Jeanne Smits rapporte sur son blog qu'un certain Vladimir Spidla a adressé un « avis », au nom de la Commission européenne, au gouvernement britannique, par lequel il dénonce la loi contre les discriminations, car ses « exceptions au principe de non-discrimination à raison de l'orientation sexuelle consenties aux employeurs religieux (sont) plus étendues que celles autorisées par la directive ». Cette intervention a lieu alors qu'est discutée une nouvelle loi, qui ira dans le sens voulu si elle est adoptée, et dont ce Vladimir Spidla se félicite.
Cela suscite naturellement des réactions en Grande-Bretagne. Réactions vaines, puisque les gouvernements n'ont pas d'autre choix que d'appliquer les directives européennes.
Mais, pour l'heure, ces réactions devraient se concentrer sur un seul point : qui est ce Vladimir Spidla qui nous fait la leçon ? Il se présente comme « commissaire européen à l'emploi, aux affaires sociales et à l'égalité des chances ». Mais ce n'est pas vrai. Le mandat des commissaires européens s'est terminé le 31 octobre. Il n'y a plus de commissaires européens depuis le 1er novembre dernier. Ce Vladimir Spidla est un imposteur, ses « avis » sont nuls et non avenus.