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Liturgie - Page 501

  • Saint Remi

    Deus, qui per beáti Remígii documénta, gentem Francórum ab idolórum vanitáte ad veritátem tui cultus veníre tribuísti : da, quǽsumus ; ut qui christiáno nómine gloriámur, fidem nostram dignis opéribus ostendámus. Per Dóminum…

    O Dieu, qui par les enseignements du bienheureux Rémi, avez détourné la nation franque des vaines idoles pour lui faire embrasser le seul vrai culte, le vôtre, faites, nous vous en prions, que nous qui nous glorifions du nom de chrétiens, nous fassions passer dignement dans nos œuvres notre foi.

  • Saint Jérôme

    Si Augustin le surpasse en doctrine, Jérôme est sans doute le plus érudit des Pères de l’antiquité. Ce qui constitue toutefois comme la caractéristique du saint Docteur de Bethléem, c’est qu’il fut le plus puissant polémiste de l’Église catholique contre tous les différents germes d’hérésies qui s’étaient propagées au IVe siècle dans le monde romain.

    De même que l’état épiscopal constitue comme le fond sur lequel ressort, si belle, la figure d’Augustin, ainsi le tableau sur quoi se détache, grandiose, la mâle vertu de Jérôme, c’est sa profession monastique. Il veut être par-dessus tout un moine, et, avant d’accepter le sacerdoce, il obligera Paulin, évêque d’Antioche, à lui promettre que sa nouvelle dignité ne sacrifiera point sa vocation monacale.

    Tel un autre Jean-Baptiste, Jérôme, couvert d’un cilice et nourri de jeûne, ressemble à l’une de ces plantes tropicales qui se dressent au milieu du désert. Son rugissement est entendu jusqu’aux extrêmes confins de la terre, car, tandis que chaque jour des caravanes d’évêques et de fidèles affluaient à Bethléem pour voir Jérôme et conférer avec lui, là où n’atteignait pas sa voix arrivaient ses écrits, dans lesquels ou il expliquait les saintes Écritures, ou il discutait avec les hérétiques. Un témoin oculaire, Sulpice Sévère, écrit à son sujet : « II est continuellement plongé dans les études et sur les livres ; il ne se donne de repos ni jour ni nuit, il est sans cesse occupé ou à lire, ou à écrire. » Saint Jérôme mourut, presque nonagénaire, le 30 septembre 420, et fut enseveli à Bethléem, près de la Crèche du Seigneur.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Dédicace de saint Michel archange

    A l’origine, c’est la fête de la dédicace d’une église romaine dédiée à saint Michel au Ve siècle… et détruite au VIe… Et, dans la liturgie, il ne reste rien non plus de cette dédicace. La messe n’est même pas non plus une messe de saint Michel, mais une messe des anges en général. En revanche l’office est centré sur saint Michel. Je ne crois pas qu’il y ait d’autres exemples d’une telle différence entre la messe et l’office, dont voici un des répons :

     R. Hic est Michael Archangelus, princeps militiæ Angelorum,
    * Cuius honor præstat beneficia populorum, et oratio perducit ad regna cælorum. V. Archangelus Michael præpositus paradisi, quem honorificant Angelorum cives. R. Cujus honor præstat beneficia populorum, et oratio perducit ad regna cælorum.

    C’est l’archange Michel, le chef de l’armée des anges ; l’honorer procure des bienfaits aux peuples, le prier conduit au royaume des cieux. L’archange Michel, gardien du paradis, qu’honorent les concitoyens des anges.

  • Saint Venceslas (Vaclav)

    A la mort de son père Vratislas, les Tchèques nommèrent Venceslas duc de Bohême. Et, par la grâce de Dieu, sa foi chrétienne était parfaite. Il faisait du bien à tous les pauvres, vêtait ceux qui étaient nus, nourrissait les affamés recueillait les voyageurs, selon la parole de l'Évangile. Il ne souffrait pas qu'on fasse du tort aux veuves. il aimait tous les hommes, riches et pauvres, il servait les ministres de Dieu, il embellissait beaucoup d'églises. Mais les seigneurs de Bohême se révoltèrent et insinuèrent à son frère cadet, Boleslav: «Ton frère Venceslas va te faire assassiner, il conspire avec sa mère et ses soldats.» Comme il y avait dans toutes les villes des fêtes pour la consécration des églises. Venceslas allait séjourner dans toutes ces villes. Il fit donc son entrée dans la cité de Boleslav, un dimanche, en la fête des saints Côme et Damien. Après avoir entendu la messe, il voulut retourner à Prague. Mais Boleslav le retint avec perfidie, en lui disant: « Pourquoi veux-tu partir, mon frère?» Le lendemain, on sonna la cloche pour les Matines. En entendant la cloche, Venceslas dit: « Louange à toi, Seigneur, qui m'as donné de vivre jusqu'à ce matin.» Il se leva et se rendit aux Matines. Aussitôt Boleslav le rejoignit à la porte. Venceslas le regarda et lui dit: «Mon frère, tu étais hier un bon compagnon pour nous.» Le diable parla à l'oreille de Boleslav et pervertit son cœur. Tirant son épée, Boleslav répondit:«Maintenant, je veux être pour toi un meilleur compagnon», et il lui donna un coup d'épée à la tête. Venceslas, tourné vers lui, dit alors: « À quoi penses-tu, mon frère?» Il l'empoigna et le jeta par terre. Mais un des conseillers de Boleslav accourut et frappa Venceslas à la main. Celui-ci, blessé à la main, épargna son frère et accourut vers l'église. Mais deux assassins l'abattirent à la porte de l'église. Un troisième accourut et de son épée lui transperça le côté. Alors Venceslas expira aussitôt en disant: « En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit. »

    (Premier récit paléoslave)

    Bonne fête à Vaclav Klaus, qui nous a fait passer d'excellents moments européistement (et climatiquement) très incorrects.

  • Saints Côme et Damien

    Côme et Damien étaient jumeaux ils naquirent dans la ville d'Egée, d'une sainte. mère nommée Théodote. Instruits dans l’art de la médecine, ils reçurent une telle abondance de grâces du Saint-Esprit qu'ils guérissaient toutes les maladies non seulement des hommes, mais encore des animaux ; et ils donnaient leurs soins sans exiger de salaire. Une dame appelée Palladie, qui avait dépensé tout son bien en frais de médecins, s'adressa à eux et ils lui. rendirent une parfaite santé. Alors elle offrit un petit présent à saint Damien, et comme celui-ci ne voulait pas l’accepter, elle le conjura, avec les serments les plus terribles, de le recevoir. Ce à quoi il acquiesça, non que la cupidité le poussât à se procurer cette récompense, mais bien par complaisance pour cette dame qui lui offrait ce témoignage de sa reconnaissance, et pour ne paraître pas mépriser le nom du Seigneur par lequel elle l’avait conjuré. Dès que saint Côme sut cela, il commanda de ne pas mettre son corps avec celui de son frère. Mais la nuit suivante, le Seigneur apparut à Côme et disculpa Damien au sujet du don qu'il avait accepté. Le proconsul Lysias, instruit de leur renommée; les fit appeler devant lui et commença par demander leur nom, leur patrie et quelle fortune ils possédaient. Les saints martyrs répondirent : « Nos noms sont Côme et Damien, nous avons trois autres frères qui s'appellent Antime, Léonce et Euprépius notre patrie, c'est l’Arabie : quant à la fortune, les chrétiens n'en connaissent point. »

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  • Saint Cyprien et sainte Justine

    Cyprien, qui, d’abord magicien, devait être Martyr, fut prié par un jeune homme épris d’un amour ardent pour Justine, vierge chrétienne, de l’amener, par des enchantements et des maléfices, à lui faire partager sa passion. Cyprien consulta le démon afin de connaître comment il pourrait y parvenir. Mais le démon lui répondit qu’aucun artifice ne réussirait contre les vrais adorateurs du Christ. Impressionné par cette réponse, il commença dès lors à regretter les égarements de sa vie passée, et, laissant de côté la magie, se convertit pleinement à la foi du Christ, notre Seigneur. Pour ce motif, on l’arrêta en même temps que la vierge Justine. Tous deux furent souffletés et accablés de coups, après quoi on les jeta en prison, dans l’espoir qu’ils renonceraient à leur résolution. Mais lorsque, plus tard, on les en fit sortir, ils se montrèrent fermement décidés à persévérer dans la religion chrétienne ; alors on les plongea dans une chaudière remplie de poix, de graisse et de cire en fusion, et on finit par les frapper de la hache, à Nicomédie. Leurs corps abandonnés sans sépulture, demeurèrent six jours dans cet état ; des matelots, durant la nuit, les placèrent secrètement sur leur navire et les portèrent à Rome. Ils furent d’abord ensevelis dans la propriété de Rufine, noble dame romaine ; puis transférés dans la Ville même et déposés dans la basilique Constantinienne, auprès du baptistère.

    (On remarquera que cette légende du bréviaire, supprimée en 1960 – les saints eux-mêmes étant supprimés en 1969 - correspond à celle de la liturgie byzantine, et qu’il n’y a manifestement aucune confusion entre ce magicien Cyprien et l’évêque de Carthage, prétexte à son effacement du calendrier.)

  • 15e dimanche après la Pentecôte

    L’évangile est celui de la résurrection du fils de la veuve de Naïm, racontée par saint Luc. Les pères voient souvent cette veuve comme une figure de l’Eglise, qui pleure la mort spirituelle des hommes, et qui se réjouit quand le Christ « visite son peuple » et rend ces morts à la vie. Ainsi saint Augustin, dans le sermon que l’Eglise a choisi comme commentaire de l’évangile dans le bréviaire :

    « Une mère, veuve, fut dans la joie lors de la résurrection de ce jeune homme. Une mère, l’Église, est dans la joie chaque jour lors de la résurrection spirituelle des hommes. Celui-là était mort dans son corps mais ceux-ci, dans leur âme. La mort visible était pleurée par des larmes visibles. Quant à la mort invisible, nul n’en prenait souci, nul ne l’apercevait, Celui-là qui connaissait les morts prit souci d’eux. Celui-là seul connaissait les morts qui pouvait les rendre à la vie. »

  • Samedi des Quatre-Temps de septembre

    Le samedi des Quatre-Temps doit être un grand jour d’action de grâces pour tous les bienfaits du trimestre passé. C’est justement en automne, à l’époque où nous récoltons les fruits de la nature, que nous devons prendre davantage conscience des bienfaits de Dieu, aussi bien temporels que spirituels. Autrefois, la messe était un sacrifice d’action de grâces et en même temps un renouvellement de l’alliance avec Dieu. A la messe, l’Église nous montre précisément que les Quatre-Temps sont le prolongement de la fête juive de l’ombre, de la fête de l’Expiation et de la fête des Tabernacles, donc des jours de pénitence et d’action de grâces.

    Dom Pius Parsch

  • Vendredi des Quatre-Temps de septembre

    Le jour présent est le grand jour de pénitence et de repentir pour le trimestre écoulé. Nous voulons rassembler aujourd’hui « nos innombrables péchés, offenses et négligences » des trois derniers mois et en faire pénitence. Nous nous rendons en esprit à l’église des Douze Apôtres, dans laquelle nous avons été réconciliés le Jeudi-Saint. Aussi entrons-nous en vêtements de pénitence, comme une pécheresse, dans la maison de Dieu ; nous arrosons et lavons des larmes de notre pénitence les pieds du Seigneur, mais nous recevons aussi de la bouche du Christ la parole de consolation : Beaucoup de péchés vous sont pardonnés. Cette joyeuse assurance que nous recevons, nous aussi, réellement, de la grâce du pardon donne à la messe un caractère de joie et d’action de grâces. Le jour présent conviendrait bien pour la confession.

    Dom Pius Parsch

  • Saint Thomas de Villeneuve

    Deus, qui beátum Thomam Pontíficem insígnis in páuperes misericórdiæ virtúte decorásti : quǽsumus ; ut, eius intercessióne, in omnes, qui te deprecántur, divítias misericórdiæ tuæ benígnus effúndas. Per Dóminum…

    O Dieu, qui avez enrichi et illustré le bienheureux Pontife Thomas d’une insigne compassion envers les pauvres, faites, nous vous en prions, que son intercession obtienne de votre bonté, pour tous ceux qui vous implorent, l’effusion des trésors de votre miséricorde.