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Eglise - Page 241

  • Provocation du pouvoir égyptien contre l'Eglise copte

    La Haute Cour administrative égyptienne a débouté le patriarche copte Chénouda III, qui s'était pourvu en appel contre un copte divorcé qui exigeait de se remarier à l'église :

    "Conformément à la loi, un chrétien peut se remarier et la Constitution lui garantit le droit de fonder une famille. L'appel du patriarche Chénouda pour empêcher les coptes de se remarier est rejeté."

    Autrement dit, le pouvoir égyptien intime l'ordre à l'Eglise copte de permettre le remariage des coptes divorcés.

    Cette ingérence dans les affaires de l'Eglise a un fondement juridique : en Egypte, pour qu'un mariage soit reconnu sur le plan civil, il doit d'abord avoir été célébré religieusement.

    Mais Chénouda III a aussitôt et courageusement répliqué par un très clair non possumus :

    "Personne ne peut nous contraindre à quoi que ce soit à part les instructions de l'Evangile. La décision de la justice est un jugement civil. Or le mariage est un acte religieux qui doit respecter la loi religieuse. Aucun religieux ne peut marier un fidèle sans l'autorisation de l'Eglise et s'il le fait nous le destituerons."

  • Mgr Dominique Rey et le rôle des laïcs

    Intéressante interview de Mgr Rey, à l'occasion de la sortie de son livre Laïcs dans l'Eglise aujourd'hui, Sainteté et Mission, publié l'occasion du 20e anniversaire de l'exhortation apostolique Christifideles laici.


  • Et si l’on parlait français aussi dans l’Eglise ?

    Je lis sur e-deo :

    « Holy Beach, c'est une initiative de la Pastorale des jeunes du diocèse de Nanterre. Un des organisateurs nous explique : "Nous te proposons une semaine de plage et de formation à l'annonce de l'évangile avec Mgr Brouwet, évêque auxiliaire de Nanterre, la dernière semaine de juillet, sur la plage de Damgan (Bretagne sud). (...) Après les JMJ de Sydney et avant les JMJ de Madrid... Après Surf and pray et avant Anuncio... Sois le bienvenu à HOLY BEACH !" »

    Je n'ai a priori que de la sympathie pour Mgr Brouwet, et c'est pourquoi je suis interloqué par la formulation de cette initiative. L'annonce de l'évangile se fera-t-elle en anglais ? Non, sans doute. Alors pourquoi utiliser une expression anglaise ? Pourquoi Holy Beach après Surf and pray ? La formation à l'annonce de l'évangile ne passe-t-elle pas par la formation à une expression française correcte et respectueuse de notre langue ?

    Et, bien entendu, sur le site de Holy Beach on entend une chanson en anglais, « Lead me to the Cross », langoureuse et sirupeuse : le slow de l'été sur la plage ?

    Après Holyween, la Life Parade, Act'Hope, Surf and pray... Cette démagogie jeuniste est une suite d'affronts à la langue française, donc aux jeunes francophones dont des adultes ont décidé qu'ils avaient forcément une sous-culture américaine.

    Certes, ces gens-là prennent clairement parti dans le débat sur l'identité nationale : ils la méprisent. Mais ce n'est certainement pas en évacuant l'identité française, la culture française, que l'on peut renforcer l'identité chrétienne.

  • Rapprochement aussi entre Moscou et Constantinople

    AFP :

    Le patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomée Ier, a rencontré mardi au Kremlin le président russe Dmitri Medvedev, au cours d'une visite symbolique en Russie destinée à améliorer les relations avec l'Eglise orthodoxe russe.

    Le président russe s'est félicité de ce que la visite de Bartholomée Ier servirait à "renforcer le dialogue qui a toujours lié les Eglises soeurs", d'après un reportage de la télévision russe.

    "En tant qu'Eglise-mère, nous sommes contents que la coopération entre l'Eglise orthodoxe russe et l'Etat soit prospère et efficace", a de son côté déclaré le patriarche.

    "Le gouvernement russe et les dirigeants de l'Eglise écrivent une nouvelle page de l'histoire", a-t-il poursuivi.

    Le patriarche russe Kirill, qui était présent pendant la rencontre, a estimé que la visite de Bartholomée I avait "une grande importance pour les relations bilatérales".

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  • La loi suprême de l’Eglise

    Edward N. Peters, docteur en droit canon et professeur au séminaire du Sacré-Cœur de Detroit, a été nommé par Benoît XVI consultant près le Tribunal suprême de la Signature apostolique :

    « Beaucoup de personnes m'ont aimablement transmis leurs félicitations pour l'honneur qui m'est fait et je les remercie très sincèrement  de leurs amabilités. Mais je tiens à souligner que je considère cette nomination moins comme un honneur que comme une invitation à servir plus efficacement la mission de l'Église, Speculum Iustitiæ. Tout en étant prêt à mettre mon expérience en matière de droit canon et de droit public au service de l'Église, j'ai en tête ce que le canon 1752 souligne, à savoir que "le salut des âmes [est] la loi suprême de l'Église". Le salut n'est pas, en fin de compte, l'œuvre de la loi, mais celle de l'amour. En tant que telle, c'est une œuvre à laquelle nous pouvons et devons tous contribuer. »

  • Une petite crotte de l’Associated Press contre l’Eglise

    Ce samedi ont eu lieu les funérailles solennelles de... Nicolas Copernic, en sa bonne ville de Frombork. On a en effet retrouvé, lors de fouilles menées dans la cathédrale en 2005, des restes qui ont été identifiés en novembre 2008 comme ceux de l'astronome (et chanoine, médecin, administrateur, économiste, etc.).

    L'Associated Press en profite pour lancer son venin :

    « Nicolas Copernic, l'astronome du 16e siècle dont les travaux ont été condamnés par l'Eglise catholique comme hérétiques, va être enterré en héros samedi par des prêtres polonais, près de 500 ans après que sa dépouille ait été déposée dans une tombe sans inscription. »

    L'agence dit ensuite que cette cérémonie est un « geste de réconciliation de l'Eglise avec ce scientifique qui a théorisé l'héliocentrisme », que Copernic « est mort peu connu dans ce qui est aujourd'hui la Pologne, loin des centres de connaissance européens », qu'il « a passé de nombreuses années à travailler pendant son temps libre sur sa théorie, qui a été après sa mort condamnée par l'Eglise comme hérétique en ce sens où elle remettait en cause la centralité de la Terre et de l'humanité au sein de l'Univers », et qu'après sa mort, « sa dépouille a été déposée dans une tombe sans inscription, sous le sol de la cathédrale de Frombork ».

    Or Copernic était célèbre, pour différents motifs, et d'abord pour avoir dirigé la résistance d'Olsztyn contre les chevaliers teutoniques...  Sur le plan scientifique il était très connu de ses pairs (il avait construit l'un des rares observatoires de l'époque), et des hommes d'Eglise qui s'intéressaient à la science.

    En mai 1543, il dédia son livre au pape Paul III, par une longue et belle lettre-préface, où il explique qu'il a fini par accepter de publier ses travaux sur les instances du cardinal Schönberg, évêque de Padoue, de son ami Mgr Giese, évêque de Chelmno, et de collègues scientifiques, tout en soulignant que sa théorie n'est pas encore complètement au point. Il dédie son livre au pape, c'est-à-dire à l'autorité suprême, afin de montrer qu'il « n'esquive aucune critique », et en manifestant sa confiance que Paul III, féru de sciences lui-même, pourra « réprimer les attaques des mauvaises langues ».

    En février 1616, c'est-à-dire 73 ans plus tard, le Saint Office « suspend » le livre de Copernic : on est en pleine affaire Galilée (et comme Galilée n'a pas publié de livre, on se reporte sur celui dont il dit s'inspirer). La suspension sera levée quatre ans plus tard, « parce que ce livre, souligne le Saint Office, contient des choses très utiles à la chose publique ».

    Quant au fait qu'il ait été enterré sans inscription, c'était tout simplement la coutume pour les chanoines de Frombork.

  • Les messes pro-vie de Chantemerle-les-Blés

    Le sanctuaire pro-vie Saint-Joseph du Saint-Sauveur, édifié à Chantemerle-les-Blés, dans la Drôme (près de Tain-l'Hermitage, sur l'A7) va désormais avoir une messe bi-mensuelle (« forme extraordinaire »).

    La prochaine, le 30 mai à 10h, sera une « Messe du Pèlerinage de la Fête des mères ». Une gerbe sera déposée au pied du Mémorial du Milliard (d'enfants tués légalement par avortement), au nom de tous ces enfants qui n'ont pas connu leur mère.

    Les messes suivantes auront lieu les 13 et 27 juin, 4 et 25 juillet. (Renseignements au 04.75.25.11.88.)

  • La bureaucratie épiscopale française s’y met aussi…

    C'est aujourd'hui la 6ème Journée mondiale contre l'homophobie, décrétée en 2006 par le « comité Idaho » (International Day against Homophobia and Trans). Cette année, c'est sur le thème "Religions, homophobie, transphobie" avec le lancement d'un "appel international aux religions".

    Plusieurs associations LGBT participant à la campagne ont sollicité la Commission Justice et Paix de la Conférence des Evêques de France. Et ensemble, elles ont élaboré deux prières universelles, qui devaient être dites hier dans les paroisses :

    En cette veille de journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, donne-nous Seigneur de savoir dénoncer toute forme de violence.

    En cette veille de journée contre l'homophobie et la transphobie, donne-nous Seigneur de défendre la dignité inconditionnelle de chaque être humain.

    On ne fera pas l'injure à la Commission Justice et Paix de la Conférence des Evêques de France de prétendre qu'elle ne saurait pas que la condamnation des actes homosexuels est une claire manifestation d'homophobie. On doit donc en conclure que selon la Commission Justice et Paix de la Conférence des Evêques de France les actes homosexuels sont des actes licites du point de vue catholique.

    Je ne sais pas combien de paroisses ont célébré hier les droits des homosexuels.

    Pour ma part je ne connais en la matière que le Catéchisme de l'Eglise catholique :

    2357 L'homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S'appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d'homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l'acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d'une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d'approbation en aucun cas.

    2358 Un nombre non négligeable d'hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d'entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu'elles peuvent rencontrer du fait de leur condition.

    2359 Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d'une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne.

    Et je renvoie aussi à ce que dit le Christ du scandale et de ceux qui en sont responsables (Matthieu 18, 5-7 ; Luc 17, 1-2).

  • « Kiss-in » lyonnais : la réaction de Bruno Gollnisch

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Des activistes homosexuels ont prévu d'organiser un "kiss-in" c'est-à-dire une manifestation exhibitionniste et agressive, samedi 15 mai à 20h30 sur le parvis de la cathédrale Saint-Jean à Lyon, soi-disant pour « interpeller » l'église catholique.

    Il y a longtemps cependant que l'Eglise catholique distingue les actes qu'elle réprouve des personnes qui s'y livrent.

    Sous prétexte de lutter contre l'homophobie, ces extrémistes prétendraient-ils interdire à quiconque d'exprimer une préférence pour les relations entre homme et femme, qui, seules, peuvent transmettre la vie ? Ils y sont encouragés par l'inepte législation spéciale que le calamiteux ministre de la justice que fut Dominique Perben a fait voter par démagogie, et qui permit la scandaleuse condamnation par la Cour de Douai d'un député de son propre camp, déclaré « coupable » d'avoir exprimé sa préférence pour la famille naturelle, avant d'être totalement innocenté par la Cour de Cassation !

    On voit bien que, dans ce domaine comme dans d'autres, sous le faux prétexte de tolérance, ces lois liberticides instaurent en fait une intolérance absolue.

    Je note d'ailleurs que les organisateurs, « courageux mais pas téméraires » prétendent lutter contre "l'homophobie", devant la cathédrale, et non devant la mosquée. C'est pourtant en application de la charia, et non du droit canonique, que des homosexuels sont exécutés chaque année...

    Je me joins à tous ceux, catholiques ou non, qui protestent contre cette nouvelle provocation indécente et anti-chrétienne. Je demande instamment aux autorités de police de prendre les mesures nécessaires pour que ne se renouvelle pas l'odieuse agression dont fut l'objet en juin 2005, Mgr Jacquin, recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, de la part de l'organisation Act Up, subventionnée par les pouvoirs publics !

    [La préfecture ayant prévenu les organisateurs que leur manifestation serait illégale, puisque sa déclaration n'a pas été faite dans les délais, les organisateurs ont décidé de la reporter à mardi, toujours devant la cathédrale Saint-Jean. « Il ne s'agira plus, ajoutent-ils, d'un kiss-in, même si les gens pourront s'embrasser, mais d'un rassemblement très militant avec des pancartes et des slogans, ce qui n'était pas envisagé pour samedi. » Militant contre l'Eglise et contre le pape, est-il besoin de le préciser.]

  • Le Vatican publie des textes du patriarche orthodoxe de Moscou

    Quelques mois après la publication de textes de Benoît XVI par le patriarcat orthodoxe de Moscou, la Librairie Editrice Vaticane publie un recueil de textes du patriarche Cyrille, sous le titre : « Liberté et responsabilité : à la recherche de l'harmonie. Dignité de l'homme et droits de la personne ».

    « Nous avons avec le pape une vision commune sur la protection de la dignité de l'homme en Europe », écrit le patriarche Kirill pour qui « l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe sont aujourd'hui les seules à être naturellement liées dans le dur combat » contre « le libéralisme et le sécularisme ».

    C'est une idéologie, écrit le patriarche russe, qui comme le communisme en URSS à l'époque, voudrait condamner le christianisme à l'insignifiance sociale et publique : « En Occident, on veut, de manière encore pire que le fit le régime soviétique de notre pays, reléguer la foi au domaine de la vie privée ».

    Mgr Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, qui signe l'introduction du volume souligne : « Kirill met en garde de manière très incisive et passionnée contre une 'nouvelle génération de droits' qui propose une dégénération de la dignité personnelle authentique ».

    (Zenit)