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Liturgie - Page 500

  • Férie

    Collecte de dimanche :

    Da, quæsumus, Domine, populo tuo diabolica vitare contagia : et te solum Deum pura mente sectari. Per Dominum...

    Seigneur, nous vous en prions, donnez à votre peuple la grâce d’éviter l’influence du diable, afin qu’avec un cœur pur, il soit attaché à vous seul, qui êtes son Dieu.

  • Saint François de Borgia

    Comme il est plus qu’improbable que Canal+ l’ait fait exprès, c’est un joli clin d’œil de la liturgie (traditionnelle) que ce soit le jour de la fête de saint François de Borgia, arrière-petit-fils du pape Alexandre VI, que commence le feuilleton destiné à salir cette famille en mettant en images la légende noire et vraisemblablement en en rajoutant dans la violence et le sexe.

    Oui, dans cette famille il y a un saint, et c’est lui qui compte.

    Et si l’on s’intéresse à son histoire, on s’intéressera aussi à celle de son grand-père, pour découvrir qu’il n’était pas exactement ce que l’on veut nous faire croire, et que, contrairement à ce que prétend Canal+, on pouvait avoir foi en lui, car il n’a jamais rien fait contre la foi, mais l’a au contraire impeccablement enseignée.

    Saint François de Borgia sur ce blog : brève notice, l’anecdote des crachats, vu par sainte Thérèse.

  • 17e dimanche après la Pentecôte

    Jésus met fin à une longue controverse avec ses contradicteurs, d’abord en affirmant que toute la loi et les prophètes se résument dans le commandement de l’amour de Dieu et du prochain, puis en faisant appel au psaume 109, le psaume messianique par excellence, pour définir le Christ, c’est-à-dire lui-même :

    « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis l’escabeau de tes pieds. »

    Plus encore que « fils de David », le Messie est « le Seigneur », créateur et sauveur : il est Dieu.

    « Le Seigneur a dit à mon Seigneur », dit saint Hilaire, « signifie l’unité de substance entre le Père et le Fils ». Le reste du verset montre l’autorité et la puissance de Dieu. « Le Seigneur voulait rappeler à ses auditeurs qu’en ce descendant de David résidait la nature divine, que Dieu habitait dans l’Homme. » Et ainsi il leur cloue le bec.

  • Sainte Brigitte

    Sainte Brigitte est née en 1303 en Suède, nation qui, trois siècles auparavant, avait accueilli la foi chrétienne. Elle reçut de ses parents cet héritage spirituel et le transmit à son tour. Comme épouse, avec délicatesse et douceur, Brigitte aida son mari à progresser dans la vie chrétienne. Comme mère, elle éduqua ses enfants avec sagesse et pédagogie. Sa famille devint ainsi une vraie « Eglise domestique », nous enseignant par là que la « spiritualité conjugale » est un cheminement solidaire vers la sainteté. Devenue veuve, Brigitte distribua ses biens aux pauvres, et s'établit dans un monastère cistercien. Là, elle reçut de nombreuses révélations. Elle contempla spécialement la Passion du Christ, expression de l'amour infini de Dieu, et la maternité douloureuse de Marie, Médiatrice et Mère de miséricorde. Abandonnant la Suède, Brigitte s'établit à Rome où elle désirait obtenir du Pape l'approbation de la Règle d'un Ordre religieux composé de moines et de moniales. Elle consacra les dernières années de sa vie à l'apostolat et à la prière. Chers amis, que sainte Brigitte, co-patronne de l'Europe, témoin de l'influence du christianisme dans la vie des peuples de ce continent, intercède pour que l'Europe sache toujours s'alimenter à ses racines chrétiennes!

    Résumé en français de la catéchèse de Benoît XVI, le 28 octobre 2010.

  • Notre Dame du Rosaire

    Nous confirmons ensemble aujourd'hui que le Rosaire n'est pas une pratique reléguée au passé, comme une prière d'un autre temps à laquelle on pense avec nostalgie. Le Rosaire connaît en revanche un nouveau printemps. C'est sans aucun doute un des signes les plus éloquents de l'amour que les jeunes générations nourrissent pour Jésus et pour sa mère Marie. Dans le monde actuel qui est si fragmenté, cette prière nous aide à placer le Christ au centre, comme le faisait la Vierge, qui méditait intérieurement tout ce qui se disait sur son Fils, et ensuite ce qu'Il faisait et disait. Quand on récite le chapelet, on revit les moments importants et significatifs de l'histoire du salut; on parcourt de nouveau les différentes étapes de la mission du Christ. Avec Marie, on tourne son cœur vers le mystère de Jésus. On place Jésus au cœur de notre vie, de notre temps, de nos villes, à travers la contemplation et la méditation de ses saints mystères de joie, de lumière, de douleur et de gloire. Que Marie nous aide à accueillir en nous la grâce qui émane de ses mystères, afin qu'à travers nous elle puisse "irriguer" la société, à partir de nos relations au quotidien, et la purifier de si nombreuses forces négatives en l'ouvrant à la nouveauté de Dieu. Le Rosaire, quand il est prié de manière authentique, non d'une manière mécanique et superficielle, mais profonde, apporte en effet la paix et la réconciliation. Il contient en lui-même la puissance qui guérit du très saint Nom de Jésus, invoqué avec foi et amour au centre de chaque Ave Maria.

    Benoît XVI, Sainte Marie Majeure, 3 mai 2008.

  • Saint Bruno

    Cependant Bruno, ayant abandonné la ville, résolut aussi de renoncer au siècle, et, détestant le voisinage des siens, il se rendit au pays de Grenoble. Là, choisissant un rocher très escarpé, d'un aspect effrayant, auquel on ne pouvait parvenir que par un sentier difficile et très rarement fréquenté, au dessous duquel s'ouvrait une vallée ou plutôt un gouffre profond, il y établit son habitation, et y fonda une règle, que suivent encore aujourd'hui ceux qui l'y suivirent. Voici quelles en sont les lois.

    D'abord l'église est située sur un penchant peu incliné et très peu loin de la base de la montagne ; elle renferme treize moines ; lesquels habitent un cloître, très convenable à des hommes voués à la vie de cénobites ; mais ils n'y vivent pas réunis comme les autres cénobites le sont dans leurs cloîtres,

    En effet, chacun a sa cellule particulière autour du cloître, dans laquelle il travaille, dort et mange. Les dimanches ils reçoivent du pourvoyeur chacun sa nourriture, c'est-à-dire du pain et des légumes, qui sont leur seul aliment, et chacun les fait cuire chez lui. Quant à l'eau, soit pour boire, soit pour les autres besoins, ils en ont autant qu'il leur en faut, par un conduit qui tourne autour de toutes les cellules, et arrive même dans l'intérieur par de petits tuyaux. Les dimanches, et surtout les jours de fête, ils mangent du poisson et du fromage : je dis du poisson, non qu'ils l'achètent eux-mêmes, mais parce qu'ils en reçoivent de la munificence de quelques hommes de bien.

    De l'or, de l'argent, des ornements d'église, ils n'en ont reçu de personne, et n'ont en effet rien de tout cela, si ce n'est leur calice d'argent. Dans cette église, ils ne se rassemblent pas aux mêmes heures que nous, mais à d'autres qu'ils ont déterminées. Le dimanche, si je ne me trompe, et les jours de fêles solennelles, ils entendent la messe. Jamais ils ne se fatiguent à parler ; car s'ils ont besoin de quelque chose, ils le demandent par signes : s'ils boivent quelquefois du vin, il est tellement faible qu'il ne prête aucune force, n'est d'aucune saveur à ceux qui le goûtent, et qu'il est à peine différent de l'eau ordinaire. Ils portent un cilice pour couvrir leur nudité, et leurs autres vêtements sont très légers. Ils vivent sous la conduite d'un prieur : les fonctions d'abbé et de prévôt sont remplies par l’évêque de Grenoble, homme éminemment religieux. Tandis qu'ils se resserrent dans une aussi étroite pauvreté, ils ont amassé une riche bibliothèque : car moins ils possèdent de ce pain qui n'est que matériel, plus ils suent et se travaillent pour acquérir cette autre nourriture qui ne périt point, mais vit éternellement. (…)

    Ce lieu est appelé la Chartreuse : ils y cultivent quelque peu de terrain pour y récolter du blé. Du reste, c'est avec les toisons des brebis, qu'ils nourrissent en assez grand nombre, qu'ils se pourvoient de toutes les choses nécessaires à leur usage. Il y a au pied de cette montagne plusieurs petites habitations, où plus de vingt laïques vivent constamment sous leur direction. Ces moines sont animés d'une telle ardeur de contemplation, que le long temps écoulé depuis leur institution ne les a point détournés de leur première règle, et que leur zèle ne s'est point refroidi par la continuité d'un si rude mode de vie.

    Vie de Guibert de Nogent par lui-même

  • Saint Maurice

    Aujourd’hui, chez moi, c’est la fête de saint Maurice de Langonnet et de Carnoët. Né à Croixhanvec, près de Pontivy, vers 1115, Maurice Duault étudia à l’université de Paris, puis devint moine cistercien à l’abbaye de Langonnet qui venait d’être fondée par le duc de Bretagne Conan III. Peu après il devenait abbé. Vers 1170 le duc Conan IV donna aux moines des terres près de la forêt de Carnoët. Avec 12 compagnons, Maurice alla y fonder une abbaye, dans le cadre magnifique de l’embouchure de la Laïta, qui allait ensuite porter son nom.

    De la première abbaye médiévale il ne reste que la salle capitulaire. De la seconde également.

    Inventaire général du patrimoine culturel, à propos de l’abbaye Saint-Maurice :

    « Vestige insolite dans un cadre de verdure, l´ancienne salle capitulaire (vers 1250) montre une telle parenté avec celle, contemporaine, de Langonnet (Morbihan) que l'attribution à un même atelier paraît probable. Empreinte du style de l´Ile-de-France introduit par les ducs et les ecclésiastiques, il s´agit d´une réalisation majeure du premier art gothique en Bretagne qu'il convient également de comparer à la salle capitulaire de l´abbaye de l´Épau au Mans (Sarthe). »

  • Saint François d’Assise

    Deux ans avant sa mort, ayant commencé un carême en l'honneur de saint Michel sur une montagne très élevée qu'on appelle l'Alverne, il sentit plus abondamment que jamais la douceur de la contemplation céleste, l'ardeur des désirs surnaturels et la profusion des grâces divines. Transporté en Dieu par un désir d'une fougue toute séraphique et transformé, par les élans d'une tendre compassion, en Celui qui, dans son excès d'amour voulut être sacrifié, il priait un matin sur le versant de la montagne. C'était aux environs de l'Exaltation de la sainte Croix. Et voici qu'il vit descendre du haut du ciel comme un séraphin aux six ailes flamboyantes qui, d'un vol très rapide, arriva près de l'endroit où se tenait l'homme de Dieu. Le personnage lui apparut alors non seulement muni d'ailes mais aussi crucifié, les mains et les pieds étendus et attachés à une croix ; quant aux ailes, deux s'élevaient au-dessus de sa tête, deux autres restaient éployées pour le vol, les deux dernières lui voilaient le corps.

    Cette apparition plongea François dans une profonde stupeur, tandis qu'en son âme se mêlaient la tristesse et la joie : une joie débordante à la vue du Christ venu se manifester à lui d'une manière aussi miraculeuse que familière, mais en même temps une intense douleur, car la vision de la croix transperçait son âme d'un glaive de douleur et de compassion. Celui qui apparaissait ainsi extérieurement l'éclairait aussi intérieurement, et François comprit : il savait que les souffrances de la Passion ne peuvent en aucune façon atteindre un séraphin qui est un esprit immortel ; mais cette vision lui avait été envoyée pour lui apprendre que ce n'était pas le martyre de son corps, c'était l'amour incendiant son âme qui devait le transformer à la ressemblance de Jésus-Christ crucifié. - Après une conversation familière, mais qui resta secrète, la vision disparut, mais elle lui avait enflammé le cœur d'une ardeur séraphique, et lui avait laissé imprimée en pleine chair la ressemblance extérieure avec le crucifié, comme l'empreinte d'un cachet sur une cire qu'avait d'abord fait fondre la chaleur du feu.

    Aussitôt en effet commencèrent à apparaître dans ses mains et dans ses pieds les traces des clous : la tête de ces clous était visible dans la paume des mains et sur le dessus des pieds ; la pointe ressortait de l'autre côté. La tête était ronde et noire ; la pointe, assez allongée, comme rabattue et recourbée, faisait saillie au milieu d'un bourrelet de chairs au-dessus de la peau. Sous les pieds, la pointe tordue des clous était à ce point saillante que non seulement elle lui interdisait d'appuyer la plante des pieds sur le sol, mais qu'on pouvait même facilement passer un doigt de la main dans l'arc de cercle qu'elle formait en se recourbant : j'en ai reçu personnellement le témoignage de ceux qui le virent de leurs propres yeux. Au côté droit, comme entrouvert par une lance, s'étendait une plaie rouge d'où coulait fréquemment et abondamment son sang précieux qui mouillait caleçons et tunique. Les frères chargés de laver son linge constatèrent à n'en pouvoir douter que le serviteur du Seigneur portait dans son côté comme aux mains et aux pieds l'empreinte réelle de sa ressemblance avec le crucifié.

    Saint Bonaventure, Légende mineure

  • Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

    À partir de l’étude attentive des écrits de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et en fonction du rayonnement qu’ils ont eu dans l’Église, on peut relever les aspects saillants de l’"éminente doctrine" qui constitue l’élément essentiel sur lequel est fondée l’attribution du titre de Docteur de l’Église.

    Avant tout, on constate la présence d’un charisme particulier de sagesse. Cette jeune carmélite, en effet, sans formation théologique spéciale, mais éclairée par la lumière de l’Évangile, se sent instruite par le Maître divin qui, comme elle le dit, est "le Docteur des docteurs", chez qui elle puise les "enseignements divins". Elle éprouve en elle-même l’accomplissement des paroles de l’Écriture : "Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi". [...] "La miséricorde est accordée aux petits" ; et elle se sait instruite dans la science de l’amour, cachée aux sages et aux savants, que le divin Maître a bien voulu lui révéler, comme aux petits.

    Pie XI, qui considérait Thérèse de Lisieux comme l’ "Étoile de son pontificat", n’hésita pas à affirmer dans l’homélie du jour de sa canonisation, le 17 mai 1925 : "L’Esprit de vérité lui ouvrit et lui fit connaître ce qu’il a coutume de cacher aux sages et aux savants pour le révéler aux tout-petits. Ainsi, selon le témoignage de notre prédécesseur immédiat, elle a possédé une telle science des réalités d’en-haut qu’elle peut montrer aux âmes une voie sûre pour le salut".

    Son enseignement n’est pas seulement conforme à l’Écriture et à la foi catholique, mais il excelle (eminet) par la profondeur et la sagesse synthétique où il est parvenu. Sa doctrine est à la fois une confession de la foi de l’Église, une expérience du mystère chrétien et une voie vers la sainteté. Faisant preuve de maturité, Thérèse donne une synthèse de la spiritualité chrétienne ; elle unit la théologie et la vie spirituelle, elle s’exprime avec vigueur et autorité, avec une grande capacité de persuasion et de communication, ainsi que le montrent la réception et la diffusion de son message dans le Peuple de Dieu.

    Jean-Paul II, lettre apostolique Divini amoris scientia.

  • 16e dimanche après la Pentecôte

    Les antiennes du Benedictus (à Laudes) et du Magnificat (à vêpres) donnent les deux enseignements de l’évangile du jour :

    Comme Jésus était entré * un jour de sabbat dans la maison d’un chef des Pharisiens pour y manger du pain, voilà qu’un homme hydropique était devant lui : et prenant cet homme par la main, il le guérit et le renvoya.

    Lorsque vous serez invité aux noces, asseyez-vous à la dernière place, afin que celui qui vous a convié vous dise : Mon ami, montez plus haut ; et ce sera pour vous une gloire devant ceux qui seront à table avec vous. Alléluia.