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Liturgie - Page 32

  • O Rex Gentium

    O Rex Géntium, * et desiderátus eárum, lapísque anguláris, qui facis útraque unum : veni, et salva hóminem, quem de limo formásti.

    O Roi des Nations, * et objet de leurs désirs, Pierre angulaire, qui réunissez en vous les deux peuples : venez et sauvez l’homme, que vous avez formé du limon.

  • Saint Thomas

    Stichères des laudes byzantines

    Le Christ, tu l'as suivi, renonçant au monde, saint apôtre Thomas, et, cachant au profond de ton cœur l'unique trésor de ses enseignements divins, tu fus envoyé vers les nations afin d'illuminer, grâce aux préceptes du Sauveur, les âmes enténébrées par l'erreur et les passions et leur porter la foi en la consubstantielle Trinité.

    La connaissance de Dieu ayant embrasé ton âme de son feu, en tout, comme disciple loyal, tu devins l'imitateur du Maître, saint apôtre Thomas, car du gouffre de l'ignorance tu repêchas les âmes des fidèles grâce au roseau de la Croix, et tu arrachas aux ténèbres les Indiens avec l'hameçon de l'Esprit divin. Sans cesse supplie le Christ notre Dieu de nous épargner la sombre présence de l'Ennemi et de sauver nos âmes.

    Laissant la pêche au fond des eaux, c'est avec la Croix pour roseau que, t'élançant plein de foi, tu as pris les multitudes, saint apôtre Thomas. Toi dont la main avait exploré le côté du Verbe, tu méritas de sonder, avec ton doigt, les blessures où s'enfoncèrent les clous. Prie sans cesse le Christ notre Dieu de sauver nos âmes.

    Initié aux mystères divins, bienheureux apôtre Thomas, tu devins la coupe de la sagesse du Christ, à laquelle les âmes des fidèles puisent pour leur joie, et grâce au filet du saint Esprit tu retiras les peuples de l'abîme du désespoir ; tel un fleuve de grâce, tu es sorti de Sion, faisant jaillir sur l'entière création les flots de tes enseignements divins. Puis, en imitant les souffrances du Christ, tu reçus un coup de lance en ton côté et pénétras dans la nuée de la condition immortelle. Intercède auprès du Seigneur pour qu'il prenne nos âmes en pitié.

    *

    O Oriens

    O Oriens, splendor lucis ætérnæ, et sol justítiæ : veni, et illúmina sedéntes in ténebris, et umbra mortis.

    O Orient, splendeur de la lumière éternelle, et soleil de justice : venez et éclairez ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.

  • O Clavis David

    O clavis David, * et sceptrum domus Israël ; qui áperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo áperit : veni, et educ vinctum de domo cárceris, sedéntem in ténebris, et umbra mortis.

    O Clef de David, * et sceptre de la maison d’Israël ; qui ouvrez, et nul ne peut fermer ; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez, et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.

  • O radix Jesse

    O radix Jesse, qui stas in signum populórum, super quem continébunt reges os suum, quem Gentes deprecabúntur : veni ad liberándum nos, iam noli tardáre.

    O Racine de Jessé, qui êtes comme l’étendard des peuples, devant qui les rois fermeront leur bouche, et dont les Nations imploreront le secours : venez nous délivrer, maintenant ne tardez plus.

  • Béni soit le covid

    En Slovaquie, jusqu’à la soi-disant pandémie, tout le monde communiait sur la langue.

    C’était un pays un peu arriéré.

    Mais grâce au covid la Slovaquie a pu enfin évoluer. Le Premier ministre d’alors ayant demandé aux évêques de lever l’interdiction de la communion dans la main, les évêques ont édicté l’obligation de communier dans la main…

    Effet de cliquet progressiste oblige, l’obligation est demeurée après la « pandémie ».

    Mais il y a des fidèles qui font de la résistance. De mauvais fidèles, pas fidèles du tout, en fait, puisqu’ils désobéissent aux évêques. Alors l’évêque de Zilina a décidé de faire la leçon aux récalcitrants. Dans sa « lettre pastorale » pour l’Avent.

    Il rappelle que ce sont les conférences épiscopales qui décident, et qu’il faut leur obéir. D’ailleurs, vouloir communier sur la langue, cela relève « souvent d’une manifestation d’orgueil, d’un sentiment non dirigé de supériorité spirituelle par rapport aux autres ». Car « celui qui organise ses propres affaires pour montrer qu’il est plus pieux fait en réalité le contraire : il s’exalte lui-même et non le Seigneur ».

    Quant à ceux qui en plus veulent communier à genoux, « cela peut aussi être une expression de peur injustifiée ou d’arbitraire, de désunion, voire de désobéissance et d’orgueil ».

    Celui (au singulier) qui osera néanmoins continuer à vouloir faire une génuflexion devra communier en dernier, pour ne pas perturber le beau défilé des vrais fidèles communiants…

  • La destruction

    L’évêque de Quimper chasse la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre de son diocèse, donc de ses deux lieux de culte et de toute la pastorale qui allait avec.

    On m’avait dit que l’évêque était vexé qu’il y ait désormais davantage de fidèles à la messe traditionnelle de Saint-Mathieu qu’à l’ersatz de la cathédrale.

    Il a donc pris la décision qui s’imposait.

    En arboriculture on coupe les branches pourries. Dans l’Eglise bergoglienne on coupe les branches qui fleurissent. (Et dans l’Eglise synodale on prend des décisions sans la moindre consultation des fidèles.)

  • O Adonai

    O Adonái, et Dux domus Israël, qui Móysi in igne flammæ rubi apparuísti, et ei in Sina legem dedísti : veni ad rediméndum nos in bráchio exténto.

    O Adonaï, et Conducteur de la maison d’Israël, qui avez apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné la loi sur le Sinaï : venez pour nous racheter par la puissance de votre bras.

  • 3e dimanche de l’Avent

    "Gaudete in Domino semper - Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur (Ph 4, 4). C'est par ces paroles de saint Paul que s'ouvre la Messe du IIIe Dimanche de l'Avent, qui est par conséquent appelé dimanche "Gaudete". L'apôtre exhorte les chrétiens à se réjouir parce que la venue du Seigneur, c'est-à-dire son retour glorieux, est certaine et ne tardera pas. L'Église fait sienne cette invitation, alors qu'elle se prépare à célébrer Noël et que son regard se dirige toujours davantage vers Bethléem. En effet, nous attendons avec une espérance sûre la deuxième venue du Christ, parce que nous avons connu la première. Le mystère de Bethléem nous révèle le Dieu-avec-nous, le Dieu qui est proche de nous, pas uniquement au sens géographique et temporel. Il est proche de nous parce qu'il a en quelque sorte "épousé" notre humanité. Il a pris sur lui notre condition, en choisissant d'être comme nous en toutes choses, excepté le péché, pour nous faire devenir comme Lui. La joie chrétienne jaillit donc de cette certitude : Dieu est proche, il est avec moi, il est avec nous, dans la joie et dans la douleur, dans la santé et la maladie, comme un ami et un époux fidèle. Et cette joie demeure aussi dans l'épreuve, dans la souffrance même, et elle ne reste pas à la surface, mais au plus profond de la personne qui se confie à Dieu et met en Lui sa confiance.

    Benoît XVI

    *

    L’Avent étant très court cette année, les grandes Antiennes O commencent dès ce dimanche. Au Magnificat des vêpres on ne chante donc pas l’antienne « Beata es Maria… » mais « O Sapientia ».

    O Sapiéntia, quæ ex ore Altíssimi prodiísti, attíngens a fine usque ad finem, fórtiter suavitérque dispónens ómnia : veni ad docéndum nos viam prudéntiæ

    O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d’une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur : venez pour nous enseigner la voie de la prudence.

    Par la Schola Cantorum de St Matthew's, Kensington Olympia (Londres), avec une leçon d'anglais en prime.

  • Saint Eusèbe de Verceil

    La relation entre l'Evêque de Verceil et sa ville est en particulier éclairée par deux témoignages épistolaires. Le premier se trouve dans la Lettre déjà citée, qu'Eusèbe écrivit de son exil de Scitopolis "à mes bien-aimés frères et aux prêtres tant désirés, ainsi qu'aux saints peuples solides dans leur foi de Verceil, Novare, Ivrée et Tortone" (Ep. secunda, CCL 9, p. 104). Ces expressions initiales, qui marquent l'émotion du bon pasteur face à son troupeau, trouvent un large écho à la fin de la Lettre, dans les saluts très chaleureux du père à tous et à chacun de ses enfants de Verceil, à travers des expressions débordantes d'affection et d'amour. Il faut tout d'abord noter le rapport explicite qui lie l'Evêque aux sanctae plebes non seulement de Vercellae/Verceil - le premier et, pendant quelques années encore, l'unique diocèse du Piémont -, mais également de Novaria/Novare, Eporedia/Ivrée et Dertona/Tortone, c'est-à-dire de ces communautés chrétiennes qui, au sein du diocèse lui-même, avaient trouvé une certaine consistance et autonomie. Un autre élément intéressant est fourni par le salut avec lequel se conclut la Lettre:  Eusèbe demande à ses fils et à ses filles de saluer "également ceux qui sont en dehors de l'Eglise, et qui daignent nourrir pour nous des sentiments d'amour:  etiam hos, qui foris sunt et nos dignantur diligere". Signe évident que la relation de l'Evêque avec sa ville ne se limitait pas à la population chrétienne, mais s'étendait également à ceux qui - en dehors de l'Eglise - en reconnaissaient d'une certaine manière l'autorité spirituelle et aimaient cet homme exemplaire.

    Le deuxième témoignage du rapport singulier de l'Evêque avec sa ville provient de la Lettre que saint Ambroise de Milan écrivit aux habitants de Verceil autour de 394, plus de vingt ans après la mort d'Eusèbe (Ep. extra collectionem 14:  Maur. 63). L'Eglise de Verceil traversait un moment difficile:  elle était divisée et sans pasteur. Ambroise déclare avec franchise qu'il hésite à reconnaître chez ces habitants de Verceil "la descendance des saints pères, qui approuvèrent Eusèbe à peine l'eurent-ils vu, sans jamais l'avoir connu auparavant, oubliant même leurs propres concitoyens". Dans la même Lettre, l'Evêque de Milan témoigne de la manière la plus claire son estime à l'égard d'Eusèbe:  "Un homme aussi grand", écrit-il de manière péremptoire, "mérita bien d'être élu par toute l'Eglise". L'admiration d'Ambroise pour Eusèbe se fondait surtout sur le fait que l'Evêque de Verceil gouvernait son diocèse à travers le témoignage de sa vie:  "Avec l'austérité du jeûne, il gouvernait son  Eglise".  De  fait,  Ambroise était fasciné - comme il le reconnaît lui-même - par l'idéal monastique de la contemplation de Dieu, qu'Eusèbe avait poursuivi sur les traces du prophète Elie. Tout d'abord - note Ambroise -, l'Evêque de Verceil rassembla son propre clergé en vita communis et l'éduqua à l'"observance des règles monastiques, bien que vivant dans la ville". L'Evêque et son clergé devaient partager les problèmes de leurs concitoyens, et ils l'ont fait de manière crédible précisément en cultivant  dans le même temps une citoyenneté différente, celle du Ciel (cf. He 13, 14). Et ainsi, ils ont réellement construit une véritable citoyenneté, une véritable solidarité, comme entre les citoyens de Verceil.

    Benoît XVI

  • De la férie

    Vendredi de la deuxième semaine de l’Avent.

    Voici les trois répons des matines de ce jour.

    ℟. Ecce véniet Dóminus, protéctor noster, Sanctus Israël, * corónam regni habens in cápite suo.
    ℣. Et dominábitur a mari usque ad mare, et a flúmine usque ad términos orbis terrárum.
    ℟. Corónam regni habens in cápite suo.

    Voici que viendra le Seigneur, notre protecteur le Saint d’Israël, ayant sur sa tête la couronne royale. Et il dominera depuis une mer jusqu’à une autre mer, et depuis le fleuve jusqu’aux limites de la terre, ayant sur sa tête la couronne royale.

    ℟. Sicut mater consolátur fílios suos, ita consolábor vos, dicit Dóminus: et de Jerúsalem civitáte quam elégi, véniet vobis auxílium: * Et vidébitis et gaudébit cor vestrum.
    . Dabo in Sion salútem, et in Jerúsalem glóriam meam.
    ℟. Et vidébitis et gaudébit cor vestrum.

    Comme une mère console ses enfants, ainsi je vous consolerai, dit le Seigneur ; et de Jérusalem, la ville que j’ai choisie, viendra pour vous le secours, et vous verrez, et votre cœur se réjouira. J’établirai dans Sion le salut, et dans Jérusalem, ma gloire. Et vous verrez, et votre cœur se réjouira.

    . Jerúsalem, plantábis víneam in móntibus tuis: exsultábis, quóniam dies Dómini véniet: surge, Sion, convértere ad Dóminum Deum tuum: gaude et lætáre, Jacob: * Quia de médio géntium Salvátor tuus véniet.
    . Exsúlta satis, fília Sion: júbila, fília Jerúsalem.
    . Quia de médio géntium Salvátor tuus véniet.
    ℣. Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto.
    ℟. Quia de médio géntium Salvátor tuus véniet.

    Jérusalem, tu planteras une vigne sur tes montagnes : tu tressailliras de joie, parce que le jour du Seigneur viendra ; lève-toi, Sion, retourne au Seigneur ton Dieu ; Jacob, réjouis-toi, et sois dans l’allégresse, parce que ton Sauveur viendra du milieu des Nations. Tressaille d’une joie parfaite, fille de Sion ; jubile, fille de Jérusalem, parce que ton Sauveur viendra du milieu des Nations.