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Liturgie - Page 478

  • Saint François Caracciolo

    Brûlant d’un ardent amour pour le divin mystère de l’Eucharistie, il passait des nuits presque entières en adoration devant le Saint-Sacrement et voulut que ce pieux exercice fût perpétuellement pratiqué dans son Ordre, comme en étant la marque distinctive. Il favorisa de tout son pouvoir le culte de la Vierge Mère de Dieu. Sa charité envers le prochain était des plus vives. Il eut en partage le don de prophétie et celui de scruter les cœurs. A l’âge de quarante-quatre ans, se trouvant un jour en prière dans la sainte maison de Lorette, il eut connaissance de sa fin prochaine et se dirigea aussitôt vers les Abruzzes ; arrivé dans le bourg d’Agnoni, il fut pris d’une fièvre mortelle, chez les disciples de saint Philippe de Néri. Après avoir reçu avec une très grande dévotion les sacrements de l’Église, il s’endormit paisiblement dans le Seigneur, la veille des nones de juin de l’an 1608, en la vigile de la fête du Corps du Christ.

    (Extrait de la légende du bréviaire)

  • La Très Sainte Trinité

    Grátias tibi Deus, grátias tibi, vera et una Trínitas, una et summa Déitas, sancta et una Unitas.

    Grâces à vous, ô Dieu, grâces à vous, Trinité une et véritable, Divinité une et souveraine, unique et sainte Unité.

    (Antienne du Magnificat)

    Benedícta sit sancta, creátrix et gubernátrix ómnium, sancta et indivídua Trínitas, nunc, et semper, et per infiníta sǽcula sæculórum.

    Qu’elle soit bénie maintenant et toujours, et dans les siècles infinis, la sainte et indivisible Trinité, qui a créé et qui gouverne toutes choses.

    (Antienne du Benedictus)

  • Samedi des quatre temps de Pentecôte

    « L’amour de Dieu a été versé dans nos cœurs, Alléluia, par le Saint-Esprit qui demeure en nous, Alléluia, Alléluia ». Cette belle parole de saint Paul est, pour ainsi dire, l’ite missa est de l’octave de la Pentecôte (Introït, Épître, Ant. Bened.). La liturgie résume ainsi tout ce qu’elle a à dire sur le Saint-Esprit. L’amour de Dieu est la filiation divine, la grâce sanctifiante, la gloire ; c’est la participation à la vie glorifiée du Christ. C’est l’essence de notre religion. Croître de plus en plus dans cet « amour de Dieu » est la tâche de notre vie, et le but de la sainte liturgie est de produire cet accroissement. « Répandu » est un mot de prédilection de la liturgie quand elle parle du Saint-Esprit (dans notre messe : diffusa, infunde, effundam). C’est donc le Saint-Esprit qui nous confère la grâce de la filiation divine ; mais, en même temps que la grâce, il vient lui-même et demeure en nous ; Et c’est aussi, pour le temps qui vient, notre grande consolation et notre force : nous sommes les temples de l’Esprit du Christ. Ce sera la tâche et ce sera notre tâche, pendant le temps qui suit la Pentecôte, de parer ce temple.

    Dom Pius Parsch

  • Vendredi des quatre temps de Pentecôte

    Le saint Évangile nous montre aujourd’hui Jésus tout occupé à guérir les infirmités corporelles et spirituelles des Hébreux. Même dans ces miracles l’opération spéciale du Saint-Esprit est requise, puisque ce fut son feu divin qui enflamma d’amour pour nous le Cœur très saint de Jésus. En outre, les péchés du paralytique ne furent remis qu’au moyen de l’infusion de la grâce, ce qui exige l’œuvre de l’Esprit Saint.

    Le paralytique symbolise notre pauvre nature corrompue par le péché et par les passions. Elle a volontairement abdiqué sa liberté, liant ses facultés spirituelles par les attaches des vices et les rendant rigides, faute de s’en servir pour faire le bien. Les cœurs compatissants, c’est-à-dire les ministres de la divine miséricorde, sont représentés par ceux qui, d’une manière ou d’une autre, vont jusqu’à descendre du toit le malheureux paralytique avec tout son grabat d’habitudes mauvaises, et le présentent au bon Jésus puisqu’il est impuissant à se mouvoir de lui-même. Le Seigneur voit leur foi, et par égard pour eux, convertit et guérit le paralytique.

    Nous tous, donc, qui avons reçu du Saint-Esprit le ministère pastoral, nous ne devons jamais perdre courage, quelque désespérée que puisse sembler la position. Même si le paralytique n’a pas la foi, il suffit que le pasteur l’ait ; ayant épuisé tout autre moyen, il présente dans sa prière l’infirme à Jésus.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Jeudi de Pentecôte

    Aujourd’hui le chœur des Apôtres tressaille de bonheur à l’arrivée de l’Esprit de Dieu qui vient les consoler en place du Verbe incarné, et habiter avec eux ; rendons-lui gloire, et que nos voix célèbrent sa sainteté.

    Aujourd’hui une eau vive a jailli dans Jérusalem ; les fleuves de Dieu en ont été remplis, et dans leur cours ils ont enivré la terre, comme les quatre sources qui arrosaient Eden ; rendons-lui gloire, et que nos voix célèbrent sa sainteté.

    Aujourd’hui la rosée spirituelle est descendue des nuées, les jeunes plants de l’Église en ont été réjouis, ses sillons ont été fertilisés par la justice, ses déserts sont devenus gracieux par l’éclat de la virginité ; rendons-lui gloire, et que nos voix célèbrent sa sainteté.

    (Liturgie arménienne, canon du 5e jour de Pentecôte)

  • Mercredi des quatre temps de Pentecôte

    Malgré le jeûne solennel des Quatre-Temps d’été, la messe stationnale de ce jour a un caractère nettement festif, et évoque les temps qui suivirent le pontificat de saint Léon le Grand alors qu’une octave solennelle, semblable à celle de Pâques, ayant été attribuée à la Pentecôte, le jeûne fut retardé de quelques semaines. Pendant plusieurs siècles, les deux traditions romaines se disputèrent la victoire ; mais finalement, au XIe siècle, Grégoire VII tout en conservant à l’office de cette semaine son caractère festif, rétablit les Quatre-Temps d’été à leur ancienne place, c’est-à-dire après le mardi de Pentecôte.

    La station est à Sainte-Marie-Majeure, comme il est de règle à Rome chaque fois qu’on doit accomplir les scrutins pour les candidats au sacerdoce. La messe, avec la double lecture des Actes des Apôtres, conserve le souvenir des antiques messes stationnales des IVe et VIe féries durant l’année, où, avant l’Évangile, on lisait deux autres leçons, une de l’Ancien et l’autre du Nouveau Testament. Il est important de noter que, de nombreux siècles avant l’institution de la fête du Très-Saint-Sacrement, la liturgie romaine, immédiatement après la solennité de la Pentecôte, avait déjà orienté l’âme et la dévotion des fidèles vers ce mystère d’amour, en sorte que l’introït et l’Évangile de la messe d’aujourd’hui sont éminemment eucharistiques.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Mardi de Pentecôte

    Aujourd'hui les Esprits célestes se sont réjouis du renouvellement de la terre ; car l'Esprit rénovateur des êtres est descendu dans le sacré Cénacle, et il y a renouvelé le collège apostolique.

    Aujourd'hui notre nature terrestre tressaille de se sentir réconciliée avec le Père ; car celui qui avait enlevé son esprit aux hommes devenus charnels, daigne le leur donner de nouveau.

    Aujourd'hui les enfants de l’Eglise célèbrent avec transport l'avènement du Saint-Esprit, qui les a parés de vêtements nobles et lumineux, et ils sont admis à chanter le trisagion avec les Séraphins.

    Celui qui sépara par la division des langues ceux qui s'étaient unis pour bâtir la tour, a réuni de nouveau aujourd'hui, dans le sacré Cénacle, les langues des nations en une seule. O vous tous, Esprits, bénissez l'Esprit de Dieu.

    L'Esprit du Seigneur qui descendit autrefois, et fut le conducteur des douze tribus d'Israël dans le désert, conduit aujourd'hui les douze Apôtres à la prédication de l'Evangile. O vous tous, Esprits, bénissez l'Esprit de Dieu.

    L'Esprit du Seigneur qui remplit autrefois Bézeleel, l'architecte du tabernacle, rend aujourd'hui les hommes comme les tabernacles de la sainte Trinité. O vous tous, Esprits, bénissez l'Esprit de Dieu.

    (Liturgie arménienne : canon du troisième jour)

  • Lundi de Pentecôte

    O Esprit semblable au Père et au Fils et de la même essence, tu n’as pas été fait, mais tu coexistes, procédant du Père d’une façon mystérieuse, et recevant du Fils d’une manière inénarrable ; tu es descendu aujourd’hui dans le Cénacle pour donner à tes convives le breuvage de ta grâce : daigne nous abreuver aussi dans ta miséricorde au calice de la sagesse.

    Créateur de tous les êtres, toi qui étais porté sur les eaux, tu te montres caressant comme la colombe dans les eaux du bain sacré qu’a daigné instituer pour nous celui qui t’est coexistant ; là tu enfantes des hommes qui ont la forme de Dieu : daigne nous abreuver aussi dans ta miséricorde au calice de la sagesse.

    Toi qui instruis à la fois les intelligences célestes et nous qui venons sous les organes corporels ; toi qui prends des bergers pour en faire des Prophètes, des pécheurs pour en faire des Apôtres, des publicains pour en faire des Evangélistes, des persécuteurs pour en faire des prédicateurs de ta parole, daigne nous abreuver aussi dans ta miséricorde au calice de la sagesse.

    Comme un vent redoutable, au bruit violent d’une tempête, ô Esprit, tu es apparu dans le Cénacle au chœur des douze ; tu les as baptisés dans le feu, tu les as purifiés comme l’or dans la flamme ; chasse loin de nous les ténèbres du péché, et revêts-nous de la lumière de gloire.

    Celui qui est amour t’a envoyé par amour, toi qui es amour ; par toi il s’est uni ses membres, il a établi sur tes sept colonnes son Église qu’il a bâtie ; il a établi en elle, pour l’administrer, ses Apôtres décorés de tes sept dons ; chasse loin de nous les ténèbres du péché, et revêts-nous de la lumière de gloire.

    (Liturgie arménienne, canon du deuxième jour)

  • Pentecôte

    La colombe envoyée aux hommes est descendue des cieux, annoncée par un grand bruit ; voilée sous l’emblème d’une lumière éclatante, elle a couvert d’une armure de feu, sans qu’ils en fussent brûlés, les disciples qui étaient encore assis dans le sacré cénacle.

    C’est la colombe immatérielle, insondable, qui pénètre les profondeurs de Dieu, qui annonce le second et terrible avènement, qui procède du Père, et que l’on nous enseigne lui être consubstantielle.

    Gloire au plus haut des cieux, à l’Esprit-Saint qui procède du Père ! Les Apôtres ont été enivrés à son calice immortel, et ils ont invité la terre à s’unir au ciel.

    Esprit divin et vivifiant, rempli de bonté pour les hommes, tu as éclairé par les langues de feu ceux qui étaient rassemblés par le lien d’un mutuel amour ; c’est pourquoi nous célébrons aujourd’hui ton avènement sacré.

    Les saints Apôtres ont été comblés de délices à ton arrivée ; en parlant diverses langues ils ont attiré des disciples qu’aucun lien n’aurait réunis ; c’est pourquoi nous célébrons aujourd’hui ton avènement sacré.

    Tu t’es servi d’eux pour embellir, par le saint et spirituel baptême, la terre entière ; tu l’as couverte de vêtements nouveaux d’une blancheur éclatante ; c’est pourquoi nous célébrons aujourd’hui ton avènement sacré.

    Toi qui reposes sur le char des chérubins, Esprit-Saint, tu es descendu aujourd’hui des cieux sur le chœur apostolique : sois béni, roi immortel !

    Toi qui t’avances sur l’aile des vents, Esprit-Saint, tu t’es partagé en langues de feu, et tu t’es reposé sur les Apôtres : sois béni, roi immortel !

    Toi qui prends soin de toutes les créatures dans ta providence, Esprit-Saint, tu es venu aujourd’hui pour affermir ton Église : sois béni, roi immortel !

    (Liturgie arménienne)

  • Vigile de la Pentecôte

    ℟. Ego rogábo Patrem, et álium Paráclitum dabit vobis, * Ut máneat vobíscum in ætérnum, Spíritum veritátis, allelúia.
    ℣. Si enim non abíero, Paráclitus non véniet ad vos : si autem abíero, mittam eum ad vos. * Ut máneat vobíscum in ætérnum, Spíritum veritátis, allelúia.

    ℟. Je prierai mon Père, et il vous donnera un autre Paraclet : * L’Esprit de vérité, pour qu’il demeure éternellement avec vous, alléluia.
    ℣. Car, si je ne m’en vais point, le Paraclet ne viendra pas à vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai. * L’Esprit de vérité, pour qu’il demeure éternellement avec vous, alléluia.

    (répons formé de Jean 14, 16 et 16, 7)