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Culture de mort - Page 202

  • Christian Vanneste fait saisir Act Up et SOS Homophobie

    Sous le titre « Quelques remarques innocentes à la veille d'une gay pride », Christian Vanneste faisait savoir hier sur son blog qu'il a fait saisir les comptes d'Act Up et les biens immobiliers de SOS Homophobie qui tardent à lui rembourser les 3.000 euros qu'il avait été condamné de verser à chacun de ces lobbies, avant que la Cour de cassation annule le procès (c'était le 12 novembre).

  • Harold Koh : le droit universel à l’avortement

    Le Sénat américain a ratifié la nomination par Barack Obama de Harold Koh au poste d'avocat général du Département d'Etat. Celui-ci pourrait recommander au Secrétaire d'Etat de légaliser l'avortement illimité pendant toute la grossesse et pour quelque raison que ce soit, au nom du respect de la vie privée.

    Harold Koh a une importante influence aux Nations Unies où il milite pour une reconnaissance de l'avortement comme droit international.

    (Lifenews, via Gènéthique)

  • Les faux états généraux de bioéthique

    Le Dr Villette rend compte sur son site du colloque final des états généraux de bioéthique. Il décrit notamment la manipulation du « débat » par les techniques de groupe, appelées aujourd'hui « démocratie participative ». Voici la conclusion.

    Comme première conclusion à ce survol du colloque final des Etats Généraux de bioéthique, on peut dire que:

    * sur le plan strictement bioéthique on n'a pas abordé les problèmes de fond de l'éthique, mais on a  discuté de la réglementation des déviances, en croyant mettre des bornes pour empêcher de trop grosses dérives sans savoir où mettre les bornes puisque l'on n'a pas défini l'intangible! Et l'on a vu depuis la loi de 1975, comment ont été vite dépassées les bornes qui voulaient rendre l'avortement "raisonnable".

    * sur le plan politique, on s'est servi d'un légitime débat éthique pour faire avancer la "démocratie participative" aux dépens de la démocratie parlementaire, pour le plus grand profit des gouvernements... et des lobbys auxquels la "démocratie participative" est inféodée.

  • « Présumés innocents » : neuf ans que ça dure…

    L'ex-directeur des musées de Bordeaux et deux commissaires de l'exposition "Présumés innocents. L'art contemporain et l'enfance", présentée en 2000 à Bordeaux, ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel.

    Henry-Claude Cousseau, aujourd'hui directeur de l'Ecole nationale supérieure des Beaux Arts de Paris, et les deux commissaires de l'exposition Stéphanie Trembley et Marie-Laure Besnard-Bernadac, sont tous trois renvoyés devant le TGI de Bordeaux pour "diffusion de l'image ou de la représentation d'un mineur présentant un caractère pornographique".

    Ils sont également poursuivis pour "diffusion de message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter atteinte à la dignité humaine pouvant être vu par un mineur".

    En attendant, c'est Présent qui a été condamné pour avoir dénoncé cette immonde exposition.

    (Voir 1, 2, 3, 4)

  • Un évêque qui parle juste

    J'arrive après la bataille, mais je m'en voudrais de ne pas reproduire le remarquable texte de Mgr Aillet sur la Gay Pride :

    L'organisation de la « Gay Pride 2009 » à Biarritz samedi 20 juin, ne peut que susciter mon indignation, comme elle suscite la réprobation de nombreuses familles et de nombreux habitants, quelles que soient leurs convictions religieuses.

    En effet, la participation à cette manifestation des « Sœurs de la perpétuelle indulgence », association notoirement connue pour son anticatholicisme et ses provocations blasphématoires , constitue un véritable outrage pour la foi catholique et pour la vie religieuse qui caractérisent si fortement l'âme, la culture et les traditions du Pays basque.

    L'Eglise entend défendre et promouvoir, en toutes circonstances, la famille fondée sur le mariage entre personnes de sexe différent ainsi que le droit de chaque enfant d'être élevé par un père et une mère.

    Elle récuse, par conséquent, les revendications tapageuses dont la « Gay Pride » se fait l'écho au nom d'une infime minorité de nos concitoyens, mais elle respecte éminemment les personnes homosexuelles et compatit avec sollicitude aux souffrances et aux difficultés qui sont si fréquemment les leurs.

    Elle proclame que tout homme est enfant de Dieu et que chacun est appelé à la conversion et à la sainteté.

    +Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

    [Sur les « Sœurs de la perpétuelle indulgence », voir Daoudal Hebdo N°37.]

     

    Addendum

    Mgr Aillet avait aussi écrit au maire de Biarritz, Didier Borotra. Celui-ci, pourtant « homme de consensus » (dixit Sud-Ouest), a violemment réagi.

    Lettre de Mgr Aillet :

    Monsieur le maire,

    Ayant pris connaissance, par le biais de familles domiciliées à Biarritz, de la « Gay Pride » prévue prochainement, je viens vous faire part de ma profonde stupéfaction. Il s’agit une fois encore d’un outrage officiel fait à l’Eglise Catholique à en croire la présence annoncée des « Sœurs de la perpétuelle indulgence », association affichant avec virulence son anti-christianisme.

    Je n’ose imaginer la réaction des musulmans et des juifs si les symboles de leurs traditions religieuses étaient récupérés de la sorte…

    Les revendications tapageuses de groupes pour la plupart étrangers à la ville de Biarritz ne représentent pas, et de loin, la conviction profonde qui anime les personnes homosexuelles. Il suffit de lire tel ou tel témoignage pour comprendre à quel point celles-ci sont en souffrance.

    Outre le fait que la jeunesse, particulièrement les enfants, n’a pas besoin de voir affichées des revendications aussi agressives, une telle licence sexuelle exposée sur la voie publique ne peut avoir que des effets négatifs sur la moralité sociale et le bon sens de la majorité de nos concitoyens.

    Je tenais à vous communiquer en toute simplicité ces quelques réflexions. Recevez, Monsieur le Maire, l’assurance de ma prière et de mes sentiments dévoués dans le Christ et son Eglise.

    Réponse de Didier Borotra :

    Monseigneur, Je ne peux vous cacher que j’ai eu honte à la lecture de votre lettre du 18 juin. De toute évidence, vous ignorez les lois de la République. C’est dommage. En tant qu’homme politique, je ne me mêle jamais des affaires de l’Eglise et je vous conseille d’en faire autant, concernant les affaires de la Mairie. Pour le reste, nous n’avons pas la même conception de la liberté, notamment d’expression et de manifestation. Il s’agit pourtant d’un droit élémentaire dans tous les pays démocratiques. Je vous prie de croire, Monseigneur, à l’assurance de mes sentiments très distingués.

    Extrait du commentaire de Sud-Ouest :

    À la sortie de la messe dominicale, les catholiques biarrots semblaient avoir choisi leur camp. Tel ce retraité qui trouve que Didier Borotra a eu raison. « L'évêque a exagéré et je trouve normal que le maire se soit insurgé au nom de la liberté d'expression et de la séparation de l'Église et de l'État. » Idem pour un quadra qui estime que l'église n'a pas à s'immiscer dans la vie privée des gens. Dans la mesure où la société a évolué, les moeurs ont évolué et l'Église devrait suivre le mouvement. »

    Chez les défenseurs de Monseigneur Aillet, un septuagénaire trouve que « l'évêque fait son travail. L'homosexualité ne date pas d'hier à Biarritz et comme Mgr Aillet est nouveau venu, peut-être que ça le surprend un peu, ce qui explique sa réaction. »

    (via le Forum catholique)

  • Des évêques qui s’engagent

    « Aucun catholique qui respecte sa foi ne pourra approuver ou voter » le projet de loi sur l'avortement, déclare solennellement la conférence des évêques.

    C'est en Espagne.

  • Justice version Courjault, estampillée culture de mort

    Jugée pour trois assassinats dont deux avec préméditation, Véronique Courjault a été condamnée à 8 ans de prison.

    Elle sera libérée dans quelques mois. Mais Noël c'est trop tôt, dit son avocate...

    Il est vrai que si elle avait fait la même chose dans un hôpital quelques mois plus tôt, elle aurait été remboursée par la sécurité sociale.

  • Les Lituaniens protègent les enfants contre l’homosexualité

    Le parlement de Lituanie a adopté hier une loi sur la protection des mineurs qui interdit de faire toute "publicité" pour les relations homosexuelles, bisexuelles et polygames. 77 députés ont voté pour cette loi, trois y ont été opposés et quatre se sont abstenus.

    Selon ce texte, toute information faisant de la publicité pour les relations homosexuelles, bisexuelles et polygames est considérée comme ayant un effet négatif sur la santé psychique, le développement physique, intellectuel et moral des mineurs.

    Amnesty International avait condamné le projet de loi, y voyant « une institutionnalisation de l'homophobie » ainsi qu'une « atteinte au droit à la liberté d'expression et à la libre "orientation sexuelle des personnes" ».

    Les lobbies homosexuels s'insurgent contre cette loi qui interdit tout débat sur l'homosexualité dans les écoles...

    On rappelle qu'en 2008 les municipalités de Vilnius et de Kaunas avaient interdit le passage d'un "Camion de la tolérance", organisé par la Commission européenne pour lutter contre toutes les formes de discrimination, dont celle de l'orientation sexuelle. Le maire de Kaunas avait qualifié l'initiative de « festival homosexuel ».

    Bravo aux Lituaniens. On attend le retour de bâton de l'Union européenne, qui avait déjà vigoureusement protesté contre le sort fait à son "camion de la tolérance".

  • C’est fait : les sages-femmes pourront pratiquer l’avortement

    La commission mixte paritaire qui s'est réunie hier a mis au point le texte définitif de la loi sur l'hôpital. L'amendement qui permet aux sages-femmes de pratiquer l'avortement « médicamenteux », introduit à l'Assemblée nationale puis retiré, puis réintroduit au Sénat, a été validé par la commission paritaire.

    Le collectif "Sages-femmes de demain" rappelle son opposition à cette disposition qui « oriente la profession vers la pratique de l'avortement ».

    « Nous sommes attachées à rester les professionnelles de la préparation, de l'accompagnement et du suivi de la naissance », souligne sa porte-parole Olivia Déchelette dans un communiqué. « Nous ne voulons surtout pas devenir les auxiliaires de la médecine pour la pratique de l'avortement alors que notre pays est en échec sur ce sujet et que les pouvoirs publics n'ont pas fait le bilan des raisons de la persistance d'un taux anormalement élevé d'IVG. »

    Le projet de loi doit encore être voté par l'Assemblée nationale et le Sénat, mais il ne peut plus être modifié.

  • Les brigades intrafamiliales

    La nouvelle invention d'un Etat tentaculaire, soi-disant pour lutter contre les « violences intrafamiliales », alors qu'il a institué la plus terrible d'entre elles. Commentaire de Yann Baly, sur le blog de Bernard Antony.