Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe - Page 187

  • A propos de Herman Van Rompuy

    Le site Benoît et moi rappelle que le catholique Herman Van Rompuy, bientôt président du Conseil européen, avait voté l'infâme résolution du Parlement belge condamnant les propos du pape sur le sida (qui avait fait l'objet d'une note officielle de protestation remise au Vatican par l'ambassadeur...).

    Le texte originel parlait de « déclarations dangereuses et irresponsables ». Van Rompuy, Premir ministre et chef des chrétiens démocrates flamands, obtint qu'il fût modifié en « affirmations inacceptables » : le texte final fut celui d'une « condamnation des déclarations inacceptables du pape lors de son voyage en Afrique ».

    La Secrétairerie d'Etat, évoquant la « campagne de dénigrement » contre le pape Benoît XVI, déplora « qu'une assemblée parlementaire ait pu critiquer le Saint-Père sur la base d'un extrait d'interview tronqué et sorti de son contexte, qui a été utilisée par certains groupes avec une intention claire d'intimider, comme pour dissuader le pape de donner son avis sur certains sujets, dont la pertinence morale est évidente, et d'enseigner la doctrine de l'Eglise ».

    On comprend pourquoi il n'y a pas eu la moindre manifestation de satisfaction au Vatican après la nomination de Van Rompuy comme président du Conseil européen...

     

    Addendum

    En réalité Van Rompuy n'a pas voté la résolution et ne pouvait pas le faire, puisqu'il était Premier ministre et qu'un ministre ne peut pas être en même temps député en Belgique comme en France. Mais il a effectivement approuvé le texte final négocié par son parti, ce qui revient au même. Et c'est lui qui l'a officiellement transmise au Vatican, ce qui est pire.

    Dans la dépêche de l'AFP du 2 avril on lisait qu'il avait « assuré qu'il donnerait la "suite appropriée" à la résolution si elle était adoptée. Il avait ajouté avoir une "opinion qui s'écarte fortement de celle du pape" en matière de prévention du sida, mais partager son approche "sur le volet curatif". »

  • C’est ça, Bruxelles…

    La Commission européenne a indiqué avoir proposé une hausse de salaires annuelle de 3,7% pour ses milliers de fonctionnaires, malgré le fait que l'UE soit à l'heure de la rigueur et que les émoluments du service public soient gelés dans certains pays.

    Vu la crise économique et la montée du chômage, c'est « totalement impensable », a déclaré le ministre autrichien de la fonction publique, Gabriele Heinisch-Hosek. « Zéro pour cent serait plus adapté », a-t-elle dit en affirmant que la plupart des pays membres de l'Union européenne étaient également contre cette augmentation.

    La Commission a répondu qu'elle travaillait sur la base d'une méthode « objective » fixée par la législation européenne. « Ce n'est pas la Commission qui décide de sa propre initiative de diminuer ou d'augmenter les salaires des fonctionnaires publics », elle le fait à partir d'éléments statistiques, a expliqué un porte-parole : les augmentations salariales des fonctionnaires européens sont calculées à partir d'un rapport de l'Office européen des statistiques (Eurostat), qui se fonde lui-même d'une part sur l'évolution des salaires des membres de la fonction publique d'un échantillon d'Etats nationaux, et d'autre part sur un indice du coût de la vie à Bruxelles...

    On ajoutera qu'il s'agit d'une curieuse « Commission européenne » sans commissaires, car leur mandat s'est terminé le 31 octobre. Ceux qui prétendent être commissaires depuis le 1er novembre sont des imposteurs. Il n'existe qu'un « président de la Commission européenne », M. Barroso, qui a été réélu en septembre. Une Commission sans commissaires ne peut pas être habilitée à faire des propositions.

  • Hélas Åland…

    Le Parlement d'Åland, Etat libre associé à la Finlande, a ratifié le traité de Lisbonne par 24 voix contre 6.

    Les Ålandais auront été les derniers résistants, et ils ont fini eux aussi par se coucher, mais il est vrai qu'on voyait mal les 30 élus de l'archipel se dresser contre toute l'Union européenne...

  • Un certain Vladimir Spidla écrit aux Anglais

    Jeanne Smits rapporte sur son blog qu'un certain Vladimir Spidla a adressé un « avis », au nom de la Commission européenne,  au gouvernement britannique, par lequel il dénonce la loi contre les discriminations, car ses « exceptions au principe de non-discrimination à raison de l'orientation sexuelle consenties aux employeurs religieux (sont) plus étendues que celles autorisées par la directive ». Cette intervention a lieu alors qu'est discutée une nouvelle loi, qui ira dans le sens voulu si elle est adoptée, et dont ce Vladimir Spidla se félicite.

    Cela suscite naturellement des réactions en Grande-Bretagne. Réactions vaines, puisque les gouvernements n'ont pas d'autre choix que d'appliquer les directives européennes.

    Mais, pour l'heure, ces réactions devraient se concentrer sur un seul point : qui est ce Vladimir Spidla qui nous fait la leçon ? Il se présente comme « commissaire européen à l'emploi, aux affaires sociales et à l'égalité des chances ». Mais ce n'est pas vrai. Le mandat des commissaires européens s'est terminé le 31 octobre. Il n'y a plus de commissaires européens depuis le 1er novembre dernier. Ce Vladimir Spidla est un imposteur, ses « avis » sont nuls et non avenus.

  • Le prix Lux du Parlement européen

    Le Parlement européen a décerné le prix Lux 2009 au film "Welcome" : une apologie de l'aide aux clandestins, signé Philippe Lioret, qui lors de sa sortie avait assimilé la situation des migrants à Calais à celle des juifs en 1943...

    Ce prix va permettre de financer le sous-titrage de "Welcome" dans les 23 langues officielles de l'UE et d'adapter la version originale pour les personnes atteintes d'un handicap visuel ou auditif, une aide évaluée à un total de 87.000 euros.

    Ainsi le Parlement européen fait-il la promotion de l'immigration clandestine et d'un cinéaste qui insulte le gouvernement français...

  • Ouah, la crise !

    Le Sunday Times fait remarquer que Catherine Ashton, haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité (que le journal appelle « ministre des Affaires étrangères, naturellement), et vice-présidente de la Commission européenne, va toucher un salaire de 300.000 €, soit plus que le Premier ministre Gordon Brown (sans compter les à-côté). Le Mail on Sunday calcule que l'ensemble des indemnités qu'elle recevra pendant son mandat s'élèvera à 4,5 millions d'euros.

    Dans une interview à la Radio Suédoise, Cecilia Malmstrom, actuellement ministre des Affaires européennes et bientôt commissaire européen, a déclaré qu'elle recevra un salaire de base de 20.000 €, une indemnité de transition de 41.000 € au moment où elle prendra son poste, 3.100 € par mois pour indemnité de logement à l'étranger, plus 574 € d'allocations familiales, plus 681 € d'allocations pour ses deux enfants, plus 486 € d'allocations scolaires. « C'est une quantité d'argent déraisonnable, mais ce n'est pas moi qui décide des conditions », a-t-elle commenté.

    Qui a dit que l'UE n'aidait pas la famille ?...

  • A la tête de l’UE…

    On glose sur la nomination de Herman Van Rompuy au poste de président du Conseil européen et de Catherine Ashton au poste de haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Le premier est à peine connu en Belgique, où il est Premier ministre, la seconde est inconnue partout, même au Royaume-Uni.

    Mais l'objectif était qu'il y ait un « président de l'Europe » et un « ministre des Affaires étrangères de l'Europe », pour installer l'idée d'un super-Etat européen. La personnalité des titulaires n'a aucune importance. Dans les pays communistes, ce n'est pas le président qui décide des orientations, c'est le secrétariat du comité central. Ce que l'on appelle dans l'UE la Commission européenne.

    (Les nominations devaient être « équilibrées » selon les normes politiciennes et politiquement correctes : on a donc choisi un homme de droite d'un petit pays et une femme de gauche d'un grand pays...)

  • Un « président de l’UE » ? Un « ministre des Affaires étrangères » ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L'étape du traité de Lisbonne dans la construction d'un super-Etat européen est déjà dépassée, avant même que ce traité entre en vigueur.

    Il paraît que nous avons désormais un « président de l'Union européenne », voire même un « président de l'Europe ». Mais le traité de Lisbonne instituait un « président du Conseil européen », chargé de présider les réunions des dirigeants des pays membres et non de « présider l'Europe ».

    Il paraît que nous avons maintenant un « ministre des Affaires étrangères » de l'Union européenne. Même M. Barroso l'appelle ainsi. Mais le traité de Lisbonne instituait un « haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ». C'est dans le projet de Constitution européenne qu'il était  appelé « ministre des Affaires étrangères ». L'abandon de ce titre était l'un des changements cosmétiques destinés à gommer les aspects de la Constitution européenne qui relevaient trop manifestement d'un super-Etat européen.

    Mais le maquillage n'aura même pas tenu jusqu'à l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne.

  • Van Rompuy et la Turquie

    Les dirigeants des 27 se réunissent ce soir pour « élire » le président du Conseil européen.

    Le Belge (ou faut-il dire le Flamand) Herman Van Rompuy reste le favori : il est soutenu par la France et l'Allemagne.

    Puisqu'il en faut un, pourquoi pas lui ?

    Ses opposants ont déjà ressorti ses déclarations d'un ombrageux nationalisme flamand, qui ne cadrent pas avec le « vivre ensemble » belge, encore moins européen.

    Et ils viennent de ressortir des propos qu'il avait tenus au Parlement belge en décembre 2004 :

    « La Turquie ne fait pas partie de l'Europe et ne fera jamais partie de l'Europe... Un élargissement de l'UE pour inclure la Turquie ne peut pas être considéré comme une simple extension comme dans le passé. Les valeurs universelles qui sont en vigueur en Europe, et qui sont aussi des valeurs fondamentales du christianisme, perdront de leur force avec l'entrée d'un grand pays islamique comme la Turquie. »

  • L’UE et l’énergie écologique

    EU-Observer fait remarquer que l'UE a alloué 1,8 milliard d'euros pour des projets d'énergie "verte" en Europe centrale et orientale, et que seulement 292 millions d'euros ont été réellement investis. La raison en est que les autorités locales ne disposent souvent pas des fonds pour co-financer ce genre de projet, et que parfois la procédure de demande est tout simplement trop compliquée.