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Liturgie - Page 474

  • Percussit Saul mille, et David decem millia

    ℟. Percussit Saul mille, et David decem millia : * Quia manus Domini erat cum illo : percussit Philisthaeum, et abstulit opprobrium ex Israël. ℣. Nonne iste est David, de quo canebant in choro, dicentes Saul percussit mille, et David decem millia? * Quia manus Domini erat cum illo: percussit Philisthaeum, et abstulit opprobrium ex Israël.

    ℟. Saül en a tué mille et David dix mille : * Car la main du Seigneur était avec lui ; il a frappé le Philistin, et enlevé l’opprobre d’Israël. ℣. Celui-ci n’est-il pas David pour lequel on chantait dans les chœurs, en disant : Saül en a tué mille et David dix mille ? * Car la main du Seigneur était avec lui ; il a frappé le Philistin, et enlevé l’opprobre d’Israël.

    Ce répons paraît simplement tiré de l’histoire de David au premier livre des Rois. Il est en fait beaucoup plus complexe. Il prend des expressions dans trois endroits différents (I Rois 18, 7, I Rois 17, 26 – modifié d’après le psaume non canonique 151,  I Rois 21, 11) et aussi en Luc 1, 66 (la main du Seigneur était avec lui), non sans une allusion à Luc 1, 25 (enlever l’opprobre d’Israël - mais c’est évidemment Luc qui fait allusion au livre des Rois), tandis que les mille et dix mille se retrouvent dans le psaume 90...

  • Saint Jean Gualbert

    La messe est du commun des abbés. Seule la lecture évangélique (Matth., V, 43-48) est propre, et elle contient une allusion au pieux événement survenu dans la basilique de San Miniato à Florence, et qui décida de la conversion de saint Jean Gualbert.

    En ces temps de cruelles luttes civiles, un de ses proches parents avait été tué, et un jour Jean, entouré d’une bonne escorte de compagnons armés, rencontra l’homicide. Celui-ci se vit perdu, il tomba à genoux à ses pieds, et, étendant les bras en croix, demanda son pardon par la vertu de ce signe de leur commun salut. Jean, attendri, lui fit grâce de la vie et l’embrassa ; entré ensuite dans l’église de San Miniato, il vit l’image du Crucifix qui, en signe d’agrément, inclina par trois fois la tête vers lui. Cette vision touchante acheva le travail de la grâce commencé dans son cœur puisqu’il avait pardonné à son ennemi. Jean ne voulut plus s’éloigner de cet asile de miséricorde et de paix. Ayant donc enlevé son épée de chevalier, il se coupa lui-même les cheveux et revêtit le froc monastique.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Peccavi super numerum arenæ maris

    ℟. Peccávi super númerum arénæ maris, et multiplicáta sunt peccáta mea ; et non sum dignus vidére altitúdinem cæli præ multitúdine iniquitátis meæ : quóniam irritávi iram tuam, * Et malum coram te feci. ℣. Quóniam iniquitátem meam ego cognósco : et delíctum meum contra me est semper, quia tibi soli peccávi. * Et malum coram te feci.

    ℟. J’ai péché, et mes péchés se sont multipliés au-dessus du nombre des grains de sable de la mer, et à cause de la multitude de mon iniquité je ne suis pas digne de regarder les hauteurs du ciel : parce que j’ai excité votre colère, * Et commis le mal en votre présence. ℣. Parce que je connais mon iniquité, et mon péché est toujours devant moi, car j’ai péché contre vous seul. * Et commis le mal en votre présence.

    Ce répons des matines est un exemple d’un texte apocryphe (la Prière de Manassé) utilisé dans la liturgie (plus discrètement que pour la fête de sainte Anne…).

  • Les 7 frères, et saintes Rufine et Seconde

    La fête des sept frères martyrs (et leur mère sainte Félicité) était célébrée avec un tel faste dans la Rome des premiers siècles qu’il y avait une vigile jeûnée, avec une messe propre de la vigile, et que le 10 juillet il y avait quatre messes, dans les quatre endroits différents où les frères avaient été martyrisés.

    La messe actuelle est semble-t-il celle qui était la troisième. L’évangile était en tout cas celui-là, et il convient aussi aux deux sœurs Rufine et Seconde, comme le montre dom Pius Parsch :

    « Particulièrement belle est l’application de l’Évangile à notre fête. C’est l’épisode suivant de la vie du Christ : on avertit le Seigneur que sa mère et ses frères sont là à la porte et le demandent. Mais lui embrasse du regard ses disciples et répond : "Ma mère et mes frères, les voici ! Quiconque fait la volonté de mon Père, celui-là est mon frère, ma sœur et ma mère." La liturgie veut donc nous faire entendre que la mère des martyrs, ses sept fils et les deux sœurs sont devenus, en mourant pour le Christ (c’est-à-dire pour la volonté du Père), la mère, les frères et les sœurs du Christ ; et nous, qui au Saint Sacrifice nous unissons à ces saints, nous partageons cet honneur : nous aussi nous devenons la mère, les frères, les sœurs du Christ ! »

  • Sainte Véronique Giuliani

    A 17 ans, elle entre dans la stricte clôture du monastère des clarisses capucines de Città di Castello, où elle demeurera toute sa vie. Elle y reçoit le nom de Véronique, qui signifie « image véritable » et, en effet, elle devient l’image véritable du Christ crucifié. Un an plus tard elle prononce sa profession religieuse solennelle : pour elle commence le chemin de configuration au Christ à travers beaucoup de pénitences, de grandes souffrances et plusieurs expériences mystiques liées à la Passion de Jésus : le couronnement d’épines, le mariage mystique, la blessure au cœur et les stigmates. En 1716, à 56 ans, elle devient abbesse du monastère et sera reconfirmée dans ce rôle jusqu’à sa mort, en 1727, après une terrible agonie de 33 jours, qui culmine dans une joie profonde, si bien que ses dernières paroles furent : « J’ai trouvé l’Amour, l’Amour s’est laissé voir ! C’est la cause de ma souffrance. Dites-le à toutes, dites-le à toutes ! » Le 9 juillet, elle quitte sa demeure terrestre pour la rencontre avec Dieu. Elle a 67 ans, cinquante desquels passés dans le monastère de Città di Castello. Elle est proclamée sainte le 26 mai 1839 par le Pape Grégoire XVI. (…)

    Le Christ auquel Véronique est profondément uni est le Christ souffrant de la passion, la mort et la résurrection ; c’est Jésus dans l’acte de s’offrir au Père pour nous sauver. De cette expérience dérive aussi l’amour intense et souffrant pour l’Église, sous la double forme de la prière et de l’offrande. La sainte vit dans cette optique : elle prie, elle souffre, elle cherche la « pauvreté sainte », comme une « expropriation », une perte de soi, pour être précisément comme le Christ qui a tout donné de lui-même. (…)

    Véronique vit en profondeur la participation à l’amour souffrant de Jésus, certaine que « souffrir avec joie » est la « clé de l’amour ». Elle souligne que Jésus souffre pour les péchés des hommes, mais aussi pour les souffrances que ses fidèles serviteurs allaient devoir supporter au cours des siècles, au temps de l’Église, précisément pour leur foi solide et cohérente. Elle écrit : « Son Père éternel lui fit voir et entendre à ce moment-là toutes les souffrances que devaient endurer ses élus, les âmes qui lui étaient le plus chères, celles qui profiteraient de Son Sang et de toutes ses souffrances ». Comme le dit de lui-même l’apôtre Paul : « Je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous, car ce qu’il reste à souffrir des épreuves du Christ, je l’accomplis dans ma propre chair, pour son corps qui est l’Église ». Véronique en arrive à demander à Jésus d’être crucifié avec Lui : « En un instant — écrit-elle —, je vis sortir de ses très saintes plaies cinq rayons resplendissants ; et tous vinrent vers moi. Et je voyais ces rayons devenir comme de petites flammes. Dans quatre d’entre elles, il y avait les clous ; et dans l’une il y avait la lance, comme d’or, toute enflammée : et elle me transperça le cœur, de part en part... et les clous traversèrent mes mains et mes pieds. Je ressentis une grande douleur ; mais, dans la douleur elle-même, je me voyais, je me sentais toute transformée en Dieu. »

    Benoît XVI

     

  • 6e dimanche après la Pentecôte

    L’Office du sixième Dimanche après la Pentecôte s’ouvrait hier soir par l’exclamation poignante d’un immense repentir. David, le roi-prophète, le vainqueur de Goliath, vaincu à son tour par l’entraînement des sens, et d’adultère devenu homicide, s’écriait sous le poids de son double crime : « Je vous en prie, mon Dieu, pardonnez l’iniquité de votre serviteur, car j’ai agi en insensé ! »

    Le péché, quels que soient le coupable et la faute, est toujours faiblesse et folie. L’orgueil de l’ange rebelle ou de l’homme déchu aura beau faire : il n’empêchera pas que la flétrissure de ces deux mots ne s’attache, comme un stigmate humiliant, à la révolte contre Dieu, à l’oubli de sa loi, à cet acte insensé de la créature qui, conviée à s’élever dans les régions sereines où réside son auteur, s’échappe et fuit vers le néant, pour retomber plus bas même que ce néant d’où elle était sortie. Folie volontaire cependant, et faiblesse sans excuse ; car si l’être créé ne possède de son fonds que ténèbres et misères, la bonté souveraine met à sa disposition par la grâce, qui ne manque jamais, la force et la lumière de Dieu.

    Le dernier, le plus obscur pécheur ne saurait donc avoir de raisons pour justifier ses fautes ; mais l’offense est plus injurieuse à Dieu, quand elle lui vient d’une créature comblée de ses dons et placée par sa bonté plus haut que d’autres dans l’ordre des grâces. Qu’elles ne l’oublient pas ces âmes pour qui le Seigneur a, comme pour David, multiplié ses magnificences. Conduites par les voies réservées de son amour, elles auraient beau avoir atteint déjà les sommets de l’union divine ; une vigilance sans fin peut seule garder quiconque n’a pas déposé le fardeau de la chair. Sur les montagnes comme dans les plaines et les vallées, toujours et partout, la chute est possible ; et combien n’est-elle pas plus effrayante, quand le pied glisse sur ces pics élevés de la terre d’exil qui déjà confinent à la patrie et donnent entrée dans les puissances du Seigneur ! Alors les précipices béants, que l’âme avait évités dans la montée, semblent tous l’appeler à la fois ; elle roule d’abîme en abîme, effrayant quelquefois jusqu’aux méchants eux-mêmes par la violence des passions longtemps contenues qui l’entraînent.

    Âme brisée, que l’orgueil de Satan va chercher à fixer dans la fange ! Mais bien plutôt, du fond du gouffre où l’a jetée sa chute lamentable, qu’elle s’humilie, qu’elle pleure son crime ; qu’elle ne craigne point de lever de nouveau ses yeux humides vers les hauteurs brillantes où naguère elle semblait faire partie déjà des phalanges bienheureuses. Sans plus tarder, qu’elle s’écrie comme David : « J’ai péché contre le Seigneur » ; et comme à lui, il sera répondu : « Le Seigneur a pardonné ton péché, tu ne mourras pas » ; et comme pour David, Dieu pourra faire encore en elle de grandes choses. David innocent avait paru la fidèle image du Christ, objet divin des complaisances de la terre et des cieux ; David pécheur, mais pénitent, resta la très noble figure de l’Homme-Dieu chargé des crimes du monde, et portant sur lui la miséricordieuse et juste vengeance de son Père offensé.

    (L’Année liturgique)

  • Saints Cyrille et Méthode

    Lux o decóra pátriæ
    Slavísque amíca géntibus,
    Salvéte, fratres : ánnuo
    Vos efferémus cántico.

    O Lumière splendide de la patrie,
    lumière bienfaisante envers les peuples slaves,
    Salut, ô frères : chaque année
    nos chants sacrés vous exalteront.

    Quos Roma plaudens éxcipit,
    Compléxa mater fílios,
    Auget coróna præsulum
    Novóque firmat róbore.

    Rome vous reçoit et applaudit,
    comme une mère embrasse ses fils ;
    elle met à votre front la couronne des Pontifes,
    et vous revêt d’une force nouvelle.

    Terras ad usque bárbaras
    Inférre Christum pérgitis ;
    Quot vanus error lúserat,
    Almo replétis lúmine.

    Jusqu’en des contrées barbares
    vous portez le Christ ;
    ceux qu’une vaine erreur abusait
    vous les remplissez d’une vivifiante lumière.

    Noxis solúta péctora
    Ardor supérnus ábripit ;
    Mutátur horror véprium
    In sanctitátis flósculos.

    Les cœurs sont délivrés des liens du vice,
    une ardeur céleste s’en empare ;
    l’horreur des ronces se change
    en fleurs de sainteté.

    Et nunc seréna Cælitum
    Locáti in aula, súpplici
    Adéste voto : Slávicas
    Serváte gentes Númini.

    Et maintenant que vous êtes fixés
    dans le palais serein de la cour céleste,
    écoutez favorablement notre suppliante prière :
    conservez à Dieu les populations slaves.

    Erróre mersos únicum
    Ovíle Christi cóngreget ;
    Factis ávitis æmula
    Fides viréscat púlchrior.

    Que l’unique bercail du Christ
    rassemble ceux qui sont plongés dans l’erreur ;
    et que, rivalisant avec les temps passés,
    la foi se montre de plus en plus florissante.

    Tu nos, beáta Trínitas,
    Cælésti amóre cóncita,
    Patrúmque natos ínclyta
    Da pérsequi vestígia.
    Amen.

    O Vous, Trinité bienheureuse,
    animez-nous de votre amour céleste,
    et faites que les enfants suivent
    les nobles traces de leurs pères.
    Amen.

    Hymne des laudes, de Léon XIII qui institua cette fête par son encyclique Grande munus en 1880. Pour le centenaire, en 1980, Jean-Paul II les déclara co-patrons de l'Europe (encyclique Slavorum apostoli).

  • Ego tuli te

    ℟. Ego te tuli de domo patris tui, dicit Dóminus, et pósui te páscere gregem pópuli mei : * Et fui tecum in ómnibus, ubicúmque ambulásti, firmans regnum tuum in ætérnum. ℣. Fecíque tibi nomen grande, iuxta nomen magnórum, qui sunt in terra : et réquiem dedi tibi ab ómnibus inimícis tuis. * Et fui tecum in ómnibus, ubicúmque ambulásti, firmans regnum tuum in ætérnum. Glória Patri... * Et fui tecum in ómnibus, ubicúmque ambulásti, firmans regnum tuum in ætérnum.

    ℟. C’est moi qui t’ai tiré de la maison de ton père, dit le Seigneur, et t’ai établi pour pasteur du troupeau de mon peuple : * Et j’ai été avec toi dans tous les lieux où tu as marché, affermissant ton royaume pour toujours. ℣. J’ai rendu ton nom grand comme le nom des grands qui sont sur la terre et je t’ai donné le repos du côté de tous tes ennemis.* Et j’ai été avec toi dans tous les lieux où tu as marché, affermissant ton royaume pour toujours. Gloire au Père... * Et j’ai été avec toi dans tous les lieux où tu as marché, affermissant ton royaume pour toujours.

    (Répons des matines : expressions tirées du second livre des Rois, ch. 7. Dieu s’adresse à David comme figure du Christ.)

  • Saint Antoine Marie Zaccaria

    Prêtre enraciné en Dieu et dans le même temps passionné par l'homme, il vécut une spiritualité exigeante fondée sur la "folie de la croix". Il adopta l'apôtre Paul comme maître, modèle de vie et guide dans la réalisation d'un apostolat de charité en faveur du clergé et de tout le peuple chrétien. A une époque de relâchement général, saint Antoine Marie Zaccaria raviva la foi en promouvant une intense vie de renouveau intérieur, centré sur le Crucifié et le culte de l'Eucharistie, cœur de la vie de l'Eglise. Que son exemple constitue pour vous un encouragement à poursuivre sa mission, valable aujourd'hui comme alors, car elle vise à annoncer et à témoigner du Christ, mort et ressuscité pour notre salut.

    Très chers frères, en indiquant à ses fils spirituels l'idéal de vie religieuse et apostolique, saint Antoine Marie Zaccaria a mis en évidence la charité qui, elle seule, possède une véritable valeur (cf. Sermons IV), en ajoutant que pour atteindre la plus haute vertu théologale, il faut avancer dans la perfection, selon trois voies spirituelles prioritaires: l'observance des Commandements, l'étude de la vérité de l'Evangile, l'annonce de la Bonne Nouvelle (Constitutions, VI). Sur la base solide de ces points de référence concrets, s'est développée la spiritualité missionnaire de votre Famille religieuse. "Plantes et colonne du renouveau de la ferveur chrétienne" (Lettre, VII), vos Confrères qui constituèrent, en l'église Saint-Barnabé à Milan, le premier cénacle de vie ascétique et apostolique inspirée par le prêtre Antoine Marie Zaccaria, choisirent comme père et guide l'Apôtre des nations, en s'efforçant de mettre en pratique sa doctrine et son exemple. Ils prirent en outre l'engagement de réformer les coutumes, en se consacrant avec un soin particulier à l'éducation de la jeunesse dans les écoles et les aumôneries. 

    Dans cette même lignée exigeante et évangéliquement féconde, les Clercs réguliers de Saint-Paul se sentent, aujourd'hui également, envoyés à témoigner de l'Evangile de la charité à leurs contemporains. L'amour pour Jésus, le "Crucifié vivant", et le désir d'embrasser dans la charité chaque homme, sans distinction, les poussent à rechercher avec une liberté prophétique et un sage discernement, des voies nouvelles pour être des présences vivantes dans l'Eglise, en communion avec le Pape et en collaboration avec les Evêques. 

    En regardant les vastes horizons de la nouvelle évangélisation, l'urgence de proclamer et de témoigner le message évangélique à tous, sans distinction, devient toujours plus vivante. C'est pourquoi votre domaine d'apostolat est vaste comme le monde, et doit, comme le disait votre saint Fondateur, s'étendre jusqu'où le Christ a "placé la limite" (Lettre, VI).

    Jean-Paul II

     

  • Commémoraison de tous les souverains pontifes

    (Messe « in aliquibus locis » dans le missel de 1962, c’est-à-dire dans le supplément. Mais les rubriques indiquent qu’elle se célèbre en ornements rouges, comme si elle était partout obligatoire. On peut aussi célébrer la messe du 5e dimanche après la Pentecôte, d'autant qu'elle a été empêchée par la fête du Très Précieux Sang.)

    Deus, qui pópulis tuis indulgéntia cónsulis et amóre domináris : da spíritum sapiéntiæ, suffragántibus méritis Antístitum Ecclésiæ tuæ, quibus dedísti regímen disciplínæ ; ut de proféctu sanctárum óvium fiant gáudia ætérna pastórum. Per Dóminum…

    Dieu, vous conseillez avec indulgence votre peuple et le gouvernez avec amour : par les prières et les mérites des Pontifes de votre Église, auxquels vous avez donné la charge du gouvernement, accordez-nous l’Esprit de sagesse ; afin qu’en progressant dans la sainteté, les brebis comblent de joies éternelles les pasteurs.