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Islam - Page 139

  • Malin

    Le parti islamiste tunisien Ennahda a décidé de ne pas modifier le premier article de la Constitution*. Il n’y sera donc pas question de la charia.

    On peut reprocher bien des choses à Rached Ghannouchi, mais pas d’être un imbécile. Il est même particulièrement malin. On n’en dira pas autant du Figaro qui tombe à pieds joints dans le panneau en titrant : « La Tunisie renonce à la charia ». Sic. Ou des autres commentateurs qui se félicitent d’une telle décision par laquelle la Tunisie laïque donne une fois de plus l’exemple aux autres révolutions du printemps arabe…

    Le Figaro ne s’étonne pas que ce soit Rached Ghannouchi qui fasse une conférence de presse pour expliquer que la charia ne sera pas mentionnée dans la Constitution. Pourtant Rached Ghannouchi n’exerce aucune autorité dans les institutions tunisiennes, et il ne fait pas partie de l’Assemblée constituante.

    Mais il est l’autorité tout court : l’autorité de l’islam.

    Rached Ghannouchi a expliqué que la charia « est une notion un peu floue pour l'opinion publique », et que « des pratiques erronées dans certains pays ont suscité la peur ». Il ne faut donc pas graver dans la loi fondamentale « des définitions ambiguës qui risquent de diviser le peuple ». En clair : ne pas inscrire la charia dans la Constitution, ça rassure la communauté internationale (ce qui est d’une importance cruciale vu l’état économique du pays), et ça permet de conserver le fragile équilibre politique interne et la fiction de l’unité entre les laïques et les islamistes. Cela étant dit, ajoute Rached Ghannouchi, « l'islam est la religion de l'État, avec tout ce que cela implique »…

    * « La Tunisie est un État libre, indépendant et souverain. Sa religion est l'islam, sa langue l'arabe et son régime la République. »

  • Quand ils se marient et divorcent

    Mohamed Mehra s’était « marié religieusement » le 15 décembre, et avait « divorcé » le 20 mars (juste avant ses crimes). Son frère Abdelkader est lui aussi « marié religieusement ». Aucun des deux ne s’est marié à la mairie.

    Voilà qui pose un nouveau problème à propos de l’amalgame qu’il est interdit de faire.

    Car si l’on va sur les forums musulmans, on constate que le seul mariage devant un imam (ou éventuellement suivi par un mariage à la mairie) est chose courante chez les musulmans. Les simples musulmans. Pas seulement chez ceux qui véhiculent une « idéologie extrémiste ».

    Or c’est là une preuve évidente de non-respect des lois civiles et de la République, puisque le mariage civil est obligatoire avant tout mariage religieux. C’est une preuve de non-intégration à raison de la religion musulmane (qui n’admet pas la primauté de la loi civile sur la loi religieuse : la charia), et non d’une « idéologie extrémiste ».

    On constate que le ministère de l’Intérieur, qui sait forcément que le mariage religieux musulman se pratique hors la loi sur une grande échelle, ne fait rien. La loi sanctionne « tout ministre du culte qui procédera, de manière habituelle, aux cérémonies religieuses de mariage sans que lui ait été justifié l’acte de mariage préalablement reçu par les officiers de l’état-civil ». Jusqu’ici, il n’y a eu que deux imams condamnés pour ce motif, un à Orléans en juin 2008, l’autre à Meaux en février 2011.

    Enfin, on constate que si Mohamed Mehra, qui n'était pas marié à la mairie, a pu « divorcer » (puisqu’il emploie ce terme), c’est que le divorce a été prononcé par un tribunal de la charia. A Toulouse.

  • Al-Qaradaoui interdit de visa ? Ah bon…

    Il semble que le ministère de l’Intérieur ait finalement refusé un visa au cheikh al-Qaradaoui, qui devait intervenir au grand rassemblement de l'UOIF à Pâques (comme toujours). Si cela est confirmé, c’est une belle victoire de la blogosphère islamovigilante, qui avait souligné le scandale qui consiste à accueillir, juste après les assassinats de Toulouse, un prédicateur musulman qui appelle ouvertement au meurtre des juifs.

    Mais alors…

    1- Si le ministère de l’Intérieur le reconnaît, c’est un démenti cinglant à ce que prétend Nicolas Sarkozy (et presque toute la classe politico-médiatique avec lui) : car le cheikh al-Qaradaoui est tout le contraire d’un fanatique isolé dont l’idéologie extrémiste ne serait partagée que par quelques illuminés. Il est le président de l’Union internationale des oulémas, le président du Conseil européen de la fatwa, consultant et prédicateur vedette d’Al Jazira. Quand il est revenu au Caire après son exil au Qatar, pendant le « printemps arabe », il y avait deux millions de personnes pour l’acclamer.

    2- Si l’UOIF invite le cheikh al-Qaradaoui, c’est que l’UOIF est sur les mêmes positions que lui. Ce qui est du reste une évidence, puisque l’UOIF et le Conseil européen de la fatwa sont deux organisations étroitement liées. Dès lors, comment peut-on interdire le cheikh, et continuer de considérer l’UOIF comme une organisation représentative de la communauté musulmane ? Sans doute est-ce parce qu’elle est réellement représentative… Et que ses imams prêchent donc logiquement comme le cheikh al-Qaradaoui…

    Comme tout cela serait plus simple si l’on en revenait aux fondamentaux… Les musulmans sont les fidèles du Coran : le Coran demande de tuer ces chiens et ces porcs que sont les juifs (et les chrétiens). Les musulmans imitent Mahomet, le « beau modèle » : Mahomet a massacré les juifs de Médine. Pas besoin de faire de longs discours…

     

    Addendum

     

    Je subodorais qu’il y avait quelque chose qui clochait dans cette affaire de visa.  Claude Guéant a déclaré que Qaradaoui n’avait pas besoin de visa puisqu’il a un passeport diplomatique du Qatar. Il a ajouté que « le gouvernement français ne souhaite la venue d'aucun prêcheur extrémiste sur le territoire français ». Quant à Nicolas Sarkozy, il a dit qu’il a « indiqué à l'émir du Qatar lui-même que ce monsieur n'était pas le bienvenu sur le territoire de la République française ».

  • Il est interdit de dénoncer l’islam : la justice veille

    Pierre Cassen et Pascal Hilout, de Riposte Laïque, viennent d’être lourdement condamnés (1) pour deux textes intitulésPourra-t-on vaincre l'offensive islamiste par les seuls moyens démocratiques?" et "Occupation : bien sûr que les prières dans la rue, les voiles, le halal et les mosquées sont des symboles d'occupation et de conquête".

    C’est une atteinte caractérisée à la liberté d’expression et une manifestation tout aussi caractérisée de dhimmitude.

    En outre, après ce qu’on vient de vivre, c’est ubuesquement surréaliste.

    (1) Pierre Cassen est condamné à 4.000 € d’amende, Pascal Hilout à 1.500 € d’amende. Ils doivent verser solidairement à la Ligue des droits de l'Homme 1.500 euros de dommages et intérêts, et 2.000 euros de frais de justice. Et 1 € de dommages et intérêts et 800 € de frais de justice aux autres délateurs de la police de la pensée : Licra, ADDH (sic), SOS Racisme, Mrap.

  • Le président du déni

    Comme il ne faut pas faire d’amalgames, Nicolas Sarkozy parle d’« idéologies extrémistes ». Et il annonce, croyant toujours qu’il fait la loi tout seul, que « désormais, toute personne qui consultera des sites internet qui font l'apologie du terrorisme ou qui appellent à la violence sera punie pénalement ».

    Ce n’est pas vrai.

    Car alors il lui faudrait poursuivre quiconque consulte les sites qui mettent en ligne le Coran, la Sunna, les Hadiths, et parlent de Mahomet comme de l’exemple à suivre. Et, sans vouloir faire d’amalgame, ça fait beaucoup de musulmans…

  • De Ken le Rouge à Ken le Vert

    Ken Livingstone, surnommé Ken le Rouge, maire de Londres de 2000 à 2008, et de nouveau candidat à la mairie de la capitale britannique, était vendredi dernier à la mosquée de Finsbury Park, célèbre pour avoir été celle que contrôlait le recruteur terroriste Abou Hamza, et qui est toujours dans l’orbite du Hamas. (1)

    Il a déclaré que s’il était élu il « éduquerait la masse des Londoniens » sur l’islam : « Je veux passer les quatre prochaines années à m’assurer que tous les non-musulmans de Londres connaissent et comprennent les mots et le message du Prophète. Cela contribuera à sceller notre ville comme un phare montrant le sens des paroles du Prophète », dont le dernier sermon est « une feuille de route pour toute l’humanité ». Sic.

    L’islamomanie de l’ancien trotskiste Ken Livingstone n’est pas nouvelle. Quand il était maire, l’Agence de développement de Londres avait donné des centaines de milliers de livres à la mosquée de Tower Hamlets, contrôlée par les islamistes de l’Islamic Forum of Europe. Il avait également donné des milliers de livres à la Maison du bien être musulman, organisme de « charité » de la mosquée de Finsbury Park, qui en retour signa une lettre ouverte appuyant sa candidature de 2008. En 2010, dans le quartier de Tower Hamlets, il avait fait campagne contre le candidat de son propre parti (travailliste), pour soutenir un candidat, Lutfur Rahman, qui avait été exclu du parti en raison de ses liens avec l’Islamic Forum of Europe.

    (1) Elle est aujourd’hui contrôlée par l’organisation islamiste Muslim Association of Britain, liée au Hamas. L’un de plus éminents porte-parole de cette organisation est Azzam Tamimi, qui est aussi directeur de l’Institut de la pensée politique islamique, et ainsi toujours présenté comme un musulman modéré, alors qu’il justifie le terrorisme et les attentats suicides. L’un des dirigeants de la mosquée, Mohammed Sawalha, est décrit par la BBC comme un ancien dirigeant du Hamas.

     

  • "Pas d’amalgame"

    « Pour conclure mon discours, je voudrais dire que la seule chose que j'espère est qu'à l'approche de la fin de mes jours, Allah me donne l'occasion d'aller sur la terre du djihad et de la résistance, même sur une chaise roulante. Je tirerai sur les ennemis d'Allah, les Juifs, et ils me lanceront une bombe dessus et ainsi, je finirai ma vie en martyr. Loué soi Allah, Roi de l'univers. Que la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur vous. »

    Cheikh Youssef Al-Qaradawi, président de l’Union internationale des oulémas, président du Conseil européen de la fatwa, consultant d’Al Jazira. L’Observatoire de l’islamisation remarque qu’il est l’invité vedette du grand rassemblement de l’UOIF au Bourget le 6 avril prochain. (La citation date du 28 janvier 2009. Sur Al Jazira.)

  • Encore raté

    C’est encore raté pour l’effroyable crime islamophobe. L’homme qui a tué un musulman et grièvement blessé un autre dans une mosquée d’Arras est lui-même musulman. Dérangé, bien sûr. Et aussitôt interné…

  • A Tunis, manifestations pour la charia

    Plusieurs milliers de manifestants ont manifesté aujourd'hui devant le siège de l'Assemblée nationale constituante à Tunis pour réclamer l'application de la charia dans la future Constitution du pays.

    "Le peuple veut l'application de la charia de Dieu !" "Notre Coran est notre Constitution!", "Pas de Constitution sans la charia", criaient les manifestants. "Ni laïque ni scientifique (sic), la Tunisie est un Etat islamique", chantaient-ils aussi. Femmes d'un côté, hommes de l'autre, ils brandissaient des drapeaux noirs de l'islam mais aussi quelques drapeaux tunisiens.

  • Ça vient…

    La commission des propositions et des plaintes de l’Assemblée nationale égyptienne a examiné mardi la proposition de loi du député Abel Azzazy, du parti salafiste Nour (la lumière), visant à appliquer la charia dans une série de crimes et délits (par exemple l’amputation croisée d’un bras et d’une jambe, ou la crucifixion). Et en cas de meurtre, la famille affectée par le crime aurait le choix de demander des représailles, de recevoir une compensation financière ou d’accorder son pardon. « C'est la loi de Dieu et elle n’est pas facultative », a expliqué Azzazy.

    Le député Gamal Heshmat, du parti de la Liberté et de la Justice (Frères musulmans), a appuyé la proposition de son collègue salafiste, en remarquant que sous l’ancien régime, quand les députés mettaient davantage les lois en conformité avec la charia,  la nouvelle loi était aussitôt enterrée.

    La commission a toutefois demandé à Azzazy de reformuler sa proposition, car le ministère de la Justice a fait savoir que plusieurs clauses de son texte existaient déjà dans la loi.