Le synode syro-malabar demande aux paroisses de continuer la pratique traditionnelle du jeudi saint, qui est de laver les pieds de 12 hommes ou garçons. Le cardinal George Alencherry, archevêque majeur de l’Eglise syro-malabare (photo), a publié et envoyé une circulaire en ce sens aux prêtres, religieux et responsables laïcs de son diocèse d’Ernakulam, et d’autres évêques ont fait de même.
Dans l’Eglise syro-malankar, on fait savoir qu’il n’y aura pas de circulaire de ce genre, car la tradition est que seuls les évêques pratiquent ce rite, que c’est seulement avec des hommes, et que les fidèles connaissent la tradition.
Selon le cardinal Alencherry, la Congrégation pour les Eglises orientales aurait précisé que la modification du rite inventée puis imposée par François ne concerne que l’Eglise latine.
Le chef de l’Eglise syro-malabare précise que pour les Eglises d’Orient (mais c’était le cas pour l’Eglise latine avant François, dont il se démarque ainsi ouvertement) ce rite du jeudi saint est un signe du sacrifice rédempteur du Christ sur la croix : le lavement des pieds n’est pas seulement un symbole d’humilité et d’égalité, mais un moyen de faire atteindre le mystère rédempteur à toute la race humaine. Il rappelle que le Christ a lavé les pieds de ses seuls 12 apôtres et leur a commandé de faire de même en sa mémoire.
Commentaires
Mince alors! Le MLF va porter plainte auprès de l'ONU, les femen vont profaner les églises syro-malabares et syro-malankares!
On aimerait avoir plus d'évêques latins pour donner des leçons de théologie et de tradition au Vatican.
Pauvre Eglise "latine"