de la Solfatare, de telle sorte qu’on pouvait distinguer le moindre objet dans tous ses détails.

    Comme le vieillard marchait lentement et regardait autour de lui pour voir s’il n’était pas suivi par quelque espion, il aperçut à l’autre bout du forum une vieille femme à peu près de son âge qui s’avançait avec les mêmes précautions.

    — Bonjour, mon frère, dit la femme.

    — Bonjour, ma sœur, répondit le vieillard.

    — Qui êtes-vous, mon frère ?

    — Je suis un ami de saint Janvier. Et vous ma sœur ?

    — Moi, je suis sa parente.

    — De quel pays êtes-vous ?

    — De Naples. Et vous ?

    — De Pouzzoles.

    — Puis-je savoir quel motif vous amène ici à cette heure ?

    — Je vous le dirai quand vous m’aurez expliqué le but de votre voyage nocturne.

    — Je viens pour recueillir le sang de saint Janvier.

    — Et moi je viens pour enterrer son corps.

    — Et qui vous a chargé de remplir ce devoir, qui n’appartient d’ordinaire qu’aux parents du défunt ?

    — C’est saint Janvier lui-même, qui m’est apparu peu d’instants après sa mort.

    — Quelle heure pouvait-il être lorsque le saint vous est apparu ?

    — À peu près la troisième heure du jour.

    — Cela m’étonne, mon frère, car à la même heure il est venu me voir, et m’a ordonné de me rendre ici à la nuit tombante.

    — Il y a miracle, ma sœur, il y a miracle. Écoutez-moi, et je vous raconterai ce que le saint a fait en ma faveur.

    — Je vous écoute, puis je vous raconterai à mon tour ce qu’il a fait en la mienne ; car, ainsi que vous le dites, il y a miracle, mon frère, il y a miracle.

    — Sachez d’abord que j’étais aveugle.

    — Et moi percluse.

    — Il a commencé par me rendre la vue.

    — Il m’a rendu l’usage des jambes.

    — J’étais mendiant.

    — J’étais mendiante.

    — Il m’a assuré que je ne manquerai de rien jusqu’à la fin de mes jours.

    — Il m’a promis que je ne souffrirai plus ici bas.

    — J’ai osé lui demander un souvenir de son affection.

    — Je l’ai prié de me donner un gage de son amitié.

    — Voici le même linge qui a servi à bander ses yeux au moment de sa mort.

    — Voici les deux fioles qui ont servi à célébrer sa dernière messe.

    — Soyez bénie, ma sœur, car je vois bien maintenant que vous êtes sa parente.

    — Soyez béni, mon frère, car je ne doute plus que vous étiez son ami.

    — À propos, j’oubliais une chose.

    — Laquelle, mon frère ?

    — Il m’a recommandé de chercher un doigt qui a dû lui être coupé en même temps que sa tête et de le réunir à ses saintes reliques.

    — Il m’a bien dit de même que je trouverai dans son sang un petit fétu de paille, et m’a ordonné de le garder avec soin dans la plus petite des deux fioles.

    — Cherchons.

    — Cela ne doit pas être bien loin.

    — Heureusement la lune nous éclaire.

    — C’est encore un bienfait du saint, car depuis un mois le ciel était couvert de nuages.

    — Voici le doigt que je cherchais.

    — Voici le fétu dont il m’a parlé.

    Et tandis que le vieillard de Pouzzoles plaçait dans un coffre le corps et la tête du martyr, la vieille femme napolitaine, agenouillée pieusement, recueillait avec une éponge jusqu’à la dernière goutte de son sang précieux, et en remplissait les deux fioles que le saint lui avaient données lui-même à cet effet.

    C’est ce même sang qui, depuis quinze siècles, se met en ébullition toutes les fois qu’on le rapproche de la tête du saint, et c’est dans cette ébullition prodigieuse et inexplicable que consiste le miracle de saint Janvier.

    (Ceci est la fin de la légende de saint Janvier telle que la raconte Alexandre Dumas. On trouvera le texte intégral ici.)

  • Saint Joseph de Cupertino

    Sur la vie de ce saint très… particulier, voir ma note de 2006.

    Il a donné son nom à une ville de Californie, Cupertino. Et dans le jardin de l’église qui lui est dédiée a été érigée une belle statue à son effigie l’année dernière.

    Quand on sait que saint Joseph de Cupertino (ou Copertino) était quasiment analphabète, il est amusant de savoir qu’on parle, en informatique, d’un « effet Cupertino », pour désigner les remplacements de mots absurdes que proposent les correcteurs d’orthographe. Parce que les premiers correcteurs d’orthographe américains remplaçaient systématiquement le mot « cooperation » par Cupertino (il fallait écrire « co-operation » pour qu’ils comprennent), ce qui faisait que toutes les organisations de coopération internationale devenaient des organisations de Cupertino…

    Pourquoi “Cupertino” ? Parce que la firme Apple a son siège à Cupertino. Le correcteur d’orthographe était censé, en fait, corriger le nom de la ville quand il était mal orthographié, et Apple y veillait de façon un peu envahissante…

    Le siège d’Apple, et de Hewlet Packard (etc.) est à Cupertino parce que la ville est située dans la Silicon Valley. Et ses écoles sont parmi les plus réputées de Californie et même des Etats-Unis.

    Tel est l’héritage étonnant de saint Joseph de Cupertino…

  • Sainte Hildegarde

    Moniale bénédictine, abbesse, fondatrice de deux monastères, écrivain, poète, compositeur (de 77 pièces dont le sublime oratorio Ordo virtutum), peintre, auteur d’un livre de physique et d’un livre de médecine, connue aussi des linguistes comme inventeur d’un alphabet et d’une langue (lingua ignota), et grande mystique, sainte Hildegarde est l’un de ces personnages fascinants qui ont reçu tous les dons, tous les talents, et elle les a fait fructifier jusqu’à la plus haute sainteté.

    Curieusement, si elle fut l’objet d’une des premières procédures officielles de canonisation, celle-ci n’aboutit jamais quoique reprise quatre fois au cours des XIIIe et XIVe siècles. Mais comme elle était toujours vénérée, elle fut inscrite comme sainte au martyrologe à la fin du XVIe siècle…

  • Saint Corneille et saint Cyprien

    Corneille, romain d'origine, fut souverain pontife au temps des empereurs Gallus et Volusien. De concert avec une très sainte matrone du nom de Lucine, il transporta des catacombes en un lieu plus convenable les corps des Apôtres Pierre et Paul. Celui de Paul lut placé par Lucine dans un terrain qu'elle possédait sur la voie d'Ostie, près du lieu où il avait été frappé du glaive ; Corneille déposa celui du Prince des Apôtres non loin également de l'endroit où on l'avait crucifié. Ce fait, comme celui de la conversion d'un grand nombre de personnes au Christ par ses soins, étant dénoncé aux empereurs, on l'envoya en exil à Centumcelles, où vinrent le consoler les lettres de saint Cyprien, évêque de Carthage.

    Le commerce de charité chrétienne qui s'établit entre eux de cette manière ayant par sa fréquence irrité les empereurs, Corneille fut rappelé à Rome. On le frappa comme criminel de lèse-majesté avec des fouets armés de plomb, et on l'entraîna pour sacrifier à l'idole de Mars. Sur son refus de se prêter à une impiété aussi détestable, il fut décapité le dix-huit des calendes d'octobre. La bienheureuse Lucine, aidée des clercs, ensevelit son corps dans un arénaire qui lui appartenait près du cimetière de Calliste. Son pontificat fut environ de deux années.

    Cyprien enseigna d'abord la rhétorique avec gloire dans l'Afrique, sa patrie. Le prêtre Caecilius, dont il prit son surnom, l'ayant ensuite persuadé de se faire chrétien, il distribua tous ses biens aux pauvres. Bientôt appelé au presbytérat, il fut aussi fait évêque de Carthage. Il serait superflu de relever son génie ou d'en énumérer les fruits, ses œuvres étant plus éclatantes que le soleil. Il souffrit sous les empereurs Valérien et Gallien, dans la huitième persécution, le même jour que Corneille à Rome, non cependant la même année.

    (Bréviaire. Le paragraphe sur saint Cyprien est extrait du livre de saint Jérôme sur les auteurs ecclésiastiques.)

  • Les sept douleurs de la bienheureuse Vierge Marie

    « O vous tous qui passez par le chemin, regardez et voyez s'il est douleur pareille à ma douleur ! » (Lamentations de Jérémie). Est-ce donc le premier cri de la douce enfant dont la venue a causé joie si pure à la terre ; et fallait-il arborer si tôt le drapeau de la souffrance sur le berceau où repose tant d'innocence et d'amour ? Le cœur de l'Eglise pourtant ne l'a pas trompée; cette fête, à cette date, est toujours la réponse à la question de l'humanité dans l'attente : Que sera cette enfant ?

    Raison d'être de Marie, le Sauveur à venir doit en être en tout l'exemplaire. C'est à titre de Mère que fut annoncée, qu'est apparue la Vierge bénie, et dès lors à titre de Mère de douleurs, parce que le Dieu dont la naissance prochaine est le motif de sa propre naissance sera en ce monde l’homme des douleurs et de l'infirmité (Isaïe 53). A qui vous comparer ? chante le prophète des lamentations: ô Vierge, votre affliction est comme l'océan. Sur la montagne du Sacrifice, comme mère elle donna son fils, comme épouse elle s'offrit avec lui ; par ses souffrances d'épouse et de mère, elle fut la corédemptrice du genre humain. Une première fête des Douleurs de Marie, préludant aux récits de la grande Semaine, a gravé dans nos âmes cet enseignement et ces souvenirs.

    Le Christ ne meurt plus ; pour Notre Dame, de même, a cessé la souffrance. Néanmoins la passion du Christ se poursuit dans ses élus, dans son Eglise contre laquelle, à son défaut, se rue l'enfer. A cette passion du corps mystique dont elle est aussi mère, la compassion mystérieuse de Marie reste acquise; que de fois ne l'ont pas attesté les larmes coulant des yeux de ses images les plus vénérées ! Là encore, là surtout, est aujourd'hui l'explication de cette reprise inaccoutumée par la Liturgie sainte d'une fête célébrée déjà dans une autre saison sous un titre identique.

    (Dom Guéranger, L’Année liturgique)

  • L’Exaltation de la sainte Croix.

    Suite à la découverte de la Croix du Christ par sainte Hélène, son fils Constantin fit ériger une basilique à Jérusalem, qui fut consacrée le 13 septembre 335. Le lendemain, l’évêque de Jérusalem montra la croix à la foule. L’empereur décida que ce jour deviendrait la fête de l’exaltation de la Croix.

    Cette fête fut bientôt célébrée également à Constantinople, et se répandit dans tout l’Orient au VIIe siècle, puis à Rome au siècle suivant.

    Le 5 mai 614, les Perses s’emparèrent de l’Egypte, de la Syrie et de Jérusalem, pillèrent les églises et envoyèrent la Croix à leur roi Chosroês II. En 630, l’empereur Héraclius parvint enfin à battre les Perses.

    Chosroês, en fuite, associe au trône son fils Medarses. Mais l’aîné, Siroës, furieux, tue l’un et l’autre. Héraclius accepte de reconnaître Siroês comme roi des Perses, mais à condition qu’il rende la Croix.

    Héraclius la reporta à Jérusalem.

    La chronique rapporte que Héraclius, couvert d’or et de pierreries, paraissait empêché de franchir la porte menant au Calvaire. Une force le maintenait sur place. L’évêque de Jérusalem lui fit remarquer que ses habits luxueux n’étaient pas conformes à l’humilité du Sauveur. Il s’en dépouilla et, pieds nus, put rapporter la Croix au lieu d’où les Perses l’avaient emportée.

    La fête de l'Exaltation de la sainte Croix acquit alors un éclat nouveau, et célébra aussi ce jour où la sainte Croix avait été rétablie à sa place.

    Huit ans plus tard, les Arabes conquéraient l’Egypte, la Syrie et Jérusalem.

    La sainte Croix fut cachée jusqu’à la prise de Jérusalem par les croisés, mais elle était désormais fêtée comme la croix glorieuse dans toute la chrétienté.

  • Le samedi après la Nativité de la Vierge

    O sainte souveraine du monde, illustre Reine des cieux! O Marie, étoile de la mer, Vierge Mère digne de Dieu !

    Grandissez, douce enfant ; verdoyez, petite branche qui porterez l'auguste fleur, le Christ Dieu et homme.

    Nous célébrons l'annuelle solennité de votre naissance, le jour où d'une souche de choix vous êtes venue au monde en votre splendeur.

    Par vous nous avons, habitants de la terre et citoyens des cieux, scellé la paix en tout honneur, d'inappréciable manière.

    Donc que toujours soit à la Trinité gloire et victoire, en sa puissante unité dans les siècles des siècles. Amen.

    (Hymne de la Nativité de Marie, citée par Dom Guéranger sans indication de provenance)

  • Le très saint nom de Marie

    Quod quidem venerabile nomen, jam pridem in quibusdam christiani orbis partibus speciali ritu cultum, Innocentius undecimus Romanus Pontifex, ob insignem victoriam sub ejusdem Virginis Mariæ præsidio de immanissimo Turcarum tyranno, cervicibus populi christiani insultante, Viennæ in Austria partam, et in perenne tanti beneficii monumentum, in Ecclesia universali singulis annis celebrari præcipit.

    Cette superbe phrase latine est celle par laquelle le bréviaire explique l’origine de la fête. On peut la traduire à peu près comme ceci :

    Le Pontife Romain Innocent XI a prescrit de célébrer chaque année dans l’Eglise universelle ce nom vénérable, qui faisait déjà l’objet d’un culte spécial dans certaines parties du monde chrétien, en raison de l’insigne victoire remportée sous le patronage de la même Vierge Marie, à Vienne en Autriche, sur le monstrueux tyran des Turcs qui menaçait avec insolence le peuple chrétien, et en signe de reconnaissance éternelle d’un tel bienfait.

  • Saint Prote et saint Hyacinthe

    Beatorum martyrum tuorum Proti et Hyacinthi nos, Domine, foveat pretiosa confessio ; et pia jugiter intercessio tueatur. Per Dominum nostrum…

    Puisse, Seigneur, nous exciter au bien la précieuse confession de vos bienheureux Martyrs Prote et Hyacinthe ; puisse leur pieuse intercession nous protéger toujours. Par Jésus-Christ...

    (Sur la découverte des reliques de ces saints, voir ma note de l’an dernier.)