Selon un sondage STEM rendu public par la télévision tchèque, 60% des Tchèques considèrent que l'attitude de Vaclav Klaus sur le traité de Lisbonne affaiblit la position du pays dans l'UE. 33% pensent que les partis politiques devraient trouver le moyen de le contraindre à la démission s'il ne veut pas signer. 50% des Tchèques pensent que le traité est nécessaire pour le fonctionnement de l'UE, contre 35% qui pensent le contraire.
Mais selon un sondage de l'agence Median publié par la presse, 65% des Tchèques soutiennent l'attitude de Vaclav Klaus, et 55% considèrent que son but est simplement la défense de l'intérêt national. 35% pensent que Vaclav Klaus cherche en fait un moyen pour ne jamais signer le traité. 75% sont convaincus que le président ne démissionnera pas s'il décide de ne pas le signer.
La différence entre les deux sondages est que le second est focalisé sur l'affaire des décrets Benes. Ce qui semblerait montrer que Vaclav Klaus a visé juste, en tout cas pour ce qui est de son opinion publique.