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Ça vient…

La commission des propositions et des plaintes de l’Assemblée nationale égyptienne a examiné mardi la proposition de loi du député Abel Azzazy, du parti salafiste Nour (la lumière), visant à appliquer la charia dans une série de crimes et délits (par exemple l’amputation croisée d’un bras et d’une jambe, ou la crucifixion). Et en cas de meurtre, la famille affectée par le crime aurait le choix de demander des représailles, de recevoir une compensation financière ou d’accorder son pardon. « C'est la loi de Dieu et elle n’est pas facultative », a expliqué Azzazy.

Le député Gamal Heshmat, du parti de la Liberté et de la Justice (Frères musulmans), a appuyé la proposition de son collègue salafiste, en remarquant que sous l’ancien régime, quand les députés mettaient davantage les lois en conformité avec la charia,  la nouvelle loi était aussitôt enterrée.

La commission a toutefois demandé à Azzazy de reformuler sa proposition, car le ministère de la Justice a fait savoir que plusieurs clauses de son texte existaient déjà dans la loi.

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