Ces temps-ci tout est « historique ». Ursule le déclare plus souvent qu’à son tour. « Aujourd'hui est un jour historique », a-t-elle dit, encore. Parce que la Commission européenne donne un « avis favorable » pour l’ouverture de négociations d’adhésion à l’UE de l’Ukraine et de la Moldavie. Ce qui n’est pas une décision de quoi que ce soit. La décision sera prise, ou non, par le Conseil européen des 14-15 décembre. Or Viktor Orban a encore répété ces jours-ci qu’il n’en était pas question tant qu’il n’y aurait pas un statut de la minorité hongroise en Ukraine.
S’il doit y avoir un jour « historique », pour la mafia dictatoriale ukrainienne, et non pour l’Europe, ce sera le jour de l’ouverture des négociations, qui donne lieu à une cérémonie.
Juste comme ça, en passant : ce jour historique, pour la Turquie, ce fut le 3 octobre 2005. Il y a 18 ans… Et la Turquie n’est toujours pas membre de l’UE.
Ce qui est ahurissant est que la Commission européenne considère comme conforme à ses demandes la récente loi ukrainienne sur la presse. Cette loi permet à l’organisme de régulation de l’audiovisuel d’interdire tout média, y compris de la presse écrite, sans aucune décision de justice. Donc de façon strictement arbitraire. Je suppose que Thierry Breton y voit une opportunité…
Commentaires
Ce qui sera historique, c'est la chute des ukronazis et plus tard de leurs macs de Bruxelles.