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Quinquagésime

Benedíctus es, Dómine, doce me justificatiónes tuas ; in lábiis meis pronuntiávi ómnia judícia oris tui.

Tu es béni, Seigneur, enseigne-moi tes justifications, de mes lèvres j’ai prononcé tous les jugements de ta bouche.

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L’offertoire de la messe de ce jour répète la première phrase, mais à la fin de la répétition elle s’élargit considérablement tant en longueur qu’en hauteur, constituant le sommet de toute la mélodie. L’essentiel est donc le mot « tuas » : tes préceptes. Le même adjectif possessif termine aussi l’antienne. Ces versets viennent du psaume 118, et chacun des huit mots désignant la Parole et les préceptes de Dieu dans le psaume 118 (cent-dix-huit, apparenté au psaume dix-huit, constitué de 22 strophes de huit versets, 8 est le nombre des béatitudes et du Christ resssuscité) est accompagné du possessif : ta parole, tes jugements, tes commandements… C’est donc le mot qui revient le plus souvent dans le psaume (plus de 200 fois). C’est pourquoi la mélodie le souligne ici, dans une élévation joyeuse qui se termine en une grande révérence. On remarque aussi le chant sur le mot « oris » : la parole sort de la bouche de Dieu comme un coup de clairon.

Par les moines de Ligugé en 1959 :

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