Sarkozy avait promis d’instaurer un « droit opposable » à la garde d’enfants d’ici 2012. Comme il cherche à honorer ses plus funestes promesses, il avait confié une « mission » sur le sujet à Michèle Tabarot, député UMP des Alpes-Maritimes, qui vient a remis son rapport, hier, au Premier ministre.
Ce que cache ce prétendu « droit opposable », c’est comme on s’en doutait, la volonté, dans le droit fil de l’idéologie communiste, de retirer les enfants à leurs parents. Et de les retirer le plus tôt possible, afin qu’ils soient « socialisés » dans le « bon » sens.
Ainsi la priorité est-elle donnée aux 2-3 ans. « Cette tranche d’âge est l’objet de toutes les attentions », souligne Libération. On va créer des « jardins d’éveil », intermédiaire entre la crèche et l’école. L’objectif est de « favoriser l’éveil préscolaire », « stimuler les capacités linguistiques » et faciliter… « la socialisation et la découverte de nouvelles expériences ».
Bien entendu, cela n’empêche pas que la préscolarisation dès l’âge de 2 ans soit maintenue s’il y a des places disponibles…
Le reste, c’est la création d’emplois de «papys et mamies sitters» dans les « relais d’accueil familial », la création de maisons d’assistantes maternelles (MAM), dans des locaux mis à disposition par des entreprises ou des collectivités, et… la réduction à un an du congé parental (qui est aujourd’hui de trois ans).
Les communes se verraient confier une compétence facultative en matière d’accueil de la petite enfance, et des observatoires départementaux de l’enfance et de la jeunesse seraient créés, sous la responsabilité des caisses d’allocations familiales.
Libération ajoute toutefois que « le sort de ce rapport est néanmoins incertain, tout comme le coût et le financement, qui restent inconnus ».
Je me souviens que Louis Salleron insistait beaucoup sur le caractère anti-familial du socialisme. Si Sarkozy suit le rapport Tabarot, il fera pire que n’ont jamais fait les socialistes français.
Commentaires
Confier les enfants en bas âges à des gens âgés est une abérration : ils n'ont plus la force, plus les réflexes.