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Famille - Page 2

  • Quid de la GPA ukrainienne en France ?

    Lu sur Gènéthique.

    Alors que des mères porteuses ukrainiennes viennent accoucher en France, l’association Juristes pour l’enfance a déposé cinq plaintes : « auprès du procureur de la République à Lyon, à Saintes, à la Roche-sur-Yon, à Amiens et à Aix-en-Provence », pour « incitation à l’abandon d’enfant ». Un délit puni par la loi française, passible de 6 mois de prison et 7500 euros d’amende.

    « L’accouchement sous X est détourné de sa finalité et utilisé afin de permettre aux commanditaires de la GPA de parvenir à leurs fins, obtenir un enfant sans mère, un enfant dont la lignée maternelle est volontairement laissée vide, s’indigne Aude Mirkovic, directrice juridique de Juristes pour l’enfance. Il s’agit d’une fraude à la loi caractérisée. » Un « stratagème » qui « pousse un cran plus loin le détournement de la loi, l’exploitation des femmes et le marché des enfants », dénonce-t-elle.

    Pour Me Clélia Richard qui représente « plusieurs couples ayant eu recours à la GPA en Ukraine », les plaintes ne sont pas recevables « car l’association n’est pas directement victime de l’infraction ». Les parquets sollicités n’ont pour le moment engagé aucune poursuite.

    Alors que trois enfants sont déjà nés en France de commanditaires défendus par Me Richard, Juristes pour l’enfance dénonce « l’inaction de pouvoirs publics ». « Emmanuel Macron affirme que la GPA est une ligne rouge que la France ne franchira pas mais les pouvoirs publics laissent cette pratique s’installer en France, étape par étape. Si les juges ferment les yeux, l’étape suivante sera de recruter directement des mères porteuses en France. »

    Addendum. Le procureur de la République de Saintes, Benjamin Alla, a déclaré qu’il ouvrirait « vraisemblablement » une enquête pénale, notamment pour le délit d'”atteinte à la sincérité de la filiation”. Alerté au mois d’avril par le conseil départemental de Charente-Maritime et par l’hôpital où l’accouchement était prévu pour le mois de mai, il précise être en attente du signalement du conseil départemental.

  • A Budapest

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    Le Premier ministre tchèque Andrej Babiš, le Premier ministre slovène Janez Janša, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, le président serbe Aleksandar Vučić, le président serbe de la présidence bosniaque Milorad Dodik, le ministre hongrois chargé de la Famille Katalin Novák. Ils participaient les 23 et 24 septembre à Budapest à une conférence internationale sur la famille. Il y avait aussi notamment le ministre polonais de la Famille, l’ancien vice-président américain Mike Pence, ainsi que, du côté français, Marion Maréchal et Eric Zemmour.

    C’est un véritable succès pour Orbán d’avoir ainsi montré qu’il n’est pas isolé, mais que d’autres dirigeants disent et pensent comme lui quand il s’agit de la défense de la famille et de l'identité nationale, de l’incitation à la natalité et non à l'immigration, de la lutte contre toutes les idéologies destructrices de la famille, LGBT, genre, et woke. Le petit pays qu’est aujourd’hui la Hongrie est devenu un porte-flambeau de cette cause. Et sans faux-semblant, sans langue de bois.

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    Le Premier ministre Orbán: Le but du gouvernement est de faire de la Hongrie un pays ami de la famille. Il a dit que la politique familiale du gouvernement vise à soutenir les jeunes couples planifiant une famille. (On notera l'emploi des mots de l'expression "planning familial" dans un sens positif.)

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    OrbánL'Occident n'a tout simplement pas la volonté de se maintenir. Le Premier ministre Orbán a déclaré avoir remarqué « avec inquiétude que les mouvements néo-marxistes woke gagnent rapidement en popularité » en Occident. 

    Soulignant que si la Hongrie avait organisé des consultations nationales et des votes populaires dans le but de renforcer les lignes de défense de la famille et de l'identité nationale, alors que personne en Europe occidentale ou à Bruxelles n'avait jamais sondé l'opinion des gens sur la propagande LGBTQ ou l'immigration, il a déclaré : « La migration est ici une question d'identité. Un pays européen ne peut fonctionner que si ses membres ont largement les mêmes vues sur les questions fondamentales. Les nations en Europe qui n'ont pas ce terrain d'entente sont vouées à se désintégrer. »

  • La journée russe de la Famille

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    C’était hier la Journée annuelle de la Famille, de l’Amour et de la Fidélité en Russie, à l’occasion de la fête liturgique des saints époux Petr et Febronia de Murom.

    C’est à Murom, à 200 km de Moscou, qu’on a commencé à célébrer la famille le 8 juillet peu après la chute du communisme. Et cette célébration s’est rapidement étendue à tout le pays : elle a été officialisée par l’Eglise orthodoxe en 2008.

    « Ces dernières années, l'institution de la famille a souffert d'une grave crise », explique Maria Studenikina, directrice du bureau de soutien aux familles du Patriarcat de Moscou et du centre caritatif orthodoxe "Un foyer pour la mère". « L'Église fait tout ce qu'elle peut pour aider les gens. Toute femme confrontée au choix dramatique de garder une grossesse ou de pratiquer un avortement peut compter sur notre soutien. » Elle souligne que le patriarcat offre gratuitement le gîte et le couvert dans un centre de crise, une aide humanitaire, des consultations juridiques et l'aide de psychologues professionnels.

    Selon le programme "Sauver la vie" conçu par l'Église orthodoxe, depuis 2015, dans les établissements médicaux et les centres de conseil de toute la Russie, le programme de consultation pré-avortement est actif pour aider les mères célibataires et les femmes enceintes en situation critique. En six ans d'activité, près de 100.000 femmes ont reçu un soutien ; environ 15.000 ont préservé leur grossesse en recourant à divers services. Le ministère de la santé indique que, grâce à cette initiative, le nombre d'avortements dans le pays a diminué de 35%.

    Aujourd'hui, 56 associations à but non lucratif participent au programme "Sauver la vie" : elles sont d'inspiration orthodoxe, mais aussi laïque. Par l'intermédiaire de son département pour la charité et en collaboration avec diverses institutions médicales, le Patriarcat de Moscou propose des cours de recyclage pour les gynécologues, les sages-femmes et les psychologues. 77 foyers pour femmes enceintes et mères célibataires sont ouverts. Il existe en outre 221 centres d'aide humanitaire : ils distribuent des vêtements, des chaussures, de la nourriture, des articles personnels et de nettoyage ménager ; ils fournissent également des lits et des espaces pour la garde des enfants.

  • Incitation à la débauche des enfants

    A partir de ce jour, l’Assurance maladie (sic) rembourse à 100% « les frais liés à la contraception des jeunes filles de moins de 15 ans ».

  • L’Irlande de pire en pire

    L’Irlande a un nouveau gouvernement. Le ministre « pour les enfants, les handicapés, l’égalité et l’intégration » (sic), Roderic O’Gorman, est un Vert inverti « proudly gay », militant LGBT. L’une de ses priorités est de mettre en œuvre cette promesse du programme de la coalition gouvernementale : « fournir un cadre pour le développement de cliniques nationales de genre et d'équipes multidisciplinaires pour les enfants et les adultes » et « examiner les dispositions pour les enfants de moins de 16 ans ».

    En bref, on va favoriser les soi-disant « changements de sexe » et financer les cliniques ad hoc, et prendre des mesures pour que les enfants puissent le faire plus facilement. Parce que, explique le ministre, actuellement les enfants qui veulent « changer de genre » doivent trouver des « consultants médicaux de haut niveau » pour les approuver : le but est de permettre à tout médecin généraliste de signer la demande.

    Bien entendu, Roderic O’Gorman s’appuie sur l’avis d’un panel d’experts. Experts qui, a remarqué le journaliste John McGuirk, sont des militants transgenres…

    La nomination de Roderic O’Gorman a toutefois du mal à passer, même dans l’Irlande moralement et religieusement détruite. Une pétition a été lancée pour sa destitution, après la découverte notamment d’une photo de lui posant à la gay pride de 2018 avec un militant anglais LGBT ouvertement pédophile, et un tweet où il reproduisait une carte d’Irlande montrant les fréquences de déplacements dans les banlieues, avec cette seule légende : « Mmmmm, map porn ». Dans l’argot des dégénérés, « map porn » désigne la jouissance quasi sexuelle que l’on éprouve à regarder une carte. On ne voit pas du tout en quoi cette carte-là peut provoquer une telle jouissance. Mais on fait remarquer que dans le milieu pédophile MAP veut dire « minor attracted person ». Un tweet communautaire pour initiés, en quelque sorte.

    Pour Roderic O’Gorman, toutes les critiques sont évidemment le fait d’ignobles homophobes.

  • Une bonne nouvelle

    Tweet d’Eduard Habsburg (l’archiduc d’Autriche Eduard von Habsburg-Lothringen, ambassadeur de Hongrie près le Saint-Siège) :

    Prêts pour de bonnes nouvelles ? La politique familiale hongroise (si ridiculisée) donne des résultats ! En janvier 2020, 9,4% de naissances de plus que l’année dernière, presque 100% de plus de mariages, et les enfants par femme passent de 1,4 à 1,6 !

    Ce sont en effet les chiffres que vient de publier le bureau des statistiques. Le déclin de la population a diminué de 47% en un an. Il y a encore de gros progrès à faire, mais ça va dans le bon sens.

  • Berk

    Ignoble, mais pas étonnant de la part de la sorcière Schiappa. Elle nomme un grossier insulteur des familles conseiller chargé de l’exécution de ses réformes. Il avait qualifié de « conglomérat de sous-merdes » la Manif pour tous, et Marlène avait explicitement apprécié. D’où cette nomination d’Alexandre Dimeck-Ghione, qui a en outre le titre de gloire, méritant promotion dans le couloirs ministériels, de président du centre LGBT du Mans…

  • Quelle époque…

    Les évêques des Philippines prennent position contre le divorce :

    « Le divorce est, d’abord et avant tout, anticonstitutionnel. »

    On imagine Jésus répondant à la question des pharisiens sur la répudiation :

    « Le divorce est, d’abord et avant tout, anticonstitutionnel. »

    Et on imagine la tête des pharisiens…

    Bien sûr, dans le cadre d’un débat parlementaire, pour contrer une proposition de loi sur le divorce, il est parfaitement légitime, et de bonne politique, que les évêques soulignent l’aspect anticonstitutionnel du divorce, puisque selon la Constitution « le mariage, en tant qu’institution sociale inviolable, est le fondement de la famille et doit être protégé par l’Etat ».

    Mais ce n’est pas « d’abord et avant tout ». C’est de façon circonstancielle et juridique. Les évêques ont d’autres références « d’abord et avant tout ». C’est l’Evangile, c’est Jésus rappelant que de par la loi naturelle instaurée de volonté divine, « l’homme quittera son père et sa mère et s’unira à sa femme, et ils seront deux en une seule chair », comme la Genèse le dit dès la création de l’homme et de la femme.

    Et dans un pays qui est encore très majoritairement catholique, il est plus pitoyable encore de voir des évêques se comporter en simples garants de la Constitution pour défendre le mariage…

  • Orban et la famille

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    Viktor Orban a prononcé hier un discours au troisième « Sommet démographique de Budapest », auquel participaient plusieurs membres du gouvernement hongrois, et des personnalités de divers pays, dont le président serbe Aleksandar Vucic, le premier ministre tchèque Andrej Babis et l'ancien Premier ministre australien Tony Abbott. Des personnalités religieuses étaient également invitées car la perspective est celle d’un renouveau de l’Europe chrétienne.

    Viktor Orban a souligné qu’il faut exclure la migration comme solution démographique, car il ne faut pas accepter le « remplacement de population ». Et l’argument des Verts est « absurde » selon lequel il faudrait faire moins d’enfants pour le bien de la planète : selon l’ordre de la création, a-t-il dit, les humains ne sont pas des ennemis de l’écosphère, ils en font partie.

    Il a dit que ce serait un tournant décisif pour la réussite du système de soutien aux familles (une mère, un père et des enfants) si les couples qui décident d’avoir des enfants avaient de meilleures conditions de vie que si elles avaient décidé de ne pas en avoir. « C’est ce que nous voulons. Ce sera le moment décisif pour le système de soutien à la famille. Pour y parvenir nous avons encore besoin de quelques années de travail acharné. »

    La base du modèle hongrois, a-t-il rappelé, est de nature constitutionnelle, sans quoi il est impossible de mener une politique familiale à long terme : cette base constitutionnelle offre une protection contre les décisions de juges anti-famille, contre les organisations internationales, les ONG et les réseaux opposés à la famille, qui tentent de se frayer un chemin dans la vie publique hongroise.

    Il a souligné que le succès de la politique démographique du gouvernement hongrois repose sur le renforcement du christianisme en Europe et sur le fait d’avoir des partenaires, car « nous ne pouvons le faire seuls ». Et nous avons maintenant de tels partenaires, notamment la Serbie et la République tchèque. « Nous soutenons les Autrichiens », et nous avons espoir que « les bouleversements italiens aboutiront à une solution qui sera finalement bonne pour nous, afin que nous puissions également y trouver des partenaires. »

    Viktor Orban a convenu que 9 personnes sur 10 « dans les salons de la haute politique » en Europe disent qu’il est impossible que la Hongrie atteigne son objectif démographique d’un taux de fécondité de 2,1. Il a alors énuméré les mesures antérieures qui furent accueillies avec le même scepticisme et qui ont été réalisées : renvoyer le FMI chez lui, instaurer une taxe sur les banques, réduire la facture des services publics pour les foyers, la taxation des multinationales, la création d’un million d’emplois en dix ans, la fin de l’afflux des migrants et la construction d’une barrière à la frontière… « Bien que neuf sur dix aient déclaré que c'était impossible, nous avons atteint chacun des objectifs que nous nous étions fixés et qui étaient importants pour la nation hongroise. »

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  • Irlande : toujours pire

    Le dépouillement n’est pas terminé en Irlande. Le vote a eu lieu vendredi. Le dépouillement a commencé hier soir. Il a été interrompu à 22h et a repris ce matin à 10h…

    De toute façon on sait déjà que les Irlandais, qui n’ont toujours pas compris que leur intérêt est de suivre l’Angleterre, ont voté européiste, comme d’habitude. Avec un député vert cette fois-ci, semble-t-il.

    Mais ce que l’on retiendra est le référendum qui avait lieu le même jour : 82% des votants se sont prononcés pour la simplification des règles du divorce…

    On retiendra que dans leur texte censé évoquer la question les évêques n’avaient même pas suggéré de voter contre…