Dans une interview, le cardinal Baldisseri, secrétaire général du synode, remet quelques pendules à l’heure (et fait in fine l'éloge de la Manif pour tous), mais une des ses réponses est ahurissante. Reprenant l’expression « cheminer ensemble » (sans « discrimination »), le journaliste remarque que certains fidèles sont perplexes et se demandent : « N'allons-nous pas avoir des conseils pastoraux et des organismes connexes présidés par des divorcés remariés ou des homosexuels déclarés et pratiquants (comme c'est déjà arrivé dans une paroisse de l'archidiocèse de Vienne entre mille polémiques) ? »
[Il y a en effet un homosexuel « déclaré et pratiquant » qui préside un organisme paroissial près de Vienne, avec le soutien explicite de l’archevêque qui a désavoué le curé qui n'était pas d'accord. Et ce n’est qu’un exemple des scandales du « cheminer ensemble ». On sait qu’en de nombreux endroits des prêtres bénissent des « mariages » de divorcés remariés, et leur donnent la communion. Et l’on sait désormais que l’archevêque Bergoglio l’a fait lui-même.]
Réponse intégrale du cardinal Baldisseri :
- Sur le «cheminer ensemble» dans la communauté, ce sera le Synode qui donnera les orientations appropriées.
Bref, il ne sait pas si c’est bien ou non qu’un homosexuel militant ou des divorcés remariés dirigent un conseil paroissial. Il faut attendre que le synode le dise…
Commentaires
UN DOUTE
D'après les informations que j'ai pu lire, on n'arrive pas vraiment à savoir si l'archevêque Mgr Bergoglio donnait la communion à des divorcés (tout court) ou à des divorcés remariés: ce qui ne revient pas au même. Un journaliste peu regardant peut très bien diffuser une information approximative nous induisant en erreur.
Disposez-vous de données fiables sur la question?
Qu'un évêque donne la communion à un divorcé tout court, ce n'est pas du tout une information. Si l'on en parle c'est qu'il s'agit d'un divorcé "remarié".
Et avant cela il y avait le coup de téléphone où le pape disait à la divorcée remariée d'aller dans la paroisse d'à côté puisque son curé ne voulait pas lui donner la communion.
De toute façon l'appui lourd, explicite et réitéré au cardinal Kasper est suffisant pour savoir ce que pense François de la question.