Le Parlement européen a adopté aujourd’hui sa ennième résolution contre la Pologne ; parce que « les autorités polonaises refusent toujours de respecter les valeurs européennes et continuent d’agir au mépris de l’ordre juridique européen ». Il est donc « grand temps que le Conseil conclue la procédure liée à l’article 7 de façon pertinente ». Un grand temps qui sera encore long puisqu’il faut l’unanimité.
Cette fois, l’accent est mis, selon l’obsession pathologique du moment, sur la « discrimination à l’encontre des personnes LGBTI ». Discrimination dont on cherche encore à prouver l’existence, et là aussi ce sera encore très long, même si on ose appeler ainsi la mise en examen de voyous qui avaient profané le Christ de l’église de la Sainte-Croix, et aussi « la position officielle de l’épiscopat polonais en faveur des ‘‘thérapies de conversion’’ » (un petit coup contre l’Eglise ça ne se refuse pas).
On note aussi bien sûr « la pénalisation de facto de l’éducation sexuelle ainsi que les restrictions drastiques, proches d’une interdiction de facto, concernant l’avortement et l’accès à la contraception ».
Car le droit à l’avortement et à toutes les déviations et inversions est le socle même des "valeurs européennes".