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Liturgie - Page 547

  • Saint Pothin sainte Blandine, et leurs 46 compagnons

    "La violence de la persécution a été telle, la fureur des païens contre les saints et les souffrances endurées par les bienheureux martyrs ont été si véhémentes que nous ne saurions les décrire complètement." Ainsi commence la lettre que les Églises de Lyon et de Vienne adressèrent aux Églises d'Asie Mineure au lendemain de la persécution déclenchée par l'empereur Marc-Aurèle. Nombre de chrétiens de Lyon et de Vienne sont mis en prison. Parmi eux, l'évêque de Lyon saint Pothin, le jeune Vettius qui voulait prendre la défense de ses frères, le diacre de Vienne, Sanctus, le nouveau baptisé Maturus, la petite esclave Blandine et le tout jeune Ponticus. On les livre à la haine de la population, on les torture pour les forcer à renier leur foi. Quelques-uns abjurent; la plupart confessent leur foi au milieu des supplices. Beaucoup succombent dans la prison. Les survivants sont jetés aux fauves. C'est alors que - coup de théâtre - ceux qui avaient abjuré sont comme enfantés à nouveau à la foi par la mort de leurs frères. Ils rejettent leur abjuration, confessent à nouveau leur foi et partagent le martyre des premiers. Le martyre de Blandine frappa tous ceux qui le virent. "Après les fouets, les bêtes, le gril, elle fut mise dans un filet et livrée à un taureau. Plusieurs fois projetée en l'air par l'animal, elle n'avait plus le sentiment de ce qui se passait tant elle était prise par son espérance et son entretien avec le Christ... Les corps des martyrs furent exposés aux injures de l'air pendant plusieurs jours. Ensuite on les brûla. Les cendres furent balayées jusqu'au Rhône." La lettre qui relate ces événements fut peut-être rédigée par saint Irénée, successeur de saint Pothin.

    (source)

  • Sainte Angèle Merici

    Fondatrice des Ursulines (1474-1540)

    Angèle se trouve à Brescia, la cité que le Pape Clément VII a appelée « la plus luthérienne de toutes les villes d'Italie ». Face à une Réforme protestante prépondérante, Angèle va affirmer son attachement à l'Eglise, à sa doctrine, à ses usages, " Etablis et confirmés par tant de saints sous l'inspiration de l'Esprit Saint." (Av. 7, 22). Cette Eglise, qui de son temps a tellement besoin de réforme, elle l'abandonne à Dieu pour qu'il " Veuille la réformer comme il lui plaît, et selon ce qu'il voit être mieux pour nous"(Av. 7, 24). Elle encourage à la Messe quotidienne, à la réception de l'Eucharistie et du Sacrement de Pénitence, pratiques tombées en désuétude autour d'elle. Elle recommande d'obéir "A ce que commande la sainte Mère Eglise." (R 8, 8) et "à son propre Evêque." (R 8, 9), alors que celui-ci n'y est jamais présent. Elle "prie et fait prier" pour l'Eglise (Av. 7, 24), pour "tout le peuple chrétien", aussi bien pour ceux qui sont pécheurs que pour ceux qui sont bien disposés (R 4, 11,13, 16).

    L'Eglise est pour Angèle, " la Mère, la sainte Mère " à laquelle elle prouve son attachement en allant jusqu'à Rome vénérer les reliques et recevoir du Pape sa bénédiction pour son œuvre, et pour laquelle elle exhorte à "mener une vie nouvelle" (Av. 7, 22). Cette vie nouvelle, dans une cité blessée par tant de vengeances et de haine, consistera, entre autres, en une vraie affection fraternelle, menant à une spiritualité communautaire.

    (source)

  • La Sainte Vierge Marie Reine

    Alleluia, alleluia.  Salve, Regina misericordiæ: tu nos ab hoste protege, et mortis hora suscipe. Alleluia.

    Alléluia, Alléluia. Salut, reine de miséricorde ! Protège-nous contre l'ennemi, et accueille-nous à l'heure de la mort. Alléluia.

  • Fête de la Sainte Trinité

    La Fête Dieu (jeudi prochain) est née à Liège. La fête de la Sainte Trinité également, dont un office avait été composé par l'évêque Etienne au Xe siècle. Au XIIe siècle, saint Thomas Beckett lui donnera une plus grande audience. Et elle sera instituée par Jean XXII en 1334. Ces deux fêtes sont les premières qui ne célèbrent pas un événement de l'histoire du salut. Par la suite l'Eglise abusera de ces inventions, qui sont à strictement parler des hérésies liturgiques - car c'est tous les jours que l'Eglise célèbre le Corps du Christ et la Sainte Trinité, mais furent et demeurent (du moins pour celles que j'évoque ici) des nécessités pastorales.

    La messe devenue celle de la Sainte Trinité existait avant l'institution de la fête. C'était au temps de Charlemagne une messe votive que les prêtres pouvaient dire un jour de semaine s'il n'y avait pas de fête de saint.


  • Samedi des quatre temps de Pentecôte

    Toi qui, assis sur les ailes agiles des Séraphins qui dans leur vol spirituel lancent l'éclair de leurs feux, prends soin de toute créature dans ta providence : Esprit-Saint, tout ce que tu as créé te bénit.

    Toi qui es éternellement célébré avec le Père et le Fils dans un concert sublime d'une harmonie merveilleuse, et qui daignes abaisser ton regard sur les créatures : Esprit-Saint, tout ce que tu as créé te bénit.

    Aujourd'hui, par la bonté divine, tu fais retentir le Cénacle du bruit de la tempête, tu enivres les Apôtres de tes feux, et tu te distribues aux créatures : Esprit-Saint, tout ce que tu as créé te bénit.

    (Canon du septième jour, liturgie arménienne)


  • Vendredi des quatre temps de Pentecôte

    Da quæsumus Ecclesiæ tuæ, misericors Deus: ut sancto Spiritu congregata, hostili nullatenus incursione turbetur.

    Accordez à votre Eglise, Dieu de miséricorde, que rassemblée par le Saint-Esprit, elle ne soit troublée par aucun assaut de l'ennemi.

  • Jeudi dans l’octave de la Pentecôte

    R. Advenit ignis divinus, non comburens, sed illuminans; non consumens, sed lucens: et invenit corda discipulorum receptacula munda: Et tribuit eis charismatum dona, alleluia, alleluia.
    V. Invenit eos concordes caritate, et collustravit eos inundans gratia Deitatis.
    R. Et tribuit eis charismatum dona, alleluia, alleluia.

    Le feu divin est advenu, qui ne brûle pas, mais illumine, qui ne consume pas, mais éclaire ; et il a trouvé dans le cœur des disciples un réceptacle pur ; et il leur a donné le don des charismes, alléluia, alléluia. Il les a trouvés unis dans la charité, et il les a illuminés de la grâce débordante de la divinité. Et il leur a donné le don des charismes, alléluia, alléluia.

  • La liturgie, gardienne de la dignité de l’homme

    Remarquables propos du cardinal Caffarra, sur la liturgie, et quelques autres sujets, rapportés par l'agence Zenit. En attendant que quelqu'un ait la bonne idée d'en donner la version intégrale...

  • Mercredi des quatre temps de Pentecôte

    « Nul ne vient à mol, si mon Père ne l'attire».  Ne t'imagine pas que tu sois attiré malgré toi; car l'amour entraîne les âmes. Il est des hommes qui pèsent le sens de toutes les paroles, et qui sont loin de comprendre toutes choses, surtout les choses de Dieu; mais nous n'avons nullement à craindre de les voir nous reprocher ce passage des saintes Ecritures qui se trouve dans l'Evangile, et nul d'entre eux ne nous dira : Si je suis entraîné, comment pourrai-je avoir une foi parfaitement libre? Car je le dis : ce n'est pas assez d'être entraînés volontairement, nous le sommes encore avec plaisir. Qu'est-ce, en effet, qu'être entraîné avec plaisir? « Mets tes délices dans le Seigneur, et il remplira tous les désirs de ton coeur » (Ps 36). Le coeur qui éprouve la douceur du pain céleste ressent un véritable plaisir. Or, s'il est vrai de dire avec le poète : « Chacun est conduit par l'attrait de ses propres penchants » (Virgile); non par la nécessité, mais par l'attrait du plaisir; non par le devoir, mais par la jouissance* : à plus forte raison devons-nous dire que celui-là est attiré vers le Christ, qui trouve ses délices dans la vérité, la béatitude, la justice, l'éternelle vie ; car le Christ est tout cela. Quand les sens corporels ont leurs plaisirs, les facultés de l'âme en seraient-elles dépourvues? Et si l'âme n'avait point de jouissances à elle, comment le Psalmiste aurait-il pu dire : « Les enfants des hommes espéreront à l'ombre de vos ailes; ils seront enivrés de l'abondance de votre maison; vous des abreuverez au torrent de vos délices; car, en vous est la source de la vie, et dans votre lumière nous verrons la lumière ? » (Ps 35) Donne-moi un homme qui aime Dieu, et il éprouvera la vérité de ce que je dis: donne-moi un homme rempli du désir et de la faim de ce pain céleste, engagé dans le désert de cette vie et dévoré par la soif de la justice, soupirant après la fontaine de l'éternelle patrie ; donne-moi un tel homme, et il me comprendra. Mais si je m'adresse à un homme glacé par le froid de l'indifférence, il ne saisira pas mes paroles. Tels étaient les murmurateurs dont parle notre évangile. « Celui que mon Père attire vient à moi ».

    Mais pourquoi dire : « Celui que mon Père attire », puisque le Christ attire aussi? dans quelle intention le Sauveur a-t-il dit : « Celui que mon Père attire? » Si nous devons être entraînés, soyons-le par celui à qui l'épouse animée par l'amour adressait ces paroles : « Nous courrons sur tes pas à l'odeur de tes parfums » (Cantique des cantiques). Remarquons bien, mes frères, et, autant que possible, efforçons-nous de comprendre ce que le Sauveur veut nous faire entendre. Le Père attire à son Fils ceux qui croient au Fils, parce qu'ils reconnaissent Dieu pour son Père; car Dieu le Père s'est engendré un Fils égal à lui; l'homme qui reconnaît dans sa pensée que le Fils est égal au Père, et qui, sous l'empire de sa foi, sent vivement cette vérité, et la rappelle sans cesse à son esprit, le Père l'attire vers son Fils.

    Saint Augustin

    * Non necessitas, sed voluptas; non obligatio, sed delectatio.

  • L’archidiocèse de Tunis

    Le pape Benoît XVI a élevé le siège de Tunis au rang d'archidiocèse. (Il avait déjà été archidiocèse entre 1884 et 1964, mais sous le nom de Carthage.)

    L'agence Zenit donne plusieurs indications, dont celle-ci :

    « Les messes sont dites en arabe, en français, en espagnol, en anglais et en italien. »

    Il s'agit d'un archidiocèse de l'Eglise latine. Le concile Vatican II dit : « L'usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins. Toutefois, soit dans la messe, soit dans l'administration des sacrements, soit dans les autres parties de la liturgie, l'emploi de la langue du pays peut être souvent très utile pour le peuple ; on pourra donc lui accorder une plus large place, surtout dans les lectures et les monitions, dans un certain nombre de prières et de chants. »

    A Tunis, la langue du pays est l'arabe. Mais l'immense majorité des fidèles sont d'une autre langue, et ne sont pas du pays. Le latin pourrait les rassembler. Mais non. Il n'y a pas de messe en latin à Tunis, où le latin fut, il est vrai il y a très longtemps, la langue du pays.