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Liturgie - Page 496

  • 23e dimanche après la Pentecôte.

    Il n’y a cette année que 23 dimanches après la Pentecôte, et ce dimanche est donc le dernier de l’année liturgique. Mais la liturgie du dernier dimanche est toujours celle du “24e dimanche”. Sauf que les derniers chants propres de la messe, dans l’année liturgique, sont ceux du 23e dimanche... Cette année, ces chants ne seront donc chantés qu’une seule fois, ce dimanche.

    Selon Rupert de Deutz, toute la liturgie de ce… dernier dimanche évoque la conversion des juifs :

    « La sainte Église met tant de zèle à s’acquitter des supplications, des prières et des actions de grâces pour tous les hommes demandées par l’Apôtre, qu’on la voit rendre grâces aussi pour le salut à venir des fils d’Israël, qu’elle sait devoir être un jour unis à son corps. Comme, en effet, à la fin du monde leurs restes seront sauvés, dans ce dernier Office de l’année elle se félicite en eux comme en ses futurs membres. »

  • Sainte Elisabeth de Hongrie

    Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, commença dès son enfance à craindre Dieu ; croissant en âge, elle croissait aussi en piété. Ayant été mariée à Louis, Landgrave de Hesse et de Thuringe, elle ne mit pas moins de zèle à remplir ses devoirs envers Dieu, que ses devoirs envers son mari. Se levant la nuit, elle vaquait longuement à l’oraison ; elle s’appliquait à diverses œuvres de charité, se dépensant au service des veuves, des orphelins, des malades, des indigents ; on la vit, durant une famine cruelle, distribuer libéralement le blé de sa maison. Elle donnait asile aux lépreux, leur baisait les mains et les pieds, et fit construire un grand hôpital, destiné à soigner et à nourrir les pauvres.

    A la mort de son époux, voulant servir Dieu avec plus de liberté, Élisabeth déposa toutes les parures du siècle, se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit particulièrement remarquer par les vertus de patience et d’humilité. Car, dépouillée de tous ses biens, chassée de son propre palais, délaissée de tout le monde, elle supporta avec un courage invincible, les injures, les sarcasmes et les médisances, ressentant même une très grande joie de souffrir ainsi pour Dieu, s’abaissant jusqu’aux plus vils offices auprès des pauvres et des malades, leur procurant les soulagements nécessaires, et se contentant d’herbes et de légumes pour sa nourriture.

    Après avoir passé très religieusement sa vie dans l’accomplissement de ces œuvres de piété et de beaucoup d’autres non moins saintes, le terme de son pèlerinage arriva enfin ; elle l’avait déjà prédit à ceux qui l’entouraient. Ce fut pendant qu’elle se livrait à la contemplation divine, les yeux fixés au ciel, qu’elle s’endormit dans le Seigneur, après avoir été merveilleusement assistée de Dieu et fortifiée par la réception des sacrements. Il se fit aussitôt plusieurs miracles à son tombeau ; en ayant eu connaissance et les ayant constatés, Grégoire IX l’inscrivit au nombre des Saints.

    (bréviaire)

  • Dédicace des basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul

    "Je puis te montrer les sépulcres des Apôtres, puisque, soit que tu ailles au Vatican, soit que tu te rendes sur la voie d’Ostie, tu trouveras les trophées (trópaia) de ceux qui fondèrent cette église." Ces paroles du prêtre Caïus disputant avec Proclus, chef des Cataphrygiens à Rome, démontrent que, dès le IIe siècle, les chapelles funéraires élevées à la mémoire des deux Princes des Apôtres sur leurs tombeaux par le pape Anaclet, étaient considérées, même par les hérétiques, comme la double pierre angulaire de l’Église romaine ; le symbole de son apostolicité et de sa divine transcendance.

     Il n’y a donc pas lieu de s’étonner si, à peine la paix eut-elle été octroyée à l’Église par Constantin, le pape Silvestre lui suggéra de faire, de ces deux principaux sanctuaires de la foi catholique, des édifices correspondants par leur majesté et par leur beauté à l’importance assumée par les deux tombeaux vis-à-vis de l’univers chrétien.

     Le vœu du Pape fut bien accueilli par le fils de sainte Hélène, qui, sur la voie Cornelia comme sur la voie d’Ostie, érigea deux véritables domus regales, selon l’expression du Liber Pontificalis, resplendissantes d’or, et riches d’un patrimoine immobilier considérable qui s’étendait jusqu’en Orient.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Saint Grégoire le Thaumaturge

    Une nuit alors qu'il veillait et réfléchissait à cela, lui apparut en vision un personnage âgé ayant l'aspect d'un homme, dont le vêtement manifestait le caractère sacré, qui annonçait une grande vertu par la grâce de son visage et la dignité de son maintien.

    Frappé de stupeur à ce spectacle, il se leva de son lit et lui demanda qui il était et à quelle fin il venait. Celui-ci apaisa le trouble de sa pensée d'une voix douce et lui dit qu'il lui était apparu sur ordre de Dieu en raison des questions controversées autour de lui, pour que lui soit révélée la vérité de la foi orthodoxe. Lui reprit courage à ces paroles et le regarda avec joie et étonnement. Ensuite celui-ci, ayant tendu la main droite devant lui, comme pour lui montrer avec les doigts tendus ce qui apparaissait sur le côté, lui fit tourner le regard par sa main tendue et voir en face une autre apparition sous l'aspect d'une femme, bien supérieure à une apparition humaine. Lui, à nouveau frappé de stupeur, détourna son visage; il était incapable de regarder ce spectacle, car ses yeux ne pouvaient supporter l'apparition. Ce qu'il y avait de tout à fait extraordinaire dans cette vision, c'était, alors que la nuit était profonde, qu'une lumière brillait sur ceux qui lui étaient apparus, comme si une lampe brillante était allumée. Comme ses yeux ne pouvaient supporter l'apparition, il entendit ceux qui lui étaient apparus s'entretenir au cours d’une conversation sur l'objet de sa recherche; grâce à eux, non seulement il fut instruit de la véritable connaissance de la Foi, mais il reconnut grâce à leurs noms ceux qui lui étaient apparus, chacun d'entre eux appelant l'autre de son propre nom.

    On dit en effet qu'il entendit celle qui était apparue sous l'aspect d'une femme exhorter l'évangéliste Jean à révéler au jeune homme le mystère de la vérité, et celui-ci lui répondre qu'il était prêt à accorder cela à la mère du Seigneur, puisque ce lui était agréable. Ayant ainsi exposé la question de manière convenable et bien claire, ils disparurent ensuite de sa vue. Et lui aussitôt mit par écrit cette divine mystagogie et c’est d'après elle qu’il annonça ensuite la parole dans l'église. Il laissa à ses successeurs cet enseignement donné par Dieu, comme un héritage. C'est grâce à lui que, jusqu'à ce jour, le peuple de chez eux, qui est resté exempt de toute hérésie, est initié aux mystères.

    Saint Grégoire de Nysse, Vie de saint Grégoire le Thaumaturge

    (source)

  • Sainte Gertrude

    Un jour elle reprit une personne de ses fautes, et courut ensuite se réfugier auprès du Seigneur, le suppliant d'éclairer son intelligence par la lumière de la science divine, afin qu'elle ne parlât à chacun que selon le bon plaisir de Dieu. Le Seigneur répondit : "Ne crains point, ma fille, mais prends confiance parce que je t'ai accordé ce privilège : lorsqu'on viendra te consulter avec sincérité et humilité tu jugeras et décideras dans la lumière de ma vérité, et comme je juge moi-même, suivant la nature des choses et la condition des personnes. Si je trouve la matière grave, tu donneras de ma part une réponse sévère ; si au contraire la matière est légère, la réponse sera moins rigoureuse." Mais celle-ci, profondément pénétrée du sentiment de son indignité, dit au Seigneur : "Ô Maître du ciel et de la terre, retirez à vous et contenez cette excessive bonté, parce que, n'étant que cendre et poussière, je suis indigne de recevoir un don si magnifique !" Et le Seigneur répondit avec une douce tendresse : "Est-ce vraiment une si grande chose de laisser juger les causes de mon inimitié par celle qui expérimenta si souvent les secrets de mon amitié ?" Il ajouta : "Celui-là ne sera jamais trompé dans son attente, qui, au milieu de l'épreuve et de la tristesse, viendra en toute humilité et simplicité chercher tes paroles de consolation, parce que moi, le Dieu qui réside en ton âme, je veux sous l'inspiration de mon amoureuse tendresse répandre par toi mes bienfaits, et la joie que ton âme éprouvera sera vraiment puisée à la source débordante de mon Cœur sacré."

    Elle priait un autre jour pour des personnes qui lui étaient recommandées et reçut du Seigneur cette réponse : "Autrefois celui qui pouvait saisir la corne de l'autel se réjouissait d'y avoir trouvé la paix. Maintenant, parce que j'ai daigné te choisir pour demeure, celui qui implorera avec confiance le secours de tes prières recevra la grâce du salut." Ce fait est confirmé par le témoignage de Dame M., notre chantre, de douce mémoire. Priant un jour pour celle-ci, elle vit son cœur sous la forme d'un pont très solide bordé à droite et à gauche de deux fortes murailles : l'une représentait la divinité de Jésus-Christ, et l'autre sa très sainte humanité. Elle comprit que le Seigneur disait : "Ceux qui voudront venir à moi par ce pont ne pourront tomber ni dévier du droit chemin", c'est-à-dire qu'en recherchant ses conseils et en les suivant avec humilité, ils ne s'égareront jamais.

    Le héraut de l’amour divin, I, 14.

  • Saint Albert le Grand

    Né à Lauingen en Souabe d'une famille de fonctionnaires ou de militaires, c'était un homme circonspect, à qui il fallait du temps pour se former et s'orienter. Tel fut le cas pour son entrée dans l'ordre. Assez longtemps, il fréquenta le couvent des prêcheurs de Padoue; il songeait à y entrer, mais ne se décidait pas: il craignait de ne pouvoir en supporter les austérités. Il fut persuadé par l'infatigable Jourdain. Albert lui-même a souvent évoqué l'histoire de sa vocation, et Gérard de Frachet, autre prêcheur, en a fait le récit dans sa Vie des frères: " Il rêva une nuit qu'il était entré dans l'ordre des prêcheurs, mais l'avait bientôt abandonné. En se réveillant, il se réjouit de n'avoir pas pris l'habit de l'ordre et se dit à lui-même: "Je vois bien que ma crainte de devenir frère prêcheur était justifiée." Mais, continue Gérard de Frachet, ce même jour Albert entendit un sermon de Jourdain qui décrivait précisément le dilemme où il se trouvait et montrait la crainte de ne pouvoir tenir comme une tentation du démon. Le jeune Albert, bouleversé par ces paroles, alla aussitôt après le sermon trouver Jourdain et lui demanda: "Maître, qui vous a fait lire dans mon coeur ?" Et il s'ouvrit à lui de ses projets et de son rêve. Mais le maître de l'ordre lui répondit avec assurance: "Je te promets, mon fils, que si tu entres dans notre ordre, tu ne l'abandonneras jamais", et il le lui répéta plusieurs fois. Sur une assurance aussi ferme, Albert se tourna de grand coeur vers l'ordre des prêcheurs et entra aussitôt au convent. "

    (Source)

     

  • La messe de la musique d’église

    Le 2 février prochain, l’archevêque de Miami, Mgr Thomas Wenski, célébrera la messe selon la forme extraordinaire, à l’occasion d’un colloque sur la musique sacrée organisé par la Church Music Association of America et une université de Floride.

    Le blog Summorum Pontificum souligne que ce sera la première fois depuis la révolution liturgique qu’un évêque célébrera la messe traditionnelle dans l’Etat de Floride.

    Je constate pour ma part que la Church Music Association of America promeut la musique sacrée pour la messe selon le missel officiel de la forme ordinaire en anglais. Mais lorsqu’elle organise un colloque, elle veut une messe traditionnelle. C’est un exemple de plus, à l’appui de ce que je remarque depuis que la messe traditionnelle n’est plus interdite : les associations qui s’occupent de musique sacrée, et les associations qui promeuvent le latin dans la liturgie, sautent sur l’occasion quand elles peuvent avoir la messe traditionnelle. C’est donc bien que la nouvelle messe n’est pas adaptée au latin et à la musique sacrée traditionnelle, malgré les efforts désespérés de ceux qui tentent de prouver le contraire.

  • Saint Josaphat

    Presque toutes les vérités de la théologie catholique ont leurs martyrs particuliers : saint Jean Népomucène est le martyr du sceau sacramentel, saint Tarcisius est le martyr de l’Eucharistie, saint Pierre d’Arbuès est le martyr du ministère sacré de l’Inquisition. Il fallait aussi qu’un ruthène, c’est-à-dire un représentant des vénérables églises orientales, scellât de son sang l’antique foi de Byzance catholique relativement à la primauté de Pierre sur toute l’Église. Ce martyr est Josaphat Kuncewicz, archevêque de Polotsk, né en 1580 et massacré par les schismatiques le matin du 12 novembre 1623.

    Les mérites de ce Hiéromartyr pour la cause de l’union de l’Église ruthène avec l’Église romaine, sont incroyables. Se souvenant d’abord de l’action puissante de l’ancien monachisme pour tenir allumé parmi le peuple le flambeau de l’orthodoxie, Josaphat, après une enfance très chaste torturée par des pénitences volontaires, prit l’habit monastique et, avec l’aide de Benjamin Rutski, se consacra à la restauration de l’Ordre de Saint-Basile, qui était tombé en décadence.

    En 1619, alors que déjà autour de lui s’était constitué un groupe de moines zélés, Josaphat échangea le siège d’archimandrite de Vilna pour le trône archiépiscopal de Polotsk.

    Si, comme supérieur régulier, le Saint avait purifié ses moines du moindre ferment de schisme, devenu archevêque il poursuivit l’erreur avec tout le zèle d’une charité ardente et éclairée. A l’exemple d’une vie sainte il ajouta le ministère continuel de la parole divine, des catéchismes, des écrits apologétiques ; aussi ramena-t-il un grand nombre de ces schismatiques au sein de l’unité catholique. Cela suffit pour lui mériter de la part de ses ennemis la couronne du martyre, qu’il subit intrépide et serein à l’âge de quarante-trois ans seulement.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • 22e dimanche après la Pentecôte

    C’était le dernier jour des enseignements publics de l’Homme-Dieu, presque à la veille de sa sortie de ce monde. Ses ennemis, tant de fois déjoués dans leurs ruses, essayèrent un suprême effort. Les Pharisiens, qui ne reconnaissaient point la domination de César et son droit au tribut, s’unirent à leurs adversaires, les partisans d’Hérode et de Rome, pour poser à Jésus la question insidieuse : Est-il permis ou non de payer le tribut à César ? Si la réponse du Sauveur était négative, il encourait la colère du prince ; s’il se prononçait pour l’affirmative, il perdait tout crédit dans l’esprit du peuple. Avec sa divine prudence, Jésus déconcerta leurs menées. Les deux partis, si étrangement alliés par la passion, se refusèrent à comprendre l’oracle qui pouvait les unir dans la vérité, et retournèrent bientôt sans doute à leurs querelles. Mais la coalition formée contre le juste était rompue ; l’effort de l’erreur, comme toujours, avait tourné contre elle ; et la parole qu’elle avait suscitée, passant des lèvres de l’Époux à celles de l’Épouse, ne devait plus cesser de retentir en ce monde, où elle forme la base du droit social au sein des nations.

    L'Année liturgique

  • Saint Martin Ier

    L’interrogatoire de saint Martin Ier à Constantinople :

    Après trois mois de la plus rigoureuse détention, il fut transporté par les soldats (car la maladie ne lui laissait plus la force de marcher) dans l'appartement du sacellaire Troïlus où le sénat était réuni, et interrogé par le patrice Bucoléon. Le sacellaire lui commanda de se lever pour répondre à l’interrogatoire ; comme ses porteurs répondirent qu'il ne pouvait se tenir debout à cause de son extrême faiblesse, Troïlus se moqua de cette impuissance, voulut absolument qu'il se levât et qu'il se mît debout au milieu de l'assemblée : deux soldats le soutinrent, et dans cette attitude, il subit l'interrogatoire le plus brutal. Bucoléon adressa le premier la parole à l'héroïque martyr : « Réponds, misérable, quel mal t'a fait l'empereur ? A-t-il confisqué tes biens ? Peux-tu lui reprocher un seul acte de violence ? » Martin I° ne répondit pas un mot. Le sacellaire reprit alors avec colère : « Tu ne réponds rien ? Tes accusateurs vont entrer. » Ils étaient au nombre de vingt, la plupart soldats, les autres appartenant à la lie du peuple. A leur vue, le Pape dit en souriant : « Sont-ce là les témoins ? Est-ce là votre procédure ? » Puis, comme on les faisait jurer sur le livre des évangiles, il se tourna vers les magistrats en disant : « Je vous supplie, au nom de Dieu, de les dispenser d'un serment sacrilège ; qu'ils disent ce qu'ils voudront. Faites vous-mêmes ce qui vous est ordonné. Mais ne les exposez point à perdre leur âme ! » Le premier des faux témoins, désignant le Pape du doigt, s'écria : « S'il avait cinquante têtes, il mériterait de les perdre toutes pour avoir conspiré en Occident contre l’Empereur, de concert avec Olympius, l'ancien exarque. » A cette accusation formulée d'une manière aussi énergique, Martin I° répondit que jamais il n'avait trahi les intérêts de l’Empereur en matière politique, mais qu'il ne pouvait lui obéir quand la cause de la foi était en péril. « Ne nous parlez point de la foi, reprit le calomniateur, il n'est ici question que du crime de lèse-majesté. Nous sommes tous chrétiens et orthodoxes, les Romains et nous ! » Le Pape répondit : « Plût à Dieu ! Toutefois, au jour terrible du jugement, je rendrai témoignage contre vous au sujet de cette foi ! » Quand on lui demanda pourquoi il ne détourna pas Olympius qui trahissait l’Empereur, il répondit : « Comment aurais-je pu résister à Olympius qui disposait de toutes les forces de l'ltalie ? Est-ce moi qui l'ai fait exarque ? Mais je vous conjure, au nom de Dieu, achevez au plus tôt la mission dont vous êtes chargés. Dieu sait que vous me procurez une belle récompense. »