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Le degré zéro de la pensée européenne

Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, dans un discours à Berlin, le 9 novembre :

« Nous devons combattre ensemble le danger d’un nouvel euroscepticisme. Ce n’est plus seulement le monopole de quelques pays : dans tous les Etats membres, il y a des gens qui croient que leur pays peut survivre seul dans un monde globalisé. C’est plus qu’une illusion, c’est un mensonge ! Le plus grand ennemi de l’Europe, aujourd’hui, c’est la peur. La peur conduit à l’égoïsme, l’égoïsme conduit au nationalisme, et le nationalisme conduit à la guerre. Le nationalisme d’aujourd’hui, souvent, n’est pas un sentiment positif de fierté de sa propre identité, mais un sentiment négatif d’appréhension vis à vis des autres: la peur des “ennemis” à l’intérieur de nos frontières et au-delà de nos frontières. C’est un sentiment que l’on trouve dans toute l’Europe, non pas majoritaire, mais partout présent. A ceux qui disent que la guerre est si loin de nous dans le passé qu’elle ne peut plus être un problème en Europe, que cela n’interpelle pas les nouvelles générations, je réponds : allez seulement dans les Balkans et demandez aux gens ce qu’ils en pensent ! Et demandez-le aux jeunes aussi ! »

Puis ce catholique pratiquant a dit que l’Europe a besoin de se tourner vers son héritage… à savoir... les valeurs et vertus de la Grèce antique : « Garder vivantes ces valeurs, transmettre leurs séculaires qualités à nos enfants et petits enfants, ce sera l’un des grands défis pour notre avenir. » (Bien sûr, Herman Van Rompuy n'a jamais entendu parler des guerres du Péloponnèse...)

Commentaires

  • Les Serbes orthodoxes du Kosovo, apprécieront aussi!
    La trahison des élites est vraiment révoltante.
    Quant à la catholicité belge même pratiquante, l'on peut malheureusement se poser des questions sur sa signification, comme pour l'enseignement catholique de l'université de Louvain.
    Que d'impostures!

  • Ce qu'il disait de votre Europe :
    (pour en finir avec la gaulloparade)

    "A quelle profondeur d'illusion ou de parti pris faudrait-il plonger, en effet, pour croire que des nations européennes, forgées au long des siècles par des efforts et des douleurs sans nombre, ayant chacune sa géographie, son histoire, sa langue, ses traditions, ses institutions, pourraient cesser d'être elles-mêmes et n'en plus former qu'une seule ?"

    A quelle profondeur de mépris pour de Gaulle et pour l'Histoire, les militants de l'Europe de Maastricht à Lisbonne, vont-ils encore s'enfoncer ?

    http://www.observatoiredeleurope.com/Ce-qu-il-disait-de-votre-Europe-pour-en-finir-avec-la-gaulloparade_a33.html

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