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C’est ça, Bruxelles…

La Commission européenne a indiqué avoir proposé une hausse de salaires annuelle de 3,7% pour ses milliers de fonctionnaires, malgré le fait que l'UE soit à l'heure de la rigueur et que les émoluments du service public soient gelés dans certains pays.

Vu la crise économique et la montée du chômage, c'est « totalement impensable », a déclaré le ministre autrichien de la fonction publique, Gabriele Heinisch-Hosek. « Zéro pour cent serait plus adapté », a-t-elle dit en affirmant que la plupart des pays membres de l'Union européenne étaient également contre cette augmentation.

La Commission a répondu qu'elle travaillait sur la base d'une méthode « objective » fixée par la législation européenne. « Ce n'est pas la Commission qui décide de sa propre initiative de diminuer ou d'augmenter les salaires des fonctionnaires publics », elle le fait à partir d'éléments statistiques, a expliqué un porte-parole : les augmentations salariales des fonctionnaires européens sont calculées à partir d'un rapport de l'Office européen des statistiques (Eurostat), qui se fonde lui-même d'une part sur l'évolution des salaires des membres de la fonction publique d'un échantillon d'Etats nationaux, et d'autre part sur un indice du coût de la vie à Bruxelles...

On ajoutera qu'il s'agit d'une curieuse « Commission européenne » sans commissaires, car leur mandat s'est terminé le 31 octobre. Ceux qui prétendent être commissaires depuis le 1er novembre sont des imposteurs. Il n'existe qu'un « président de la Commission européenne », M. Barroso, qui a été réélu en septembre. Une Commission sans commissaires ne peut pas être habilitée à faire des propositions.

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