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Liturgie - Page 106

  • Abraham leva sa tente

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    ℟. Movens Abram tabernáculum suum, venit et habitávit iuxta convállem Mambre : * Ædificavítque ibi altáre Dómino.
    . Dixit autem Dóminus ad eum : Leva óculos tuos, et vide : omnem terram, quam cónspicis tibi dabo, et sémini tuo in sempitérnum.
    ℟. Ædificavítque ibi altáre Dómino.

    ℟. Levant sa tente, Abram vint et habita près de la vallée de Mambré, * Et il bâtit là un autel au Seigneur.
    . Or le Seigneur lui dit : Lève les yeux et vois ; tout le pays que tu aperçois, je te le donnerai, à toi et à ta postérité pour toujours.
    ℟. Et il bâtit là un autel au Seigneur.

    La lecture biblique de cette semaine est l’histoire d’Abraham. Le premier répons des matines de ce jour rappelle la promesse de Dieu à Abraham revenu d’Egypte et qui vient de se séparer de Lot. Le texte est celui de la Vulgate, sans la précision du lieu : « la vallée de Mambré qui est à Hébron ».

  • Quinquagésime

    Benedíctus es, Dómine, doce me justificatiónes tuas ; in lábiis meis pronuntiávi ómnia judícia oris tui.

    Tu es béni, Seigneur, enseigne-moi tes justifications, de mes lèvres j’ai prononcé tous les jugements de ta bouche.

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    L’offertoire de la messe de ce jour répète la première phrase, mais à la fin de la répétition elle s’élargit considérablement tant en longueur qu’en hauteur, constituant le sommet de toute la mélodie. L’essentiel est donc le mot « tuas » : tes préceptes. Le même adjectif possessif termine aussi l’antienne. Ces versets viennent du psaume 118, et chacun des huit mots désignant la Parole et les préceptes de Dieu dans le psaume 118 (cent-dix-huit, apparenté au psaume dix-huit, constitué de 22 strophes de huit versets, 8 est le nombre des béatitudes et du Christ resssuscité) est accompagné du possessif : ta parole, tes jugements, tes commandements… C’est donc le mot qui revient le plus souvent dans le psaume (plus de 200 fois). C’est pourquoi la mélodie le souligne ici, dans une élévation joyeuse qui se termine en une grande révérence. On remarque aussi le chant sur le mot « oris » : la parole sort de la bouche de Dieu comme un coup de clairon.

    Par les moines de Ligugé en 1959 :

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  • De la Sainte Vierge le samedi

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    Lætáre, pater Adam, sed magis tu, o Heva mater, exsúlta; ambo, inquam, consolámini super fília, et tali fília. Instat namque tempus, quo iam tollátur oppróbrium, nec hábeat vir quid causétur advérsus féminam: qui útique, dum se imprudénter excusáre conarétur, crudéliter illam accusáre non cunctátus est, dicens: Múlier quam dedísti mihi, dedit mihi de ligno, et comédi. Proptérea curre, Heva, ad Maríam; curre, mater, ad fíliam; fília pro matre respóndeat; ipsa matris oppróbrium áuferat; ipsa patri pro matre satisfáciat: quia ecce si vir cécidit per féminam, iam non erígitur nisi per féminam.

    Réjouis-toi, Adam notre Père, et toi surtout exulte, Ève notre mère. Tous deux, dis-je, tirez consolation de votre fille – et d’une telle fille ! – Car le temps est venu où désormais la honte est effacée et où l’homme n’a plus matière à porter plainte contre la femme, lui qui, essayant imprudemment de s’excuser, n’a pas hésité à l’accuser cruellement en ces termes : « C’est la femme que tu as mise auprès de moi qui m’a donné de l’arbre, et j’ai mangé ! » Accours donc, Ève, auprès de Marie ; accours, mère, auprès de ta fille. Que la fille réponde pour la mère ; qu’elle efface la honte de sa mère ; qu’elle disculpe sa mère auprès de son père. Voilà que l’homme, tombé jadis par la femme, ne peut plus se relever que par la femme.

    Saint Bernard, deuxième homélie sur Missus est (« De laudibus de Virginis Matris »).

    Ci-dessus un dessin au crayon et à la craie d’une cistercienne trappistine de l’abbaye Notre-Dame du Mississippi (Dubuque). Il date de 2005 et il est reproduit sur une carte qui est devenue le grand succès d’édition du monastère. C’est loin d’être un chef-d’œuvre, mais il illustre parfaitement le propos de saint Bernard. Le regard est attiré par le double mouvement de Marie mais il faut voir aussi les pieds d’Eve empêtrés dans le serpent dont Marie écrase la tête : joli raccourci.

  • Saint Taraise

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    Parmi les saints du martyrologe romain, aujourd’hui, il y a saint Taraise, Tarasios, patriarche de Constantinople de 784 à 806. C’est la fête de ce jour dans la liturgie byzantine.

    Taraise était le chef des secrétaires impériaux quand l’impératrice Irène le fit élire patriarche de Constantinople, avec pour mission de combattre l’iconoclasme qui défigurait l’Eglise (et faisait des martyrs) avec l’appui jusque-là des empereurs. La pape Adrien fut d’abord mécontent qu’on mette sur le siège de Constantinople un homme qui était un simple laïc, et il le fit savoir, mais il ne put qu’appuyer le projet d’un concile contre l’iconoclasme. Taraise fut sacré et intronisé le jour de Noël 784. La dernière réunion préparatoire au concile, le 31 juillet 786, fut dispersée par des soldats iconoclastes. Le concile devait commencer le lendemain. Mais les troubles furent pires que la veille. A priori le concile était abandonné. En réalité il fut préparé dans le plus grand secret, tandis qu’Iréne éloignait les troupes iconoclastes et faisait venir des soldats iconodules. Pour plus de sécurité le concile se tint à Nicée. Ce fut Nicée II, sous la présidence de Taraise, du 24 septembre 787 au 23 octobre suivant : le septième et dernier concile œcuménique de l’Eglise indivise, dont les actes, d’une grande importance, définissent la légitimité et l’utilité des images sacrées et la vénération qui leur est due. Jean-Paul II a publié une lettre apostolique pour le 12e centenaire.

    Taraise fit rechercher les reliques des martyrs de l’iconoclasme et les transféra dans un monastère de Constantinople, et il construisit le monastère qui porta ensuite son nom et dans lequel il se fit enterrer.

    Le premier tropaire de son office fait allusion à son courage dans la tenue du concile :

    Ὑπὲρ τὸ ζῆσαι Παμμάκαρ θανεῖν προθέμενος, τὴν τοῦ Χριστοῦ εἰκόνα, προσκυνεῖσθαι προστάττεις, καὶ πάντων τῶν Ἁγίων· ὅθεν λοιπὸν αἱρετιζόντων τὰ στόματα, Δαυϊτικῶς ἐνεφράγη, κατὰ Θεοῦ, τῶν λαλούντων ἀδικίαν πολλήν.

    Préférant la mort à la vie, Bienheureux, tu ordonnas de vénérer l'icône du Christ et de tous les saints ; et de la sorte, selon le psaume de David, tu fermas la bouche des hérétiques qui parlaient avec tant d’iniquité contre Dieu (psaume 62,12).

  • Saint Matthias

    Θείω Πνεύματι, κεκληρωμένος, συνεπλήρωσας, τῶν Ἀποστόλων, τὴν δωδεκάριθμον φάλαγγα ἔνδοξε, μεθ' ὧν κηρύξας τοῦ Λόγου τὴν κένωσιν, ἐθαυμαστώθης Ματθία Ἀπόστολε. Ἀλλὰ πρέσβευε, δοθήναι τοὶς σὲ γεραίρουσι, πταισμάτων ἱλασμὸν καὶ μέγα ἔλεος.

    Choisi par l’Esprit divin pour compléter la phalange des douze apôtres, ô glorieux, avec eux tu as proclamé la kénose du Verbe et tu as été admirable, apôtre Matthias. Mais intercède pour que soit donné à ceux qui t’honorent le pardon de leurs fautes et la grande miséricorde.

    Par Christodoulos Papastephanou, directeur de l’école de musique byzantine Saint-Basile de Nicosie.

  • Saint Pierre Damien

    Fin de la « Lettre sur la toute-puissance divine ».

    Mais en écrivant ce que vous venez de lire, le cœur nous brûle d'un tel feu que nous ne pouvons garder cela pour nous en silence, sans qu'au moins une étincelle s'en échappe. Ainsi, pour m'adresser maintenant à vous tous ensemble, je ne veux pas vous cacher, mes vénérables frères, que depuis que j'ai repassé le seuil de votre glorieux monastère, je n'ai pas cessé de vous avoir devant les yeux; je vous tiens embrassés au plus secret, au plus profond de mon attachement, et, pour vous l'avouer, en revenant du très saint sanctuaire du Cassin il m'est arrivé la même chose qu'à cette femme qui s'en retournait du temple de Silo: mon regard l ne s'est plus porté nulle part ailleurs. Certes oui, j'habite en personne avec vous, je me tiens toujours auprès de vous. Au reste, si je ne suis pas avec vous pour cette raison que je ne vous vois pas de mes yeux de chair, alors mes yeux non plus ne sont pas dans ma tête, puisqu'ils ne peuvent voir ma tête, ou même mes yeux sont absents pour eux-mêmes, puisque chacun d'eux ne peut se voir, ni les deux se regarder l'un l'autre. Heureux, en tout cas, ceux qui vivent avec vous, heureux ceux qui meurent au milieu de vous et de vos œuvres saintes. Oui, il faut croire fidèlement que cette échelle que l'on voyait autrefois dressée du Mont-Cassin vers le ciel, toujours jonchée de palliums et scintillante de lampes, tout comme elle reçut alors le chef, fait maintenant passer l'armée qui le suit vers le monde céleste, et que les défunts ne peuvent en déviant s'écarter du chemin glorieux de celui dont ils ont suivi les pas pendant qu'ils vivaient en cet exil. C'est là l'incendie de ferveur qui flambe au fond de moi, sans pouvoir s'éteindre en mon cœur ; c'est là le sujet d'entretien perpétuel que j'ai toujours sur les lèvres.

    Mais parmi toutes les fleurs de vertus que j'ai découvertes dans ce champ fertile, béni du Seigneur, j'avoue que cela ne m'a pas fait un médiocre plaisir de ne pas y avoir trouvé d'écoles pour ces enfants qui souvent énervent et relâchent la sainte rigueur ; mais vous tous: les uns âgés, parmi lesquels le noble époux de l'Eglise siégera aux portes ; d'autres dans la joyeuse parure de la jeunesse, qui, en fils des prophètes, sont assurément dignes d'aller chercher Elie au désert ; d'autres encore dans toute la fleur printanière de l'adolescence, qui, comme le dit l'Apôtre saint Jean, ont vaincu le Malin.

    Voici ce qui me vient à l'esprit à présent pour la consolation de mon cher seigneur Pierre, lequel était autrefois citoyen de Capoue, et maintenant est enrôlé dans la milice du Roi éternel.

    Un petit garçon de cinq ans, fils d'Hubald, homme de grande noblesse qui vit avec moi à l'ermitage, était devenu moine dans mon monastère. Une fois, dans le silence de la nuit profonde, comme les frères se reposaient, je ne sais s'il est sorti ou s'il a été enlevé, mais, comme le boulanger était couché dans la boulangerie, et, s'étant réveillé à un certain moment, avait voulu, pour avoir moins froid, mettre sur lui son vêtement qui était à côté de lui, voici donc que, tendant le bras, il trouve l'enfant qui dormait auprès de lui. Aussitôt, stupéfait et fort effrayé, il se lève à la hâte, allume une lampe et, examinant toute la maison avec la plus grande attention, trouve toutes les entrées fermées et verrouillées. Au matin, ce ne fut pas un petit étonnement parmi les frères : comment l'enfant qu'ils avaient vu sans aucun doute possible, la veille au soir, couché dans son lit, avait-il pu entrer, portes fermées, dans la boulangerie ? En fait, des apôtres aussi on lit que, comme ils allaient être libérés de la prison publique, un ange du Seigneur vint à eux dans la nuit, ouvrit les portes du cachot et les fit sortir en disant : Allez, et tenez-vous dans le temple, annonçant au peuple tout ce qui concerne cette vie.

    De saint Pierre encore on lit que, comme l'ange au sortir du cachot marchait devant lui vers la porte de fer, d'elle-même elle s'ouvrit devant eux. De Paul également, que tout à coup il se produisit un si violent tremblement de terre que les fondements de la prison furent ébranlés, et à l'instant toutes les portes s'ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers se détachèrent. Mais alors que les anges mêmes ne faisaient sortir de leur prison les bienheureux apôtres qu'après avoir ouvert les portes, il est bien étonnant de voir comment un enfant, peut-être par un effet de la magie des hommes, ou bien des prestiges des esprits impurs, a pu entrer dans une maison fermée de tous côtés sans que les portes aient été ouvertes. Or, l'enfant lui-même, dûment questionné, ajoutait que des hommes l'avaient pris et emmené à un grand festin, où s'offraient à la vue tous les mets les plus délicieux, et le firent manger. Il racontait aussi qu'ils le transportèrent au fort qui domine le monastère et le déposèrent juste sur la petite cloche qui est suspendue tout en haut, contre la basilique.

    Cette histoire, j'ai pensé qu'il fallait en écrire le récit, pour que chacun d'entre nous, considérant que même les enfants qui ne savent pas encore pécher sont exposés aux embûches de l'Ennemi malin, supporte lui aussi sans se troubler l'épreuve qu'il subit. Avec quelle patience, n'est-ce pas, les pécheurs ne doivent-ils pas supporter les peines que leur inflige l'Ennemi malin, voyant les innocents eux-mêmes porter quelquefois le poids de leurs propres fautes ? Ce frère dont je parle, je l'exhorte donc à se réjouir dans ses tribulations et à croire en toute confiance que les coups de marteau de la tentation nettoient la rouille de son âme. Car ce n'est pas un signe de damnation future, comme le diable, lui, le fait faussement craindre, mais plutôt un accroissement du salut éternel.

    Que le Saint-Esprit, qui est la lumière éternelle et la rémission des péchés, vous éclaire et vous absolve tous, et qu'il vous fasse souvenir sans trêve de moi dans vos saintes prières.

  • La Chaire de saint Pierre

    Le trait de la messe.

    Tu es Petrus, et super hanc petram ædificábo Ecclésiam meam. Et portæ ínferi non prævalébunt advérsus eam : et tibi dabo claves regni cælórum. Quodcúmque ligáveris super terram, erit ligátum et in cælis. Et quodcúmque sólveris super terram, erit solútum et in cælis.

    Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. Et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux. Et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié aussi dans les cieux. Et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié aussi dans les cieux.

    Chanté par Luca Cipriani, qui comme son nom ne l’indique pas habite à Münster en Allemagne et a entrepris d’enregistrer tout seul le répertoire de plain chant sur sa chaîne YouYube… (Il y a aussi les autres pièces de cette messe. Mais des vidéos sans images, donc toutes noires, c'est bizarre...)

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  • Toujours plus haut

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    Le P. Corwin Low, du prieuré dominicain et de la paroisse du Saint Rosaire de Portland, dans l’Oregon, a célébré la messe dans le rite dominicain traditionnel le 16 février au sommet du Kilimandjaro, où il accompagne un groupe de fidèles.

    Il paraît que Traditionis custodes n’est pas encore arrivé jusque-là.

    *

    On me signale en commentaire que l'abbé Anthony Sumich de la FSSP avait célébré une messe au même endroit le 30 septembre 2015:

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  • A propos d’un débat en ligne sur la liturgie

    Le Salon Beige informe que demain soir à 19h30 aura lieu un « webinaire » sur le thème : “la liturgie sacrée et la convergence théologiques des rites byzantin et tridentin”. Avec plusieurs intervenants orthodoxes et catholiques.

    Je ne doute pas que ce sera intéressant, et c’est pourquoi je le signale. Je dois toutefois faire trois observations.

    La première concerne l’intitulé. Il n’y a pas de « rite tridentin ». Il est plus que temps de bannir cette expression, qui met en parallèle un rite de saint Pie V et un rite de Paul VI. Or s’il y a bien un rite de Paul VI, il n’y a pas de rite de saint Pie V. Le Missel Romain promulgué par saint Pie V était quasiment identique à un missel romain publié cent ans plus tôt. Un siècle avant le concile de Trente. En outre ce missel était substantiellement le même que les missels romains précédents. La liturgie romaine traditionnelle est une liturgie traditionnelle, issue d’une tradition immémoriale. L’essentiel de l’ordo missae date d’au moins saint Grégoire le Grand. Saint Pie V n’a pas imposé un rite, il a publié un missel qui avait élagué ce qui avait proliféré de façon excessive (quoique pas toujours) à la fin du moyen âge. Les oraisons de la liturgie traditionnelle se trouvent dans les plus anciens sacramentaires, et les chants propres de la messe se trouvent dans les plus anciens antiphonaires que nous ayons. Je l’ai souvent montré dans mon blog, et c’était un plaisir de Laszlo Dobszay de voir ses étudiants s’émerveiller de trouver dans les manuscrits médiévaux la même chose que dans leur Liber usualis. Hier nous célébrions la sexagésime (supprimée par Paul VI), et comme chacun sait il s’agit d’une messe qui n’existait pas encore sous saint Grégoire le Grand. Elle date du VIIe siècle, et donc se trouve dans les livres du Xe comme dans ceux du XXe (Sexagésime est en abréviation LXma), près de 500 ans avant le concile de Trente : Exsurge quare obdormis Domine

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    La deuxième observation est que le panel bien séparé entre orthodoxes et catholiques laisse penser une fois de plus que la liturgie byzantine est spécifique des orthodoxes, alors que plusieurs Eglises catholiques sont de tradition byzantine. Il serait judicieux, ne serait-ce que pour respecter la vérité des faits, d’inviter un représentant d’une Eglise catholique byzantine.

    Et troisièmement il serait nécessaire que l’un des participants catholiques ait une connaissance intime du rite byzantin, pour que la comparaison aille au fond des choses.

    Par exemple quelqu’un comme Peter Kwasniewski, qui a précisément écrit un article spécifiquement sur le thème du débat, en 2018, sur le blog New Liturgical Movement. Ci-dessous une traduction rapide de ce texte.

     

    La liturgie byzantine, la Messe latine traditionnelle et le Novus Ordo : deux frères et un étranger

    Par Peter Kwasniewski

    Pour moi, et, je pense, pour la plupart des traditionalistes, il est évident que la Divine Liturgie byzantine et la Messe romaine traditionnelle sont spirituellement proches, et que le Novus Ordo s'écarte de l'héritage qu'elles ont en commun.

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  • Lundi de la Sexagésime

    La lecture biblique de cette semaine est l’histoire de Noé, figure du Christ puisqu’il sauve l’humanité par le bois (de la croix) et l’eau (du baptême) dans l’arche (de l’Eglise), et qu’ils sont huit êtres humains dans l’arche, le nombre du salut par la résurrection le huitième jour. Voici le troisième répons des matines. On y retrouve des expressions des versets 12 à 16 du chapitre 7 de la Genèse, mais il s’agit d’une version proprement liturgique qui résume le texte sacré.

    ℟. Quadraginta dies et noctes aperti sunt caeli, et ex omni carne habente spiritum vitae ingressa sunt in arcam: * Et clausit a foris ostium Dominus.
    ℣. In articulo diei illius ingressus est Noë in arcam, et filii ejus, et uxor illius, et uxores filiorum ejus.
    ℟. Et clausit a foris ostium Dominus.

    Quarante jours et quarante nuits les cieux furent ouverts, et de toute chair qui a souffle de vie entrèrent dans l’arche. Et le Seigneur ferma la porte de dehors. Aussitôt que le jour parut, Noé entra dans l’arche, et ses fils, et sa femme, et les femmes de ses fils. Et le Seigneur ferma la porte de dehors.

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    Vitrail de Saint-Etienne-du-Mont (Paris).